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Les Merites et les Bienfaits du Mois de Sha'Ban | NISFOU CHA(H)BAAN : Prières À faire le 14 au soir (24 Juin 2013 )

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Les Merites et les Bienfaits du Mois de Sha'Ban | NISFOU CHA(H)BAAN : Prières À faire le 14 au soir (24 Juin 2013 )
Shaaban fait parti des mois les plus méritoires, parce qu’on trouve quelques instructions particulières sur ce mois dans la Sunna de notre prophète, . Il a été rapporté dans des Hadiths authentiques que le prophète Mohammad, , jeûnait la majeure partie du mois de Shaaban. Ces jours de jeûne ne sont pas obligatoires, mais le mois de Shaaban précède le mois béni de Ramadan et nous y prépare.

Le compagnon béni Anas, , rapporte que le prophète Mohammad, , a été interrogé :

"Quel jeune est le plus méritoire après le jeûne de ramadan?" Il a répondu : "Le jeûne de Shaaban en l'honneur de Ramadan."
Usama ibn Zaid, , rapporte qu'il a demandé au prophète Mohammad, :

« Messager d'Allah, je t’ai vu jeûner au mois de Shaaban tellement fréquemment comme jamais je ne t’ai vu jeûner en n'importe quel autre mois. »

Le prophète Mohammad, , a répondu :

« Que (Shaaban) est un mois entre Rajab et Ramadan qui est négligé par beaucoup de gens. Et que c'est un mois où le compte rendu des actes (des êtres humains) est présenté devant le Seigneur de l'univers, aussi, je souhaite que mes actes soient présentés à un moment où je suis en état de jeûne. »

La mère des croyants, Aïcha, , indique :

« Le prophète Mohammad, , avait l’habitude de jeûner la totalité du mois de Shaaban. Je lui ai dit :

« Messager d'Allah, est-ce que Shaaban est ton mois préféré pour jeûner? » Il a dit : « En ce mois, Allah prescrit la liste des personnes qui vont mourir cette année. Par conséquent, j'aime que ma mort vienne quand je suis en situation de jeûne. »

Dans une autre narration, elle a dit :

« Le prophète Mohammad, , commençait parfois à jeûner sans interruption jusqu'à ce que nous pensions qu’il ne cesserait plus de jeûner, et parfois il avait l'habitude de cesser de jeûner jusqu'à nous pensions qu'il ne jeûnerait jamais. Je n'ai jamais vu le Messager d'Allah, , jeûner un mois complet, excepté le mois de Ramadan, et je ne l'ai jamais vu jeûner plus fréquemment dans un (autre) mois que celui de Shaaban. » Dans une autre narration, elle dit :

« Je n'a jamais vu le Messager d'Allah, ,jeûner aussi profusément comme il l’a fait que pendant le mois de Shaaban. Il avait l'habitude de jeûner en ce mois à part seulement quelques jours, plutôt, il avait l'habitude de jeûner presque toute le mois. »
La mère des croyants, Umm Salama, que Dieu l’agrée, indique :

« Je n'ai jamais vu le Messager d'Allah, , jeûner pendant deux mois sans interruption excepté pendant les mois de Shaaban et de Ramadan. »

Ces narrations indiquent que le jeûne du mois de Shaaban, bien que non obligatoire, est si méritoire que le prophète Mohammad, , n'a pas aimé le laisser.

Mais, il faut garder à l'esprit que le jeûne de Shaaban ne doit être pratiqué que par des personnes qui en sont capables, car cela ne doit pas les empêcher d’être capable de jeûner pendant Ramadan.

Par conséquent, celui qui craint de perdre sa force ou sa fraîcheur pour jeûner pendant le mois de Ramadan ne devrait pas jeûner pendant Shaaban, parce que le jeûne de Ramadan est obligatoire, et donc plus important que le jeûne facultatif de Shaaban. C'est pourquoi le prophète Mohammad, , a lui-même interdit aux musulmans de jeûner un ou deux jours juste avant le début de Ramadan. Abû Horaïrah , , rapporte que le prophète Mohammad, ,a dit : « Ne jeûnez pas après que la première moitié du mois de Shaaban soit passée. »

Selon une autre narration, le prophète Mohammad, , a indiqué :

« Ne faites pas précéder le mois de Ramadan par un ou deux (jours de) jeûne.»
Ce que l’on peut retenir des Hadiths susmentionnés, c’est que le prophète Mohammad, , avait l’habitude dejeûner la majeure partie du mois de Shaaban, parce qu'il n'avait aucunement crainte que quelque faiblesse ou lassitude ne lui arrive avant le début de Ramadan. Quant aux croyants, il leur a commandé de ne pas jeûner après le 15ème jour de Shaaban par crainte qu'ils ne perdent leur force et leur fraîcheur avant que Ramadan ne débute, et qu'ils ne puissent pas être en mesure d’accueillir le mois de Ramadan avec enthousiasme.


Que la paix et les bénédictions d'Allah soient sur le prophète Mohammad, celui qui a tenu sa promesse, le confident. Ô Allah nous ne savons que ce que Tu nous as appris, c’est Toi qui détiens la science. Ô Allah apprend nous ce qui nous apportera du bien et fais nous profiter du bien de ce que Tu nous as appris et augmente nos connaissances. Et embelli le bien à nos yeux et aide nous à le suivre. Et enlaidi le mal à nos yeux et aide nous à nous en détourner. Et mets nous parmi ceux qui écoutent la parole et suivent les meilleures d’entre elles. Et fais de nous tes bons adorateurs par Ta miséricorde.

Gloire à Toi Seigneur, que Tes louanges soient célébrées, j'atteste qu'il n'y a de divinité que Toi, j'implore Ton pardon et je reviens vers Toi repentante.

NISFOU CHA(H)BAAN : Prières À faire

Prières à faire au soir du mois lunaire de cha(h)baan appelé
NISFOU CHA(H)BAAN

- 100 RAKAS ; dans chaque Raka : 1 FATIHA + 10 fois la sourate QHOUL HOUWA ALLAAHOU AHAD ; ou bien :
- 10 RAKAS ; dans chaque Raka : 1 FATIHA + 100 fois la sourate QHOUL HOUWA ALLAHOU AHAD, ou bien :
- 2 RAKAS ; dans chaque Raka : 1 FATIHA + 500 fois la sourate QHOUL HOUWA ALLAHOU AHAD.

Après le salut final, on dit la prière (DOUA) suivante :

Allaahoumma Yaa zal manni wa laa youmannou (a)leyHi ; Yaa zal djalaali wal ikraami, Yaa za-Tawli wal ine-(aa)mi, laa ilaaHa illa Anta ; Yaa ZHaHral laadjiina wa djaaral moustadjiriina wa Yaa Sariikhal moustaS-rikhiina wa Yaa ma(h)manal khaa-ifiina wa Yaa Ghiyaa-çal moustaghiiçiina wa Yaa Arhamar Raahimiina.

Allaahoumma ine kouneta katabtanii fii oummil kitaabi (i)ndaka chaqhiyyane, faqhiirane faamehou (a)nnii ismach-chaqhaawati wak-toubnii (i)ndaka sa-(ii)dane, ghaniyyane ; wa ine kouneta katabtanii fii oummil kitaabi (i)ndaka mahroûmane mouqhetarane (a)leyya rizeqhaHou faamehou (a)nii hirmaanii wa taqhetiira rizeqhii waktoubnii (i)ndaka ghaniyyane mouwaffaqhane lil khaïri mouwassa-(a)ne (a)leyya rizeqhii fa innaka qhoulta fii oummil kitaabi yamehoûl Laahou maa yachaa-ou wa youssabbitou wa (i)ndehou oummoul kitaabi.
Bismillaahir Rahmaanir Rahiime ; ilaaHii bit-tadjallil a(h)Zami fi leïlatine – niSfi mine cha(h)baanil moukarrami alati youferaqhou fii-Haa koullou amerine hakiimine wa youberamou akchif (a)nii minal balaa-i maa laa a(h)lamou, waghefirlii maa anta biHi a(h)lamou wa Sallal laHou (a)laa Seyyidinaa Mouhammadine wa aaliHi wa SahbiHi wa sallama. Aamiine.

Source : Rouhoul Bayaane Tome 8 p. 403 – commentaire de la sourate 44 (Doukhaane). Ali Abou TALIB radiyal laahou anehou a rapporté que le Prophète sallal laahou aleyhi wa sallam a dit que celui qui accomplira cette prière, Dieu exaucera tous ses vœux ; Dieu enverra 70 000 anges chargés de lui écrire des bienfaits, d’effacer ses mauvaises actions, et de l’élever (" en Daradja"), ce jusqu’à la fin des temps. 70 000 anges lui construiront des maisons qui dépassent l’imagination et planteront pour son compte des arbres, dans le " Djannatou adnine ", jusqu’à la fin des temps. S’il meurt dans l’année, il sera considéré comme martyr dans une sainte guerre. Pour chaque araf de " qhoul houwa ", Dieu lui réservera 70 houroul aïni.

Enfin, Dieu le regardera 70 fois. A chaque regard, Dieu le gratifiera de 70 vœux exaucés dont le moindre est le pardon de tous ses péchés. A sa mort ("Soukourate") 100 anges lui tiendront compagnie et l’informeront de son entrée au paradis. Hassan Basri, radiyal Lahou anehou dit avoir rencontré 30 compagnons du Prophète qui lui ont confirmé ces paroles.

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OCCIDENT : « Retour du religieux », ou « retour du spirituel » ?

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OCCIDENT : « Retour du religieux », ou « retour du spirituel » ?
Les religions instituées, on le sait, sont actuellement déconsidérées - notamment en France. On reproche par exemple aux trois religions monothéistes de susciter la violence, l’intolérance et l’intégrisme. On parle en Europe de "société post-chrétienne", et la crise que traverse la culture islamique, en particulier dans les pays arabes, n’est pas moindre. Une chose est sûre : la conception d’une religion centrée sur elle-même et dont le slogan serait « Hors de l’Eglise point de salut » n’est plus viable, quelque soit la religion envisagée.

La mondialisation recèle en fait une dimension très positive, insoupçonnée - une "ruse de Dieu" ? - : nous sommes désormais sommés de nous ouvrir à l’universel, sans quoi la religion deviendra une formidable machine de guerre, instrumentalisée de part et d’autre. Si la religion n’est pas nourrie de l’intérieur par une spiritualité authentique et exigeante, elle tourne à l’hypocrisie, accouche du matérialisme ou de toute autre forme de réaction, favorise le développement des sectes ou d’un occultisme de mauvais goût, etc.

En islam sunnite, c’est le tasawwuf, ou soufisme, qui a assumé ce rôle d’équilibre entre les aspects extérieur (zâhir) et intérieur (bâtin) de la Révélation, de coeur vivant de la religion et d’ouverture à l’universel. Non point le "maraboutisme" dégénéré - effectif - qu’ont dénoncé certains musulmans, mais la spiritualité des grands maîtres, ou encore des "oulémas-soufis" comme Ghazâlî, Nawâwî, Suyûtî et bien d’autres.

On attribue à Ghazâlî, précisément, d’avoir réconcilié "orthodoxie" et soufisme, fâchés depuis l’affaire Hallâj (m. 922). Fort de cette reconnaissance, le soufisme a même été utilisé par des savants (dont Ghazâlî) et des gouvernants (tels que Saladin), en tant que mystique sunnite tempérée, pour lutter contre l’influence du chiisme, notamment ismaélien.

C’est dire que le soufisme historique n’est donc pas ce courant marginal, sectaire et déviant qu’on nous présente parfois. Il a imprégné toute la culture islamique jusqu’au XIXe siècle, et favorisé l’intégration de nombreuses couches de la société dans cette culture1. Attaqué par les wahhabites et autres salafis, puis par les modernistes, le soufisme s’est trouvé dans le creux de la vague au XXe siècle, du fait de sa propre sclérose plus que des attaques des réformistes (Afghânî, ‘Abduh...) : ceux-ci, en effet, sont pour la plupart restés attachés à leur patrimoine soufi2. Parallèlement, depuis le XVIIIe siècle, des maîtres ont procédé à une réforme interne du soufisme.

Depuis les années 1980, la situation a radicalement changé. Suite à l’échec des diverses idéologies qu’a connues le monde arabo-musulman au XXe siècle (nationalisme, marxisme, islamisme...), et au désenchantement de ceux qui suivaient le modèle occidental, le soufisme connaît actuellement un regain de vigueur en pays musulman. Pour beaucoup, la seule démarche authentique ne peut qu’être intérieure. Cela ne veut pas dire qu’il faille négliger le monde extérieur mais, à leurs yeux, la solution aux problèmes que rencontre les sociétés musulmanes et l’humanité en général ne peut venir que d’ "en-haut".

Le soufisme séduit également ceux qui refusent une religion qui se réduirait au schéma binaire du halâl / harâm, religion tronquée de sa dimension spirituelle, et qui charrie une foule d’us et coutumes souvent contraires à l’esprit fondateur de l’islam. Le halâl et le harâm ainsi que les autres catégories du droit musulman s’imposent d’évidence à tout croyant ; toutefois, il s’agit là d’une perspective nécessaire, mais non suffisante. Comme l’a constaté Ibn Khaldûn, un juridisme galopant a envahi la culture islamique, qui a provoqué la sclérose de cette culture et a abouti à une sorte de pharisaïsme.

En Occident, la demande religieuse des jeunes musulmans issus de l’immigration diffère souvent radicalement de la vision que véhiculent leurs parents. Ces jeunes veulent un islam européen, détaché des pays d’origine, car ils perçoivent bien que les problématiques posées par l’islam d’Europe ont peu en commun avec la situation qui prévaut en pays dit "musulman". Ils sont sensibles à la recherche de spiritualité qui anime certains Occidentaux dans cette civilisation consumériste. Pour eux, l’islam n’est pas une étiquette, mais doit être nourri par un vécu intérieur. Par sa verticalité radicale, le soufisme peut aider ces publics à se libérer des attachements horizontaux, des carcans ethniques, sociaux, familiaux, et surtout de la prison de l’ego, des pièges et des illusions qu’il secrète.

En Occident toujours, ce n’est pas par le wahhabisme qu’un certain nombre de personnes sont entrées en islam, mais bien sous les auspices du soufisme, ou disons de l’islam spirituel : si le terme "soufisme" gêne, on peut employer celui d’ihsân ("recherche de l’excellence", "bon-agir", "islam plénier", suivant les contextes), comme l’ont proposé des maîtres soufis "réformistes".

Le métaphysicien René Guénon, entré en islam en 1912 et mort au Caire en 1951, exerce encore une grande influence sur ceux qui s’intéressent aux traditions spirituelles du monde, et en particulier au soufisme. Depuis une quinzaine d’années, il est vrai, avec le « réveil » de l’islam mais aussi sa politisation, il existe d’autres facteurs de conversion à l’islam, mais la veine soufie, dont parlent moins les médias, ne s’est jamais tarie.

À partir des années 1970, de nombreux groupes soufis ont vu le jour en Occident. Cette expansion n’est pas une simple conséquence de l’émigration, car les cheikhs "orientaux" considèrent depuis longtemps l’Occident comme une terre providentielle. Constatant que la pression socio-politique qui pèse dans leurs pays peut entraver le développement individuel, ils voient dans l’Occident un espace de liberté et constatent une réelle attente dans le domaine spirituel.

Des musulmans de souche, étudiants ou travailleurs, découvrent ainsi en Occident un soufisme dans lequel ils ne voyaient que superstition ou routine. Quelques maîtres "orientaux" s’y établissent bientôt, tandis qu’un petit nombre d’Occidentaux formés opèrent comme représentants d’un maître étranger, ou accèdent au statut de cheikh. Toute cette mouvance se prévaut d’un soufisme orthodoxe, car les affiliés restent fidèles aux prescriptions de l’islam et sont parfois versés dans les sciences islamiques. La plupart des membres gardent un lien avec l’un ou l’autre pays musulman.

D’autres groupes se sont en revanche détachés de la forme islamique pour mieux dégager, à leur yeux, l’universalisme de la sagesse soufie. Ouvrant la porte du syncrétisme, ces groupes appellent de leurs voeux une sorte de mondialisation de l’Esprit. Les adeptes du soufisme "islamique" condamnent évidemment ce syncrétisme. Rappelant qu’il n’y a d’initiation qu’à l’intérieur d’une forme religieuse définie, et qu’il est dangereux de diffuser cette initiation tous azimuts, ils estiment que le respect des traditions spirituelles de l’humanité impose de n’observer qu’une tradition à la fois.

En Occident, le soufisme est désormais exposé au mercantilisme : ici et là, certains prospectus promettent la transe ou même la « possession ». Le sufi-business se porte bien. Si quelques individus présentent les garanties de sérieux nécessaires dans toute démarche spirituelle, il est probable que l’Occident va transformer le soufisme en objet de consommation comme il l’a fait d’autres techniques orientales. D’ailleurs, l’ « ésotourisme » touche même le monde musulman. Entre l’extrême ouverture qui dilue les contours de l’appartenance religieuse et le sectarisme qui prétend à l’exclusivité du salut, le soufisme occidental a parfois du mal à trouver son équilibre. Encore faut-il distinguer le soufisme américain, parfois folklorique, du soufisme européen, réputé plus sobre et certainement plus islamisé.

Dans nos sociétés passablement destructurées, où la diversité des expériences individuelles peut donner le vertige, le soufisme a plus que jamais un rôle thérapeutique, qu’il partage bien sûr avec d’autres voies spirituelles. Comme il l’a fait en pays musulman, il peut, en Occident, contribuer à spiritualiser l’islam quotidien, vécu maintenant par des millions d’individus, et apporter une nourriture initiatique à quelques-uns ; il peut également favoriser l’émergence d’un islam essentiel, délivré des allégeances aux pays d’origine et des réflexes identitaires ; il peut encore proposer une autre vision de l’islam, établir une sorte de pont entre Orient et Occident. Faut-il enfin évoquer l’attente messianique (en clair, celle de la venue du Mahdî), qui se propage de plus en plus en milieu musulman, et dans laquelle les soufis, « gens de l’intérieur », jouent un rôle évident ? Nous ne préjugeons pas du bien-fondé de cette attente, mais constatons sa longue maturation dans les cercles soufis avant sa divulgation récente chez les autres musulmans.

Notes :

1. Sur tous ces points, nous renvoyons à notre ouvrage Initiation au soufisme, Paris, Fayard, 2003 (rééd. en 2004), « Intégration et rayonnement : " le soufisme coeur de l’islam " », p.176 et suivantes.

2. Initiation au soufisme, p. 203-206.



Eric Geoffroy - Oumma.Com

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VIDEO - Les Temps Forts du Takussan Serigne Sidy Ahmed Sy Djamil 2014

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VIDEO - Les Temps Forts du Takussan Serigne Sidy Ahmed Sy Djamil 2014
VIDEO - Les Temps Forts du Takussan Sidy Ahmed Sy Djamil 2014

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VIDEO - Takussan Serigne Sidy Ahmed Sy Djamil 2014 : Allocution de Serigne Habib Sy Dabakh , Serigne Mame Ass Sy Djamil , Serigne Mame Alpha SY Dabakh , Serigne Moulaye Sy Habib et Serigne Mansour Niang

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VIDEO - Takussan Serigne Sidy Ahmed Sy Djamil 2014 : Allocution de Serigne Habib Sy Dabakh , Serigne Mame Ass Sy Djamil , Serigne Mame Alpha SY Dabakh , Serigne Moulaye Sy Habib et Serigne Mansour Niang
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Rappel à Dieu d’El hadji Ousseynou Djité : Un illustre Moukhadam s’en est allé

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Rappel à Dieu d’El hadji Ousseynou Djité : Un illustre Moukhadam s’en est allé
La disparition du grand dignitaire El hadji Ousseynou Djité a endeuillé la communauté Tidjania du Sénégal et la famille de Seydi El hadji Malick Sy en particulier. Le défunt était le représentant attitré de Serigne Mansour Sy Borom Daradji à Thiès. La prière mortuaire a été dite par Serigne Abdoul Aziz Al Amine en présence de plusieurs personnalités dont l’ancien ministre de l’Économie et des Finances Abdoulaye Diop dont il est l’oncle maternel

El hadji Ousseynou Djité était connu pour sa proximité avec Serigne Mansour Sy Borom Daradji. D’ailleurs, c’est ce dernier qui l’a initié à certaines sciences ésotériques avant d’en faire un Moukhadam (dignitaire religieux) et son représentant dans la cité du Rail.

Habitant Cité Senghor, l’érudit du Coran, El hadji Ousseynou Djité, s’apprêtait à organiser son Gamou annuel international le 14 juin prochain. Mais, il fut interné à la suite d’une courte maladie à l’hôpital El hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès avant de demander à sa famille de le ramener dans sa demeure pour y retourner vers son Seigneur. Il a consacré toute sa vie durant à chercher la Face d’Allah. El hadji Ousseynou Djité était aussi connu pour son sens inné de l’humain, sa foi à la Tarikha Tidiane, mais surtout le travail colossal qu’il abattu au nom de l’Islam. Les obsèques de cette grande figure de la Tidjania le samedi ont été une occasion pour Serigne Abdoul Aziz Al Amine de témoigner des qualités humaines de l’homme de Dieu, généreux, affable et rompu à l’exercice des fondamentaux de la confrérie. Sa fidélité à son vieil ami et marabout Serigne Mansour Sy a été souligné par Serigne Abdoul Aziz qui a prononcé l’oraison funèbre devant la famille du défunt en présence du fils aîné du défunt, Serigne Cheikh Ahmed Tidiane, porte-parole de la famille du patriarche. Serigne Abdou Al Amine a rendu hommage au Moukhadam disparu qui a son actif la création de 126 écoles coraniques (daaras) et trois grandes Mosquée à Keur Daouda Cissé, au quartier Fahu et à la cité Senghor. Au nom de la famille, Cheikh Tidiane Djité a renouvelé son allégeance au khalife général Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Makhtoum. Al Amine n’a pas manqué de rappeler aux héritiers du défunt leur devoir de préserver l’inestimable patrimoine religieux et culturel légué par leur regretté père Elhadji Ousseynou Djité. Parmi les personnalités présentes, on a noté entre autres le gouverneur Mohamed Fall, Maodo Malick Mbaye, le maire de Thiès Idrissa Seck, le ministre Thierno Alassane Sall, Bara Tall. Conformément à ses dernières volontés, El hadji Ousseynou Djité repose désormais dans l’enceinte de son complexe islamique à la cité Senghor de Thiès.


Ben Cheikh
Le Soleil

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MISE EN OEUVRE DU PROJET DE CONSTRUCTION DE L’INSTITUT ISLAMIQUE DE GAE ( GAYA) ET D’AGRANDISSEMENT DE LA GRANDE MOSQUEE (PCIAM)

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Le village de GAE, fondé vers 1786 sous le règne de L’ALMAMY ABDOUL KHADRE KANE du Fouta est passé d’un statut de Chef-lieu d’une communauté rurale depuis 1980 à celui d’une Commune à la faveur du décret N° 2008 -749 DU 10/07/2008.
NOTE DE CONCEPT
MISE EN OEUVRE DU PROJET DE CONSTRUCTION DE L’INSTITUT ISLAMIQUE DE GAE ( GAYA) ET D’AGRANDISSEMENT DE LA GRANDE MOSQUEE (PCIAM)
Située à 10 km du DAGANA (Chef-lieu du département) à partir de la route Nationale 2 dont il est relié par une bretelle goudronnée en 2012, sa superficie est de 43 kilomètres carré avec une population qui gravite entre 10 et 12 milles habitants. Cette dernière ancrée dans l’érudition et la pratique religieuse a su donner à la localité un rayonnement historique grâce à l’acquisition et la diffusion des connaissances religieuses.

Ce parti pris pour le savoir religieux a contribué à l’émergence de grandes figures islamiques parmi lesquelles le Savant Cheikh EL HADJI MALICK SY (RTA) un natif du village dont l’œuvre continue d’inspirer le Sénégal et l’Afrique.

Cette tradition a favorisé la mise en place des infrastructures éducatives et religieuses suivants :
• Vingt un (21) daaras : écoles coraniques
• Six (06) mosquées parmi lesquelles la grande mosquée construite en 1953
• Quatre (4) écoles arabes
• Cinq (5) classes test d’alphabétisation en langues nationales
• Quatre (4) écoles élémentaires
• Un (1) collège
• Deux (2) garderies d’enfants

Les exigences du moment relatives à l’utilisation de nouveaux moyens, de nouvelles infrastructures et méthodes ont fait naître depuis le mois de janvier 2013 un Comité d’Initiative pour l’agrandissement de la grande mosquée et la construction d’un institut islamique.

L’idée du projet a été présentée et validée le 21 juillet 2013 à Gaé lors d’une première réunion extraordinaire qui a donné mandat au Comité d’initiative pour la consolider et en arriver à un véritable projet. La communauté résidente s’est engagée à travailler dans le sens de la libération des emprises de l’assiette foncière du projet.

Finalement, le 25 janvier 2014 s’est tenue à Gaé l’assemblée générale de mise en place des organes du projet et de démarrage de ses activités (cf. PV).

II. II- DENOMINATION DU PROJET

Le projet est créé par l’arrêté n°01/CG en date du 12 février 2014 suite à la l’assemblée générale sus indiquée conformément à la délibération du Conseil municipal objet du PV n° 03 du 16 décembre 2013. Il est dénommé « Projet de Construction de l’Institut islamique de Gaé et d’Agrandissement de la grande Mosquée » (PCIAM).

III. III- LES OBJECTIFS DU PROJET

Le Projet a pour objectif principal de revivifier l’enseignement coranique et des sciences religieuses qui ont donné au village son rayonnement d’antan.

Plus spécifiquement, le projet vise à : (i) reconstruire en l’agrandissant la grande mosquée inaugurée en 1955, (ii) doter le la communauté d’un institut coranique et des sciences religieuse avec une bibliothèque, (iii), appuyer les écoles coraniques traditionnels et les comités de gestion des mosquées des quartiers et autres sites religieux, (iv) paver l’esplanade et les ruelles d’accès à partir des sept (07) portes historiques du noyau originel dans le cadre d’un aménagement global.

A ce titre, tout le périmètre du site du village traditionnel de la Commune est mis à la disposition du Projet sous réserve des accords conclus avec les propriétaires et/ou occupants.

IV. IV- LES ORGANES DU PROJET

Le Projet est piloté par deux organes : le Comité de Surveillance (CS) et le Bureau National de Coordination (BNC) s’appuyant sur des Comités Locaux de Coordination (CLC) des localités nationales et internationales.

Le Comité de Surveillance est chargé de :

- superviser l’exécution générale du projet dans toutes ses composantes ;
- veiller au respect des orientations du projet en convergence avec les pratiques musulmanes, administratives et coutumières;
- veiller à la cohérence du projet dans la mise en œuvre des actions et activités retenues.

A cet effet, le Comité de Surveillance se réunit au moins une fois par semestre. Il examine et adopte les budgets et les plans annuels d’activités, les contrats de marchés, les rapports d’avancement semestriels.

Le Comité de Surveillance est composé de :

- le Serigne Kaajaar, Chef traditionnel,
- l’Imâm Râtib ;
- le Président du Conseil municipal, Maire de la Commune ;
- deux Délégué par «Yindé» (03 quartiers traditionnels) ;
- un Sage par Comité local ;
- le Représentant de l’Union des Dahiras en charge de l’organisation du Gamou annuel du village ;

Le secrétariat du Comité de Surveillance est assuré par le Coordonnateur du Bureau national.

Le Bureau National de Coordination (BNC) est l’organe exécutif chargé de la coordination de la mise en œuvre des activités et du suivi du projet en conformité avec les procédures administratives, financières et comptables reconnues comme telles.

Le BNC est notamment chargé de :

- l’élaboration des stratégies de mobilisation des ressources financières et matérielles;
- la passation d’accords avec les partenaires financiers et mécènes ;
- la contractualisation avec les entreprises et différents prestataires;
- la coordination des interventions des organismes d’appui et de bienfaisance et des personnes ressources.

Par ailleurs, il est chargé de :
- la supervision et du contrôle des travaux ;
- la tenue de la comptabilité du projet ;
- la préparation des projets d’ordre du jour et la tenue des comptes rendus des réunions du Comité de Surveillance;
- la communication relative aux activités du Projet ;
- la préparation des rapports semestriels sur l’état d’avancement du projet et du rapport d’achèvement.


La BNC est composée du :

- Coordonnateur du Projet, assisté de trois (03) adjoints ;
- Chargé des Finances et de la Mobilisation des ressources, assisté de deux (02) adjoints ;
- Trésorier, assisté de deux (03) adjoints ;
- Chargé de la Communication, assisté de deux (02) adjoints ;
- Chargé des Travaux, assisté de deux (02) adjoints ;
- Chargé du Contrôle, assisté de deux (02) adjoints.

Le Coordonnateur est le principal animateur du Projet. A ce titre, il est le représentant de la Communauté, son Porte-parole et l’Ordonnateur des dépenses pour une durée de trois (03) ans renouvelable.


V. V- LES RESSOURCES DU PROJET

Les ressources du Projet sont constituées par les contributions, dons, legs, waqfs et subventions des personnes physiques (musulmans) ou morales (associations, fondations, sociétés, entreprises) et institutions publiques.

Mandat est donné au Coordonnateur en relation avec le Chargé des Finances et le Trésorier d’ouvrir un comptes bancaire et d’en assurer l’administration.

Sous la responsabilité du Coordonnateur, le Chargé des Finances tient la comptabilité du Projet et contrôle le Trésorier. Il est également chargé de veiller au respect des procédures administratives financières et comptables en matière de passation des contrats.


MISE EN OEUVRE DU PROJET DE CONSTRUCTION DE L’INSTITUT ISLAMIQUE DE GAE ( GAYA) ET D’AGRANDISSEMENT DE LA GRANDE MOSQUEE (PCIAM)

MISE EN OEUVRE DU PROJET DE CONSTRUCTION DE L’INSTITUT ISLAMIQUE DE GAE ( GAYA) ET D’AGRANDISSEMENT DE LA GRANDE MOSQUEE (PCIAM)

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MISE EN OEUVRE DU PROJET DE CONSTRUCTION DE L’INSTITUT ISLAMIQUE DE GAE ( GAYA) ET D’AGRANDISSEMENT DE LA GRANDE MOSQUEE (PCIAM)

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La 118e édition du Gamou de Gaya ( Village Natal de Seydil Hadj Malick Sy ) célébrée le Samedi 14 Juin 2014

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La 118e édition du Gamou de Gaya ( Village Natal de Seydil Hadj Malick Sy )  célébrée le Samedi 14 Juin 2014
La commune de Gaé ( Gaya) célèbre le samedi 14 Juin 2014 la 118ème édition de son gamou annuel pour lequel sont attendus des milliers de fidèles qui viendront écouter les enseignements du prophète (PSL).

Gae est une cité religieuse où a vu le jour El Hadj Malick Sy. Sa mère, Fawade Wellé, et son oncle, Alpha Mayoro Wellé, reposent dans les cimetières qui se trouvent à l’est de la localité.

De 1786 à 1980, Gae est resté un village en même temps qu'un chef-lieu de communauté rurale avant de devenir commune en décembre 2008. Plus de 300 véhicules entrent dans la localité à l’occasion de chaque gamou. De fait, les populations plaident pour des infrastructures routières appropriées.


La 118e édition du gamou sera marquée par le lancement du Projet de reconstruction de la Grande Mosquée et Institut Islamique de Gaé

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MBACKÉ : Conférence du Dahira Al Mahabatou Walwafa , Samedi 7 Juin 2014

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MBACKÉ : Conférence du Dahira Al Mahabatou Walwafa , Samedi 7 Juin 2014
Sous le haut patronage de Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Maktoum , Khalif Général des Tidianes et de Serigne Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké, Khalif Général des Mourides. Sous la présidence d'honneur de Serigne Maodo Sy Dabakh et de l'ensemble de la famille de Seydil Hadj Malick Sy (rta) et Cheikh Ahmadou Bamba (rta).

Le Président et les membres du Dahira Al Mahabatou Walwafa de Mbacké seraient très heureux de vous compter parmi leurs invites à l'occasion de leur grande conférence religieuse qu'ils organisent le SAMEDI 7 JUIN 2014 à la mosquée Tidjanes de Mbacké à partir de 15h.

Conférencier : El Hadj Makhtar Kebe
Animateur : Ndiaw Niang - Modou Sall - Matar Niang - Babacar Niang - Ahmed Sy Niang.

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VIDEO - Kazou Rajab 2014 chez El Hadj Ousmane Kaïré à Pikine Niéty Mbaar , presidé par Serigne Moulaye SY Habib et Serigne Sidy Ahmed Sy Djamil

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VIDEO - Kazou Rajab 2014 chez El Hadj Ousmane Kaïré à Pikine Niéty Mbaar , presidé par Serigne Moulaye SY Habib et Serigne Sidy Ahmed Sy Djamil
VIDEO - Kazou Rajab 2014 chez El Hadj Ousmane Kaïré à Pikine Niéty Mbaar , presidé par Serigne Moulaye SY Habib et Serigne Sidy Ahmed Sy Djamil

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Direct du Min’bar – Vendredi 06 Juin 2014 La Cellule Familiale – Cette Valeur Souche A Revivifier

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A Makkah, l’Imam Sàlih Aal Tàlib a défendu la valeur de la cellule familiale, cellule qui constitue selon ses dires le noyau de l’atome social ou sociétal. Composée de l’Homme et de la Femme et non de deux hommes ou de deux femmes, elle est le réceptacle de toutes les ambitions, tous les rêves, toutes les perspectives de développement harmonieux - individuel et collectif - qu’une Nation, communauté ou société peut légitimement se forger. L’Humanité est du fait de la cellule Adam – Eve ! Hélas, avec les mœurs qui se sont désorbitées de la Voie de Dieu, et face au complexe et aussi à la complexité des réponses trop osées, ce qui, jadis était considéré comme tabou, contre-nature ou simplement impossible et que les prophètes ont toujours combattu, est devenu règle, loi, valeur (plutôt contre-valeur), et reformatent les curricula dans l’éducation, dans les textes législatifs, dans les constitutions de souveraineté des peuples, dans les lois et presque maintenant dans le droit international. Mais faut-il pour autant les ériger en valeurs universelles ? Non, bien sûr – seulement le danger d’exacerbation de ces dépravations continuera de bousculer la valeur refuge de la cellule familiale. Puisse Allah nous en Immunise !
Direct du Min’bar – Vendredi 06 Juin  2014  La Cellule Familiale – Cette Valeur Souche A Revivifier
Allah à l’origine a créé la lumière pour guider, éclairer orienter et éduquer (Vs 15-16, S5). Or, cette lumière n’est pas seulement l’agrégat de photons qui se propagent comme un faisceau, c’est surtout l’étincelle de l’intelligence humaine (V 52, S42) qui met ensemble morale et humanisme pour bâtir la société sur un socle cellulaire solide – le mâle et la femme – réunis dans les liens sacrés du mariage pour engager ensemble le chemin vers la félicité. La biologie enseigne que tout corps organique est constitué de cellules à l’origine et que la nature saine ou malsaine de la cellule première détermine la qualité du produit final. Mais ce chemin de félicité, précise-t-il est justement balisé par l’engagement commun au bien, par la fidélité au serment du mariage, donc à la piété, à la convenance, à l’entretien de la famille et à tout ce qui concourt à son équilibre, c'est-à-dire son bonheur. Chemin qui au long du parcours s’ouvrira sur les portes du Paradis au ciel avec toute la descendance (famille élargie) qui aura accompli ce pacte vertueux (V8, S40) sur terre.

Le mariage est un acte ordonné (V32, S24) et donc au même titre que les pratiques d’adoration, revêt un caractère obligatoire religieux et qui engage trois protagonistes – Dieu d’abord comme témoin et comme garant (V91, S16), l’homme (mâle) ensuite à qui revient selon les recommandations du Garant la gestion, l’entretien, et la prise en charge (V6, S65), et la femme enfin, qui a la noble et salvatrice responsabilité d’être le dépositaire de la perpétuation sociale (enfantement, allaitement, éducation). On aurait cherché qui entre l’homme et la femme est le pilier fondamental, on trouverait seulement les deux ensembles à l’être (V128, S4). Allah Etablit le pont émotionnel entre les deux sur la base de l’affection et de la tendresse (V21, S30). Ce qui veut dire que ces deux émotions doivent ensemble s’échanger invariablement et en permanence entre les deux pôles, chacun de l’homme et de la femme étant à la fois émetteur et récepteur. La finalité rassure Allah est pour la sérénité (cœur et esprit) de la cellule.

Comment donc garantir cette sérénité sans risque de démolition, sans menace d’intempérie, sans tempête ni orage à l’horizon ? Allah Conseille de s’entraider (s’entraimer) dans le bien et dans la piété (V2, S5). Le bien à toutes les échelles, qui commence d’abord par soi, en se faisant une bonne appréhension et non en versant dans la suspicion (V12, S49), le bien autour de soi en ne retenant que ce qui construit et consolide, le bien en l’autre en ne voyant que ce qu’il/elle a forcément de louable et de vertueux (V83, S2), le bien en les autres (beaux-parents par exemple) comme recommandé par le Hadith du prophète – et la piété pour revenir au Garant de la cellule, car ce qui se construit en dehors de la conscience de Dieu ne peut tenir (V20, S8) et quiconque se détourne de la conscience de Dieu mènera une vie dure (V124, S20) ici et risque encore plus dur là-bas !

Et dans cet impératif de faire dans le bien et dans la piété, il y a bien sûr la concurrence du mal, car Satan promet d’utiliser tous les moyens (V17, S7) sans relâche et aura finalement réussi à infiltrer la cellule, pas seulement pour produire des organismes génétiquement modifiés (OGM) et qui menace déjà l’équilibre écologique de la planète, mais surtout pour produire d’autres types d’Organismes - généalogiquement modifié (OGM) – consistant à falsifier la lignée de la race dans des relations contre-nature pour saboter les fondements sociétaux des générations futures. Comment identifier un serviteur de Dieu de la plus simple des manières si ce n’est par sa filiation - père X, mère Y -. Que faire maintenant puisque père – mère serait remplacé de plus en plus par parents et parents voulant aussi dire pére-pére ou mère-mère…Cette incursion du complexe de différence ou de la complexité de la dépravation des mœurs brouille totalement le futur de l’humanité et la cellule familiale perd son statut de germe souche ou plutôt de socle social…ses défenseurs n’en sont pas pour autant tranquilles !

Pour autant, reconnaît l’Imam, ce serait manquer de sensibilité que de ne pas regarder dans les cellules normales, les familles bien établies dans les normes et les règles, les mariages ficelés en prenant Dieu comme témoin et garant, mais où l’entente s’érode, la confiance fuit, la suspicion s’installe, le dénigrement devient quotidien, l’orientation et l’éducation des enfants absente et le désordre devient nouvel ordre. Et c’est selon lui le plus grave abcès qu’il faut crever en retournant sur les fondamentaux du mariage, mariage qui régit le fonctionnement de la cellule familiale et donc de la société entière.

Allah rappelle-t-il a instauré la religion pour nous guider, mais sans contrainte d’acceptation (V256, S2), ni difficulté d’exercice (V78, S22). Si nous en sommes donc à ces situations de crise au sein de la cellule, dit-il, c’est à cause d’une perte progressive de la responsabilité. Or, le Prophète nous avertit que chacune et chacun d’entre nous en responsable sur plusieurs fronts (Tawhid, Religion, Famille, Social) sera audité et rendra compte de sa gestion devant Allah. Et parmi justement les sujets majeurs d’audit, il y a la tenue de la cellule familiale, tenue par rapport aux droits fondamentaux humains – logement, nourriture, habillement, soins médicaux, orientation et éducation, frais divers, mais aussi tenue de la sauvegarde du lien matrimonial, de l’affection, de l’amour et de l’attachement (début V178, S2) qui ont fait l’objet du pacte au moment de prononcer le mariage. Tout acte explicite ou implicite avancé dans le cadre de la relation du mariage est enregistré comme acte agréé d’adoration et compte dans la balance (Hadith). L’Imam de s’étonner de ce que nombre des croyants ne capitalisent pas dans ce domaine plus fécond en points que Salàt, Ramadan, Zakàt et Hajj. A l’opposé, toute attaque, toute suspicion, tout dénigrement, tout rejet, toute maltraitance engendre la colère de Dieu (V19, S24) et ne fera que rendre la vie plus dure, car le Prophète avait recommandé en dernier lieu avant de partir de payer attention à nos épouses et de craindre Allah en elle (i.e. ne pas les maltraiter). Le meilleur d’entre vous est le meilleur au sein de sa famille disait-il et je suis meilleur dans ma famille, rassurait-il en plus.

Pourtant rassure l’Imam, le divorce est bien institué par la religion, mais obéit à des règles et à un processus bien précis - et d’ailleurs Allah n’Accepte pas les situations indécises ou clair-obscur en la matière. Ou vous êtes dans les liens du mariage et en bons termes ou vous vous séparez en aussi bons termes (V229, S3). Le mal social que nous vivons reconnaît l’Imam est aussi justement dans ce clair-obscur, complexe à démêler, puisque la mésentente atteint des niveaux où il n’est plus possible d’être ensemble, mais pour autant, aucune des parties ne respecte les règles de séparation en de bons termes, préférant recourir à des tribunaux pour opposer des parties souvent sur l’autel d’enfants innocents, et non concilier des clivages ou juste faire preuve de bon sens. Allah invite plutôt à la conciliation et à la réconciliation et si les intentions sont pures rassure-t-Il, Il interviendra (V35, S4). Il est donc clair aux yeux de la société que les statistiques montantes de divorces et de séparation violentes témoignent de desseins malintentionnés ou tout au moins d’option de non conciliation. Dans les faits, ajouta-t-il, autant les uns font preuve d’arrogance, d’infidélité, de triche et de je m’en foutisme, autant les autres versent dans la victimisation à outrance, l’exagération des faits, le montage d’accusations souvent fausses. Le comble ajoute-t-il, c’est que tout ceci est nourri de l’ignorance des recommandations du Qur’ân et de la Sunna. Or l’option de s’écarter de ces recommandations est la première cause de crise et de malaise. La maladresse de déverser la vie de couple et de familles à des parties non concernées est aussi une partie du problème, alors que le Prophète faisait observer une stricte discrétion en la matière.

Le Prophète avait aussi recommandé aux jeunes d’observer l’abstinence et de se marier dès qu’ils peuvent. Si vous ne le faites pas , avait-il averti, la dépravation et les crises vont s’exaspérer engendrant des déficits énormes de toute sorte.

L’Imam a conclu à attirer l’attention sur les outils de communication qui rapprochent les uns et les autres, mais aussi peuvent démolir et trahir, ainsi que les forums qui souvent sont déguisés en espace de drague pour soi-disant rapprocher les uns et les autres et surtout créer l’étincelle…Ne vous fatiguez pas, rappelle-t-il à rapprocher ou à marier deux êtres, même si vous investissez toute la terre pour mettre en harmonie leur cœur, tu n’y arriveras pas…seul Allah Met en harmonie les cœurs (V63, S8) et puisqu’Il ne regarde que les cœurs et non les habits, ni le physique, ni les parures, ni autre, nous voilà ramené à une responsabilité primordiale, l’éducation de notre cœur à être le réceptacle du choix de Dieu.

Faisons l’effort de faciliter (Yussran), faisons l’effort d’ouverture d’esprit – comme disait Frank Zapper, l’esprit, c’est comme le parachute, tant qu’il n’est pas ouvert, il ne peut pas fonctionner ! Faisons surtout l’effort de ne pas confondre incompatibilité avec animosité. Le croyant ne doit avoir que pureté de cœur et noblesse de comportement et d’action envers toutes les composantes de la création. Redonnons au mariage sa valeur sacrée et réjouissons-nous de cette bénédiction en la vivant pleinement, en la revivifiant selon les recommandations du Prophète, c'est-à-dire comme un acte d’adoration et la sérénité se réinstallera.

A toutes celles et tous ceux qui cherchent âme sœur, le Prophète avait recommandé une formule que nous avions rappelé vers la fin d’un DdM (03 Mai 2013) et qui aussi permet d’échapper à la pauvreté, matérielle et immatérielle.

Best Zyars en ce 8ème jour de Cha’bân qui annonce le Ramadans dans juste trois semaines ISA.

Al Amine.
Al Amin

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VIDEO - Serigne Sidy Ahmed Sy Djamil commente le Livre du Professeur Oumar Sankaré

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VIDEO - Serigne Sidy Ahmed Sy Djamil commente le Livre du Professeur Oumar Sankaré
VIDEO - Serigne Sidy Ahmed Sy Djamil commente le Livre du Professeur Oumar Sankaré . Kazou Rajab 2014 chez El Hadj Ousmane Kaïré à Pikine Niéty Mbaar

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VIDEO - ANNONCE GAMOU GAYA 2014 : Ce Samedi 14 Juin

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VIDEO - ANNONCE GAMOU GAYA 2014  : Ce Samedi 14 Juin
La commune de Gaé ( Gaya) célèbre le samedi 14 Juin 2014 la 118ème édition de son gamou annuel pour lequel sont attendus des milliers de fidèles qui viendront écouter les enseignements du prophète (PSL). Gae est une cité religieuse où a vu le jour El Hadj Malick Sy. Sa mère, Fawade Wellé, et son oncle, Alpha Mayoro Wellé, reposent dans les cimetières qui se trouvent à l’est de la localité. De 1786 à 1980, Gae est resté un village en même temps qu'un chef-lieu de communauté rurale avant de devenir commune en décembre 2008. Plus de 300 véhicules entrent dans la localité à l’occasion de chaque gamou. De fait, les populations plaident pour des infrastructures routières appropriées. La 118e édition du gamou sera marquée par le lancement du Projet de reconstruction de la Grande Mosquée et Institut Islamique de Gaé

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SERIGNE CHEIKH TIDIANE SY AL MAKTOUM PARRAIN DE LA 23EME EDITION DES JOURNEES DE LA FEDERATION MOUTAHABINA FILAHI DE SERIGNE ALIOUNE SALL SAFIETOU SY : Les 20 et 21 Juin 2014 à Diamalaye

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ASFIYAHI.ORG - Pour la 23eme année consécutive, la fédération des dahiras Moutahabina Filahi dont le responsable moral n’est autre que Serigne Alioune Sall Safiétou Ahmed SY Malick organise une journée de prières ponctuée par une conférence animée par Serigne Abdoul Aziz SY al AMine porte parole de la famille de Seydi Hadj Malick SY (RTA).
SERIGNE CHEIKH TIDIANE SY AL MAKTOUM PARRAIN DE LA 23EME EDITION DES JOURNEES DE LA FEDERATION MOUTAHABINA FILAHI DE SERIGNE ALIOUNE SALL SAFIETOU SY : Les 20 et 21 Juin 2014 à Diamalaye
Cette manifestation qui mobilise chaque année les populations des quartiers Diamalaye, Grand Médine, des unités 20, 24, 25 des Parcelles Assainies, de Dalifort, de la cité avion de Ouakam, Ouagou Niayes de Saint Louis, Tivaoune, Thiès, entre autres, constitue des moments de ferveur religieuse, d’éducation et d’actions civiques et sociales de grande envergure. Car comme le rappelle Serigne Alioune Sall Safiétou Ahmed SY Malick, « la vocation de notre organisation est d’éduquer, former et forger civiquement les jeunes des deux sexes, afin d’en faire de véritables citoyens au fait de leur devoir et responsabilité vis-à-vis de leur terroir ».

C’est la raison pour laquelle, ajoute t-il, « des séances d’apprentissage du saint coran, des hadiths du prophète Muhammad (saws), des sciences islamiques, d’actions citoyennes, entre autres, sont régulièrement organisées. Aussi, des exposés et cours sont dispensés dans les domaines de l’assainissement, de la protection de l’environnement ». Ce qui, souligne serigne Alioune Sall, « facilite leur insertion sociale ».

Tout comme, en parfaite harmonie avec les dahiras Sokhna Safiétou SY Ahmed Malick de Saint Louis, la fédération participe activement au gamou de serigne Babacar SY de la capitale de la région nord. Il en est de même de la section de Ziguinchor, qui prend une part très active, à tout ce que fait l’entité dirigée par serigne Alioune Sall, notamment pendant la journée de prières et le gamou de Tivaoune.

Le programme débutera le Vendredi 20 Juin 2014 par une séance de hadratoul Djumah et une causerie religieuse (à partir de 17heures). Il y aura, Samedi matin la lecture du coran, et des prières de rachat (fidaou), sous la direction de serigne Saliou Thiam (khalife de Gankette) et la participation des jamiyas de Dakar, Saint louis, du fouladou, de Tivaoune. Une table ronde sur la tijaniyya suivra à partir de 11H.

L'edition de cette année a comme Parrain Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Maktoum , Khalif General des Tidianes.


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Don de Sang de la Jeunesse Tidiane de Dakar Plateau : Appel à la Grande Mobilisation ce Samedi 21 Juin 2014 à 8H à la Résidence Serigne Babacar Sy

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Don de Sang de la Jeunesse Tidiane de Dakar Plateau : Appel à la Grande Mobilisation ce Samedi 21 Juin 2014 à 8H à la Résidence Serigne Babacar Sy
A quelques jours du Mois béni de Ramadan, période difficile pour les banques de sang, le Mouvement des jeunes Tidianes de dakar-Plateau, Gorée et environs en collaboration avec le Dahira Moutahabina Fil Lahi de L’Hopital Principal de Dakar organise dans le cadre de ses activites citoyennes de vacances la 9éme edition de la journee Don de Sang, ce Samedi 21 Juin 2014 au siège social Résidence Serigne Babacar Sy ,99 Rue Amadou Assane Ndoye Ex Rue Thiers (Dakar Plateau).

Ce événement est placé sous l'égide de Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Maktoum , Khalif Général des Tidianes et de l'ensemble de la famille de Seydl Hadji Malick Sy (rta) , sous la présidence effective de Serigne Sidy Ahmed Sy Ibn Serigne Babacar Sy , sous la supervision du responsable moral Serigne Khalifa Babacar Ndiaye Ibn Sokhna Khady Sy Bint Serigne Babacar Sy (rta) .

Info Line : 77 650 74 52
Madaga Lô , Président

Venez Nombreux chers condisciples !



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Direct du Min’bar – Vendredi 15 Cha’bàn 1435 – 13 Juin 2014 : La construction sociale – dans la mesure et non dans l’excès !

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A Makkah, en ce Vendredi de Nisf Cha’bân, l’Imam Sàlih Ibn Hamid a rappelé un des sens de notre existence sur terre – Construire. Construire d’abord en nous-mêmes, construire ensuite au sens de préserver les ressources de notre environnement, construire avec les autres acteurs la bâtisse de l’échelle sociale, afin que chacun et tous s’y épanouissent dans la plénitude de ses capacités, construire pour le bien et pour le futur, construire enfin notre demeure de paix (V127, S6) que Allah nous Promet dans l’au-delà, et qu’on ne peut gagner qu’à partir de cette vie, pas une fois dans l’autre ! Ce sens multidimensionnel et permanent de notre vie est cependant négligé, mal perçu, dévoyé ou simplement enfoui dans l’amalgame entre la mesure qui s’impose et l’excès qui s’expose. Entre les deux, il est impératif de se réévaluer et de rectifier au besoin notre action pour le caler dans le curseur de la mesure, loin de l’excès.
Direct du Min’bar – Vendredi 15 Cha’bàn 1435 – 13 Juin 2014 : La construction sociale – dans la mesure et non dans l’excès !
Il y a, dira-t-il, les déterminismes invariables de la vie et qui échappent au contrôle ou à l’influence humaine – souffle de vie, terme de vie, mort, évènements futurs, fonctionnement des macro-composantes de l’environnement. Pourtant, ce sont ces déterminismes qui gouvernent le sens de notre vie sur terre, et qui est la servitude consciente ou inconsciente envers Dieu (V11, S41). Les avoirs sont plafonnés, les capacités sont limitées, les désirs circonscrits, alors que l’espoir n’a aucune raison d’être limité (V13, S71). Le secret d’une vie de plénitude dira-t-il revient donc à investir capacités et aptitudes au service non de cette vie qui n’est qu’amusement et passion, mais au service de la vie dans l’au-delà, qui est bien meilleure (V32, S6), et aux femmes du Prophète S’AwS qui voulaient se laisser entraîner par les parures mondaines, Allah aussi Mit en garde et Promit bien meilleur dans l’autre monde (V29, S33). Mais justement, autant nous cherchons dans cette vie à avoir un toit contre vents et neige, pluies et grêle, cocoon et douillet inside, un salaire de n chiffres, une famille noble, un cadre de vie agréable, une carrière de consécration, autant nous devons penser aux mêmes termes dans l’autre vie, et c’est cela qui justifie l’impératif de construire en bien ici pour récolter encore meilleur là-bas (V30, S16).

Toutes les capacités que nous détenons dans cette vie doivent donc être utilisées à une fin et une seule – la construction utile (Al Islàh) - que ce soit de la connaissance, du savoir, de la sagesse, de la communication, de l’art, des moyens techniques ou infrastructurels, de l’expertise, tout ça rappelle l’Imam doit être conditionné pour qu’au final les usagers et bénéficiaires reconnaissent les faveurs de leur Seigneur au lieu de convertir les bénédictions en rébellion (V28, S14). Ceux qui au contraire sont dans la construction de la paix sociale et préservent les ressources de l’environnement, Allah Rassure que leur œuvre sera bien rétribuée et en plus il seront plutôt confortables dans l’aisance (V88, S18).

Le prophète aimait la métaphore de la construction dont il a usé dans plusieurs Hadith (solidarité entre croyant par exemple) pour expliquer l’unicité (un mur) de la mission des prophètes (plusieurs briques). L’Imam dans ce sillage a distingué différents niveaux de construction qui s’accommodent du texte Qur’ânique et de la Sunna du prophète avec quelques exemples ci-dessous.

Construire sa propre personnalité – et qui retentit bien dans les œuvres de Imam Ghàzzàly (Ihyà…). Il s’agit de rester dans la vertu première (primo nature) qu’est le bien et que nous avons hérité de Dieu dans l’âme (V72, S38) et dans l’esprit (Hadith+V30, S30), mais qui demande à être cultivé, entretenu et donc construit sur des échelons ultérieurs, d’où l’impératif d’Allah dans Fa Aqim. Chaque citoyen attend légitimement de la société qu’elle offre un cadre de vie décent, adéquat, bien organisé, propice au bien et ferme contre le mal (une partie vers le milieu V157, S7)- et c’est donc cette attente qui définit en chacun les termes de références de la première sphère de construction, celle d’un serviteur de Dieu citoyen et actif dans cette aspiration du bien!

Construire son action – Allah couple la bonne attitude (condition nécessaire) avec la bonne action (condition suffisante), pour récolter la bénédiction comme récompense (au moins 23 apparitions dans le Qur’ân) . Il n y a pas plus éloquent dans le verbe et dans l’action (V33, S41) que celui qui appelle au bien sur la Voie d’Allah et qui l’adjoint d’une œuvre constructive, ce qui le catégorise explicitement parmi les Muslims (au sens de vertueux). Allah Met en garde contre l’amalgame de confondre le bien et le mal et Appelle au culte du Meilleur (encore supérieur au bien), culte qui consiste à retourner à son détracteur une onde contradictoire d’affection (V34, S41). Voilà une attitude Avertit-Il qui n’est pas donnée à quiconque, mais qui caractérise les endurants dans le bien, ceux qui jouissent d’une haute estime sociale.


Construire sa sphère sociale – cela consiste simplement dira l’Imam à devenir acteur et non simple consommateur, ou juste une variable démographique. La construction de la sphère sociale revêt une importance particulière dans l’enseignement du Prophète, qui avait commencé par cette dimension à son arrivée à Yathrib avant d’appeler à la pratique religieuse (V25, S10). Il consiste dira l’Imam en deux composantes – encourager et ordonner le bien, interdire et combattre le blâmable (V114, S3), ceux qui agissent ainsi, conclut le verset, enrichissent le rang des constructeurs. Mais s’empresse-t-il d’ajouter, c’est là justement le point névralgique de la mesure et de l’excès. Le constructeur fait-il remarquer se doit d’être constructif par nature, soit, (i) rester ouvert aux conseils et avis des autres, (ii) pardonner et tolérer les errances des autres, et (iii) recourir à son Seigneur ultimement (V159, S3).


Construire au-delà de sa sphère sociale. Le croyant rappelle l’Imam doit ambitionner une dimension universaliste et s’évertuer à entrer dans le club universel d’excellence (V69, S4) pour que son action et son parcours servent d’exemples à suivre pour la communauté. Il doit donc penser au-delà de sa zone de confort, de sa communauté géographique ou sociologique, de son cercle d’influence immédiate, il doit s’ouvrir à d’autres qui auraient besoin de son aide, de son concours, de ses pensées et prières et ne pas sous-estimer une telle contribution. Le Prophète a reçu l’ordre de demander à Allah pardon pour ses propres pêchés, et en même temps pardon pour les pêchés de tous les croyants et croyantes (V19, S47). Il incluait ainsi dans ses formules d’invocation tous les membres de ce club de vertueux où qu’ils puissent être (la formule du Tahiyya qui clôt la salàt avant le Taslima). Cette dimension de la construction dira l’Imam englobe la réconciliation entre des croyants tiraillés ou en conflit, le rappel des recommandations de Dieu, l’enseignement de la Sunna, la démonstration par l’exemple, l’humilité dans le partage, mais surtout la conscience permanente du bien collectif.


Construire pour l’au-delà – Le poète Arabe a chanté qu’il n y a point de demeure pour le fils d’Adam après la mort autre que la demeure qu’il s’est construite avant sa mort. Combien de fois Allah a alerté que cette vie d’ici-bas était un mirage, un conglomérats d’acquisitions non durables, une tromperie d’apparences et de parures, une course à l’accumulation futile de richesses (V20, S57) – et que la vraie vie est celle après la mort. Les Vertueux justement ont choisi cette vie de là-bas, sans oublier qu’il ne leur est donné de construire leur condition future que dans cette vie. Et dans cette construction pour le futur du futur dira-t-il, les meilleurs ingrédients sont immatériels. Il s’agit de la pureté de l’intention, de la sérénité du cœur, de la paix de l’esprit, du recours à Dieu. ingrédients que le jeune Imam Abou Assia a justement abordés à Genève, non sans rappeler que les œuvres (constructions) des devanciers sont énormes malgré la petitesse de leur matériels et investissement, simplement du fait de la pureté de leur intention et de leur esprit positif.


Construire en faveur des autres – Tout conseil, tout appel, tout acte, toute offre, tout sacrifice ou aumône doit être fait uniquement pour servir Dieu, sans rechercher la moindre récompense, mention ou même rétribution des autres (V9, S76). Allah a Enseigné au Prophète LA méthode en la matière, c’est l’approche par la sagesse et par l’exemple (V125, S16). Là aussi, avertit-il, il y a des risques d’excès à suivre le modèle. Evitons dira l’Imam de vivre de la religion de Dieu, faisons vivre la religion de Dieu, évitons de profiter des autres, faisons profiter les autres de nous, évitons de réclamer reconnaissance, reconnaissons pour chacun sa valeur, évitons de penser du mal des autres, en lieu et place, revisitons tout le mal que nous ne cessons de faire, ne soyons pas dans une pente négative et non réceptive, ouvrons notre cœur et esprit à la lumière des autres. Ne soyons pas obnubilés par le résultat de ce que nous faisons, efforçons-nous juste de faire avec une noble intention. Ne soyons pas dupes à avoir trop confiance à la magnanimité de Dieu, Dieu n’aime pas une telle attitude (V99, S6). Ne soyons pas obsédés à devoir indiquer à chacun le chemin à prendre, demandons souvent (comme le prophète Mûsà) aux autres censés ignorer quel chemin prendre !

La paix sociale conclut-il doit prédominer sur la paix individuelle, mais la paix sociale signifie la paix pour chacun individuellement pris, alors que la paix pour chacun à priori ne signifie nullement la paix sociale. Car fait-il remarquer, Allah Rappelle qu’une des raisons de son châtiment à l’encontre de certains peuples sont le fait d’agissement de certains individus contre la paix sociale. Ils ont détruit au lieu de construire (Vs 6-13, S89).

Puisse Allah nous Armer afin que nous soyons des constructeurs et constructifs - et non des fossoyeurs sauf du mal…A propos de constructeur et de fossoyeur d’ailleurs, la remarque de Cheikh Seydil Hadj Malick dans le Kifàyatur-Ràghibîn est à (re)méditer – Tu verras mille constructeurs qui ne pourront rien bâtir du fait de la puissance d’un seul démolisseur…qu’en sera-t-il alors pour un seul constructeur qui s’efforce de bâtir et derrière s’acharnent mille démolisseurs…

Best Zyars en ce Nisf-Cha’bàn qui annonce le Ramadan dans 15 jours ISA.

Pour ceux qui sont dans l’hémisphère Nord et proche des pôles comme à Stockholm ou Oslo, cela va être un vrai défi de devoir observer abstinence pendant 20heures sur 30 jours…A Genève, ce sera en moyenne de 4h à 21h 30, soit 75% du temps (Iftàr, prière, nawàfils, sommeil et récupération compris) quotidien.

Toutefois, le Prophète avait rassuré Seyyidatuna ‘Aicha que la rétribution est proportionnelle à l’effort et à la pénibilité - alors que Seydinà ‘Umar lui aimait le jeûne en période de dureté (chaleur/été).

Al Amine.

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VIDEO - Serigne Sidy Ahmed Sy Djamil : La Dimension Spirituelle de la Prière - Conference à l'ENDSS (UCAD)

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JOURNÉES ANNUELLES DU DAHIRA KHAYRI WAL MINATI DE BAOBAB : Les 20 , 21 et 22 Juin 2014

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ASFIYAHI. ORG - La Conférence Annuelle du Dahira Khayri Wal Minati de Baobab est l'un des événements les plus populaires de la Hadara Tidjaniya de Dakar. Prévue les Vendredi 20, Samedi 21 et Dimanche 22 Juin 2014 aux allées Seydou Nourou Tall en face de la grande mosquée Amitié Baobab Karack , ce rassemblement verra la participation de milliers fidèles sous la présence effective de Serigne Moustapha Sy Ibn Serigne Abdou Aziz Sy AL Amine , a annoncé son Président Imam El Hadj Khalifa Ababacar Ndiaye .
JOURNÉES ANNUELLES DU DAHIRA KHAYRI WAL MINATI DE BAOBAB : Les 20 , 21 et 22 Juin 2014
Créé en 1993 avec comme guide moral Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine qui a lui même donné le nom , le Dahira n’était composé que de femmes. C'est en 2010 que Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine a redonné "Ndigeul" aux responsables du Dahira d'y intégrer les hommes et surtout la jeunesse des Sicap , Amitié Baobab , Karack et Grand Dakar. Aujourd'hui , ce dynamisme et cette détermination a fait naître en eux le désir de s'unir dans la fraternité, puisé de la perception de leurs chers parents.

Dans le cadre de son programme de formation et d’éducation islamique , le Dahira déroule tous les dimanches sous la supervision de l'Imam Ousmane Diop de la Zawiya EL Hadj Malick Sy de Dakar d'Ibrahima Kouadio et du Président Imam Khalifa Ababacar Ndiaye , un programme pédagogique adapté aux réalités de l’époque allant à l'organisation de Récital du Saint Coran , Cours de droits Islamique , causeries à thème dont l'objectif est de réarmer moralement ses membres et sympathisants. Mieux, il s’agit de porter le combat culturel dans le souci de contrecarrer les tentatives d’assimilation et d’acculturation du jeune musulman et de faire obstruction à toute persuasion contraire aux principes salutaires de l’islam. Pour ce faire le Dahira Khayri Wal Minati de Baobab se propose par l’information objective, d’offrir aux jeunes musulmans, les instruments culturels et religieux nécessaires afin de se prémunir dorénavant des virus idéologiques qui sont facteurs de perdition, de perversion et de déracinement.

L'activité sociale n'est pas en reste , selon le Président , le Dahira organise périodiquement des activités sociales pour soutenir et assister les nécessiteux qui sont dans le besoin , cela dans la discrétion comme enseigné par Seydil Hadj Malick Sy (RTA).

De ces journées, les organisateurs comptent vulgariser l’œuvre de Cheikhal Hadj Malick Sy (RTA) ainsi que ses Héritiers notamment Cheikhal Khalifa Aboubacar SY , et toute la famille Sy , pour un Islam mieux compris pour être mieux vécu.

Rendez vous est donc pris le Dimanche 30 Juin 2013 aux allées Seydou Nourou Tall en face de la grande mosquée Amitié Baobab Karack .

Au programme

Vendredi 20 Juin :
• Lecture du Coran à 10H
• Hadaratoul Djoumouha à 17 :00 sous la direction de Seyid Ahmed SY à la grande Mosquee de Amitie-Baobab-Karack

Samedi 21 Juin :
• Journée de consultation gratuite à partir de 09 :00 à la grande Mosquée de Amitie-Baobab-Karack
• Exposition sur la vie et l'œuvre de Seydil Hadj Malick SY (rta).

Dimanche 22 Juin :
Conférence animée par Serigne Mouhamadou Moustapha SY Al Abdou avec pour thèmes : « Revivifier le patrimoine culturel et intellectuel de la Tijianiya » et « Responsabilité de la jeunesse ». Mis en place 16 :00.

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Journées Cheikh Ahmed Tidjane Chérif à l'ENDSS de l'UCAD sous la présidence de Serigne Sidy Ahmed Sy Djamil , Samedi 21 juin 2014

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Journées Cheikh Ahmed Tidjane Chérif à l'ENDSS de l'UCAD sous la présidence  de Serigne Sidy Ahmed Sy Djamil ,  Samedi 21 juin 2014
Sous l'égide de Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Maktoum , Khalif General des Tidianes et de l'ensemble de la famille de Seydil Hadj Malick SY rta , sous la présidence d'honneur de Serigne Habib Sy Djamil , sous la présidence effective de Serigne Sidy Ahmed Sy Djamil , le Dahira Moutahabina Filahi de l'ENDSS serait très heureux de vous compter parmi ses invités à l'occasion de ses journées culturelles dédiées au venere Cheikh Ahemd Tidjany Cherif rat prévues le VENDREDI 20 ET SAMEDI 21 JUIn 2014 .

AU PROGRAMME

Vendredi 20 juin 2014

17h 30 : Hadratoul Djouma

Samedi 21 juin 2014

09h 00 : Récital de coran
11h 00 : Petit déjeuner (lakh)
12h 00 : Prestation du Dahira
14h 15 : Prière de Tisbar
14h 30 : Déjeuner
15h 30 : Chants religieux
16h 00 : Conférence animée par Serigne Sidy Ahmet SY Djamil sur le sens du Zikr
19h 30 : Prière Timis
20h 00 : Diner



VIDEO EDITION 2013 - La Dimension spirituelle de la Prière
Journées Cheikh Ahmed Tidjane Chérif à l'ENDSS de l'UCAD sous la présidence  de Serigne Sidy Ahmed Sy Djamil ,  Samedi 21 juin 2014



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11EME EDITION DES NDOGOU DE SOLIDARITE DU DAHIRA ASFIYAHI - Thème de l'année : La place des Handicapés dans la Société

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Le mois béni de Ramadan demeure la haute saison de la solidarité musulmane pour promouvoir la justice sociale, l’équité et la fraternité et contribuer aussi à la lutte contre la précarité.
11EME EDITION DES NDOGOU DE SOLIDARITE DU DAHIRA ASFIYAHI - Thème de l'année : La place des Handicapés dans la Société
Fidèle à une tradition solidement établie depuis 1996, dans le cadre de son programme Socio-Humanitaire, l’Association Sénégalaise pour la Formation Islamique et l’Action Humanitaire (ASFIAH), démembrement du Dahiratoul Asfiyahi de Dakar Plateau, organise la 11éme édition des "Ndogou de Solidarité”, Ramadan 1435/2014. Le thème de cette année est : La place des Handicapés dans la Société.

Comme chaque année, l’association compte distribuer des milliers de secours ramadan aux plus démunies à travers les artères du centre ville de Dakar, les Mosquées, les Hôpitaux et les prisons. Des Points Ndogou seront installés devant la Zawiya El Hadj Malick Sy de Dakar , Rond Point du Marché Sandaga et Hôpital le Dantec.




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INSTITUT ISLAMIQUE EL HADJ MALICK SY DE TIVAOUANE : Journées du Parrain , Mercredi 25 et Jeudi 26 Juin 2014

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INSTITUT ISLAMIQUE EL HADJ MALICK SY DE TIVAOUANE : Journées du Parrain , Mercredi 25 et Jeudi 26 Juin 2014
Sous l'égide du Khalif General des Tidianes Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Maktoum , sous le Parrainage de Serigne Abdoul Aziz Sy AL Amine, sous le haut patronage de toute la famille de Seydil Hadj Malick SY (rta), l'équipe pédagogique , les élèves , et l'association des parents d'élèves de l'institut Islamique El Hadj Malick Sy de Tivaouane , vous convient aux journées du Parrain qu'ils organisent ce Mercredi 25 et Jeudi 26 Juin 2014 à Tivaouane.

AU PROGRAMME
Mercredi 25 juin 2014 8h – 9h Ouverture et lecture du Saint Coran
9h – 13h Consultations médicales gratuites
PAUSE DEJEUNER ET PRIERES
15h 30 - 16h 30mn
16h 30 - 17h 30mn
17h 30 - 18h
Final du Génie en herbe
Prestation de la troupe théâtrale de l’école
Taalif (Poésie)
Jeudi 26 Juin 2014 8h 30mn - 9h 30mn Concours de récital de coran
 
9h 30mn – 11h
11h 30mn – 13h
Le comportement du jeune musulman en quête de savoir
Le jeune musulman face aux défis des technologies de l’information et de la communication.
PAUSE DEJEUNER ET PRIERES
15h-15h 10mn
15h 10 – 16h
16h – 18h
Mot du Directeur
Cérémonie de Distribution des Prix et Cadeaux
Communication sur Seydil Hadji malick Sy (RTA) modèle du Jeune musulman en quête de savoir par Serigne Mbaye Sy Abdou.
Bénédiction de Serigne Abdoul aziz Sy Al Amîne.


INSTITUT ISLAMIQUE EL HADJ MALICK SY DE TIVAOUANE : Journées du Parrain , Mercredi 25 et Jeudi 26 Juin 2014

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