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Serigne Babacar SY Djamil inhumé à Tivaouane: Qui était ce Fils de Seydi Djamil ?

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Serigne Babacar SY Djamil inhumé à Tivaouane: Qui était ce Fils de Seydi Djamil ?
ASFIYAHI.ORG - Né en 1949, Serigne Babacar Sy Djamil est le deuxième fils de Serigne Moustapha Sy Djamil (rta), après Serigne Mansour Sy Djamil. Il a fait ses humanités à Saint-louis, avant d’aller poursuivre ses études en France en compagnie de son frère Serigne Mansour.

Dès son retour au Sénégal, Diplôme en Informatique en poche, il intégra jusqu’à sa retraite la D.T.A.I du Ministère des Finances (Direction du Traitement Automatique de l'Information).

En effet la DTAI a été le vivier informatique national pour avoir initié et pourvu en compétences et dispositif intelligent la banque centrale, les grandes banques et les grandes sociétés privées et parapubliques du Sénégal.

Connu pour sa discrétion et son attachement aux relations familiales, Il épousa sa cousine Sokhna Khady Sarr , fille de Sokhna Safiétou Sy Bint Serigne Babacar Sy, et laisse derrière lui quatre (4) petites filles.

Ce Mercredi matin, c’est une foule immense qui a accompagné de Dakar à Tivaouane Serigne Babacar Sy Djamil dans sa dernière demeure au cimetière « Xalkhouss » de la Ville sainte, en présence de toute la famille de Seydil Hadj Malick Sy (rta), parents et amis.

La levée du corps a été présidée a l’hôpital de Grand-Yoff par Serigne Maodo Sy Dabakh. Son grand ami , l'ancien ministre Yero Deh était aussi présent au CTO. A Tivaouane, la prière mortuaire a été dirigée par Serigne Babacar Sy « Ndiol Fouta », devant la Mosquée de Serigne Babacar Sy , en présence de Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine , qui a également accompagné son neveu jusqu’à sa dernière demeure.

Les condoléances sont reçues à la Medina rue 15, chez Serigne Babacar Sy (rta), derrière la résidence de Thierno Mountaga Tall (rta).

Paix à son Âme.

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DIRECT DU MIN'BAR : Vendredi 14 Novembre 2014 - 20 Muharram 1436: Devrais-je être Reconnaissant (Obligation) ou Ingrat (désobéissance) – V40, S27?

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Cheikh Sofiane dans une interprétation inédite du V. 36 de la S.9, a rappelé le statut des 4 mois sacrés cités par le Qur’ân dans le dit verset, qui étaient les moments choisis par les polythéistes Arabes avant l’Islam pour observer un répit dans les conflits armés. Ce répit n’était qu’une occasion pour s’adonner de multiples actes de perversion, et dans une confusion totale. En détaillant surtout le rétablissement par Allah de l’ordre en fixant ces mois sacrés dans le calendrier, il a relevé l’alerte de ne pas être dans le préjudice durant ces mois tel que mentionné à la fin du Verset. Toute connaissance des enjeux de ces mois sacrés dira l’Imam participe de la Religion immuable (Dînul Qayyim), donc une obligation pour le croyant d’acquérir. Faute de quoi la négligence de n’apprendre les lois et prescriptions de la religion devient un énorme préjudice – ce dont Allah nous Défend.
DIRECT DU MIN'BAR : Vendredi 14 Novembre 2014 - 20 Muharram 1436:  Devrais-je être Reconnaissant (Obligation) ou Ingrat (désobéissance) – V40, S27?
A l’opposé du préjudice, la gratitude que Imam Salih Ibn Muhammad Talib à Makkah, a parcourue sous diverses approches dans le récit des Prophètes. Attention dira l’Imam à la négligence à omettre la mention de la reconnaissance - et qui devient donc pire qu’ingratitude, exposant les communautés à une sanction divine (V.7, S.14). Le prophète invoquait Allah de ne pas l’éprouver de la négligence de la mention de Ses faveurs et bénédictions...A sa suite, nous devons adopter ces formules, qui d’ailleurs meublent diversement l’histoire de tous les prophètes et qui donc plus que formule, doivent intégrer l’héritage de l’espèce humaine dans les expressions du cœur, de la langue, des sens et des organes (Le Prophète dans le Sayfiyyu).

Si vous tentez de quantifier l’étendue de mes bénédictions, vous n’y arriverez pas…Il est établi que l’Homme est à la fois injuste et ingrat (V.34, S.14), alerte ne peut être plus explicite, et pourtant Allah précède cette alerte par un rappel dans le même verset qu’Il nous a gratifié de tout ce que nous lui avons demandé…CQFD, car si cela n’était pas le cas, nous ne serions pas en vie pour exprimer une requête à son endroit. Or l’étroitesse de vue de l’homme et son ignorance jusqu’à ce qui le sauvegarde l’expose à des désirs autodestructeurs. Allah Veille donc à filtrer ces invocations mal orientées mais perçues sous une fausse impression comme bien (V11, S17).

Et l’Imam de s’arrêter un instant sur une sorte de démonstration par l’absurde, en citant quelques-unes de ces bénédictions qu’Allah Octroie dans les plus subtils détails, à l’insu ou à l’inconscience du plus attentif d’entre nous. Allah a Créé, et Sa création revêt une multitude de formes, car touchant les matières toutes premières, les matières semi-finies, les matières finies non manipulables et les déterminants de la vie que nous ne puissions influencer (gravitation, photosynthèse). Allah Oriente par la faculté intellectuelle (fonctionnement) après avoir guidé différemment par l‘intelligence (primo nature) et qui permet à l’être de mener une vie sécurisée au milieu de dangers permanents (physique, chimique, électrique, autres) en distinguant ce qui le préserve de ce qui l’anéantit (V.10, S.90). Allah Réunit (V.11, S.30) les éléments essentiels à la vie, puis les Désunit (cycle de l’eau, pluie, évaporation, pluie) pour faciliter le développement et Il Entretient ces mécanismes dans une multitude de séquences que nous n’avons pas fini de découvrir (prix Nobel de Physique 2013 sur le Boson de Higgs)…la liste serait illimitée dans ce que Allah Embellit (prairies, montagnes et lacs), dans ce qu’il Octroie (souffle de vie et subsistance), dans ce qu’il Administre (équilibres macro comme micro), dans ce que nous ne saurons percevoir (V.8, S.16).

Et dans ce foisonnement de bénédictions jusqu’à Son Pardon de notre négligence et Sa miséricorde envers nos dérapages (V.18, S.16), celles dont nous n’avons aucune conscience sont encore plus importantes en magnitude (cycle de l’eau, processus de maturation de millions d’espèces végétales et animales ou encore la création cosmique qui gouverne l’expansion de l’univers) et en teneur (biochimie du sang et fonctionnement physiologique de la digestion et de l’influx nerveux de millions d’espèces animales). Et voilà pourquoi le Prophète avait conseillé que la gratitude, la mention de la reconnaissance à ces innombrables bénédictions représente la moitié de la pratique religieuse ! Il avait enseigné cette formule à Mu’àz – (Seigneur, assistes-moi à ton évocation, à ta reconnaissance et à parfaire ton adoration). Simplement parce qu’en se concentrant sur ces mécanismes à travers le Zikr (évocation), la reconnaissance et l’adoration, on trouve des raccourcis inattendus au Tawhîd, à la Foi, à la Soumission et vers la Pureté et la Certitude, telle est la pyramide de l’adoration. Que nous arriverait-il donc de zapper la mention des bénédictions d’Allah en guise de gratitude et de reconnaissance de ses immenses faveurs…si ce n’est de l’ingratitude, caractère de l’espèce humaine (V.54, S.18).

Allah Rassure pourtant de la rentabilité inestimable de la gratitude et de la reconnaissance de ses bénédictions, car elle nous vaut le développement, qu’ individus comme communautés fixent comme objectif permanent. Hassan Al Basary avait dit entre la mention de la reconnaissance des bénédictions d’Allah (en guise de gratitude) et l’invocation (requête adressée à Allah), il préfère la première. Et ses partisans de s’étonner de ce qu’il interprète les deux comme mutuellement incompatibles, car le croyant peut bien bénéficier des deux en même temps. Son argument est que la première lui garantit déjà une croissance dans ce qui lui convient (V.7, S.14) - donc qu’il agrée déjà – alors que l’invocation est justement un risque (V.11, S.17) et nul ne sait vraiment si le résultat le conduit à la reconnaissance ou au regret ! Combien d’invocations non agréées ont fait l’objet de soulagement après constat que l’acceptation par Allah serait une catastrophe ?

Et dans le parcours des différentes expressions de la reconnaissance, l’Imam rappelle quelques enseignements subtils du Qur’ân tirés des récits des prophètes…savourez !

1. Allah vous a Sorti du ventre de vos mamans, vierges de connaissance, Il vous Octroie des instruments de perception – ouïe, vue, cœurs (au pluriel!), pour que vous démontriez de la reconnaissance (V.78, S.16). Donc, nos instruments de perception ne sont à l’œuvre agréée que s’ils expriment en permanence la reconnaissance légitime à Allah. Il y a dans cette formulation une invite à la réflexion de ce que nous faisons avec nos organes…comme avait conclu le Prophète Sulaiman (titre de ce DdM) en se posant la question dois-je rendre grâce ou dois-je me rebeller (par ingratitude, V.40, S.27) ?

2. Dans le récit de Seydinà Nûh, Allah le mentionne (V.3, S.17), parmi l’élite des partisans de la reconnaissance profonde sans référence à quelque bénédiction pour ancrer la reconnaissance dans le devoir envers Allah (Hadith par surcroit) ; et pourtant dans le récit de Seydinà Ibrahim, la formule anticipe le devoir de reconnaissance suite à une bénédiction spécifique…la floraison des récoltes (V.37, S.14).

3. Dans le récit de Seydina Dawûd et de Seydinà Sulaiman, il y a encore cette élégante formulation de rendre grâce à Allah pour la faveur qu’Il leur a octroyée tous les deux de la prophétie (V.15, S.27), qui suffit en soi de privilège au sein de l'espèce humaine. Là aussi, c’est une invite à la reconnaissance, car quel que soit notre statut et nous nous plaignons injustement ou par inconscience, Allah nous a favorisé par rapport à bien d’autres.

4. Dans le récit de Seydinà Yûsuf, ce dernier liste d’abord toutes les faveurs que Allah lui a accordées (Vs100-101, S12) dans son époque, au sein de sa famille, dans sa communauté et surtout dans l’héritage prophétique, alors que son itinéraire inclut aussi des épreuves dures (S.12). Il y a là une leçon de ne pas s’attarder sur les épreuves dont certaines à y voir de près constituent des hypothèses à la bénédiction (V.168, S.7), mais plutôt de remarquer la large supériorité des bénédictions.

5. Dans l’enseignement du Prophète Muhammad, S’AwS, il y a surtout la reconnaissance en retour de faveurs explicites (Vs 1- 5, S48)…qui inclut toute la communauté, lorsqu’il passait toute la nuit à adorer Allah dans des nawàfils jusqu’à enflure de ses pieds, Sayyidatunà Aïcha s’étonnait de toute cette peine alors qu’Allah lui a Pardonné tous ses pêchés du passé comme du futur. Le Prophète de reconnaître (Hadith.) qu’il a le devoir de démontrer qu’il mérite une pareille faveur d’Allah…par l’expression de la reconnaissance et de la gratitude au nom de tout son peuple. Et d’ailleurs Allah encourage à la mention explicite et fière de telles bénédictions (V11, S93).

Si la mention de la reconnaissance et la gratitude envers les bénédictions – et le seul fait du souffle de vie suffit de bénédiction – est aussi acclamée par Allah, qui agrée ce geste et rejette l’ingratitude (V7, S39), aussi magnifiée dans le récit des prophètes, aussi exaltée dans les actes d’adoration et de profession (V17, S29), il y a lieu de s’inquiéter de la nature ingrate et caractéristique de l’espèce humaine, qui ignore, omet, oublie, ou même nie la bénédiction d’Allah. Et le premier serment de Iblîs après sa rébellion fut de nous obstruer par toutes les directions possibles les voies de la reconnaissance (V17, S7), voilà pourquoi Allah Met en garde en effet contre l’ingratitude parce qu'étant un pacte avec le diable, et Rappelle dans le Récit l’exemple de ceux qui ont été dans ce pacte sous diverses formes, certains par l’entêtement dans le mal, d’autres par la désobéissance, d’autres encore dans la négation pure ou le mauvais comportement, d’autres dans l’ostentation…à chaque auteur de tels comportements déplorables, Allah a appliqué une sanction à la mesure de la faute (V40, S29) et Allah de conclure que ce n’est point Lui qui leur a fait du tort, mais qu’ils se sont eux-mêmes rebellés et le préjudice s’est retourné contre eux.

Et l’humain peut facilement tomber dans une telle ingratitude sans même s’en rendre compte, mais la pire des formes mentionnée par le Qur’ân est certainement la réponse par la rébellion à la bénédiction divine (V28, S14 ; V71, S16), car l’impact d’un tel comportement s’étend à d’autres acteurs et substitue au devoir collectif de conscience et de vertu une propagation de la mauvaise conduite sur terre (V77, S26). Allah cite donc dans un style narratif (V112, S17) l’exemple de cette cité paisible, qui a bénéficié par son adhésion à sa Voie de sérénité et de sécurité, comme gage de toute sorte de richesses venant de partout, mais qui s’est prise à inverser la tendance, dans la négation des bénédictions – exactement comme Qàrûn avait prétendu en déclarant que (V87, S28) tous ses biens sont le fruit de son œuvre personnelle et de son intelligence – et Allah de les sanctionner non parce qu’ils ont désobéi à Allah, et l’Imam d’insister sur cette nuance, mais parce qu’ils ont nié (par la rébellion) les bénédictions d’Allah. Voilà pourquoi à l’abondance s’est substitué le déficit, à la sécurité, s’est substitué la peur, et à la santé la maladie.

Et Allah de rassurer que ce n’est point Lui qui Punit, mais que le comportement des peuples dans la rébellion et la négation de Ses bénédictions engendrent une semi-automatique sanction. Il suffit de revisiter les récits de ‘Âd, Thamûd, Madyanna…Allah dans un style interrogatif s’étonne ( !) qu’ils aient élu le néant (V67, S29) comme dépositaire de leur foi ou de leur confiance (marchés financiers…avoirs virtuels, usurpation institutionnalisée) et de nier les bénédictions d’Allah (économie réelle des humains reposant sur production de biens et services).

Et Allah Rassure que jamais Il n’a Détruit une cité alors que ses habitants sont dans la vertu…de la reconnaissance et de la gratitude (V.117, S.11), La destruction de nos jours n’est plus spectaculaire dans le genre des récits de ‘Âd, Thamûd, Madyanna, mais elle est à percevoir dans la survenue de la spirale des crises inattendues et qui témoignent du décrochage des indicateurs socio-économiques, qui malgré leur solidité structurelle (OCDE) de plusieurs décennies sont secouées par des à-coups conjoncturels qui produisent chômage, dépression, inflation, déficits, dans des proportions jamais crues - et donc transforment les autosuffisances de jadis en menaces du moment, la sécurité de jadis en insécurité des lendemains, la sérénité naturelle du croyant en angoisse régulière…pourtant Allah propose un pacte (S. 106) – soit que nous lui vouions adoration et qu’il Garantisse notre autosuffisance (au sens multiple du terme) et notre sécurité (au sens multiple du terme). Et donc ne pas signer ce pacte dans un tel contexte, en plus de remettre en cause la capacité de nos institutions à nous garantir une vie équilibrée (pas besoin d’être nantie) et sereine (dans l’équité et la vertu), invite à une relecture du temps (S.103) de ce nouveau millénaire…et le choix est aussi large que les géolocalisations. Ne pas s’adonner à cet exercice encours le risque de récolter du vent au bout de son temps (DdM du 24 Octobre 2014).

Le Temps (quotidien Suisse) n’est pas mal dans ce registre, mais le Temps météorologique doit améliorer notre état d’esprit et être épargné des rebellions inconscientes exprimées à travers les états d’âmes des chroniqueurs de la météo…le Temps, comme rappelé par Allah (Hadithul Qudsiy) est une de Ses innombrables bénédictions, qui mériterait donc gratitude et non infamie…il n y a point de mauvais temps ici comme ailleurs, la grisaille, la neige, le vent, le froid, le soleil, le brouillard, sont tous des bouts de temps, et aucun n’est mauvais en soi…il y a plutôt un mauvais état d’esprit des usagers du temps…changeons notre état d’esprit pour être dans l’air du temps…du temps de la gratitude profonde - que Allah Reconnaît seulement à une infime minorité de ses serviteurs (V.13, S.34)...Maman Umu Kalsum prie toujours de faire partie de cette infime minorité, nous aussi.

(DdM du 08 Novembre 2013 réédité)

Best Zyars d’une partie du monde où le beauté du paysage (mer, fleuve, prairies, montagne, plateaux, flore verdoyante et ressource minières exceptionnelles) contraste avec une pauvreté calamiteuse des populations, amplifiée par une crise sanitaire inédite et menaçante…n’est-ce pas une certaine relecture de la S.106 ?

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SPECIAL - El Hadj Mansour Sy Malick et son Epoque : Vendredi 29 Mars 1957 - Vendredi 29 Mars 2014! 57 ans Déjà!

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Asfiyahi.Org retrace la vie de Cheikh El Hadj Mansour Sy Malick à l'occasion de l'anniversaire de son rappel à Dieu ( Vendredi 29 Mars 1957 - Samedi 29 Mars 2014. Regardez
SPECIAL - El Hadj Mansour Sy Malick et son Epoque : Vendredi 29 Mars 1957 - Vendredi 29 Mars 2014! 57 ans Déjà!
Troisième fils d’El Hadj Malick Sy, Serigne Mansour vit le jour en 1900 à Tivaouane. Très tôt, son intelligence, sa capacité de discernement et sa maturité révélèrent sa très grande envergure. C’est ainsi que son frère ainé, le Calif Khalifa Ababacar Sy l’envoya à la Mecque, pour prier le bon Dieu de mettre fin à la deuxième guerre mondiale. Doté d’une vaste culture, il se fit un point d’honneur de présider des conférences religieuses et de remplir les mosquées d’âmes nouvelles.

Mais le destin, hélas insondable, n’a pas permis aux nombreux talibés Tidjanes de s’abreuver à cette source intarissable que fut Serigne Mansour Sy Malick « Bal Khawmi ». Il disparut en effet le 29 mars 1957, soit quatre jours après le rappel à Dieu de son frère Serigne Babacar Sy. D’aucuns crurent alors que la Tarikha allait connaitre une longue période de léthargie.

Mais c’était sans compter avec la miséricorde divine qui gratifia la communauté Tidjane d’un soufi , imbu de paix sociale , discret et courtois et doté d’une culture encyclopédique pour veiller sur la Tarikha et l'héritage d’El Hadj Malick Sy. Par sa présence rassurante, son attachement à l’esprit et à la lettre du coran et de la sunna , Serigne Abdoul Aziz Sy , affectueusement appelé « Moulaye Dabakh » , a su relever avec beaucoup d’humilité son illustre prédécesseur.

Par la grâce de Dieu , il a réussi la prouesse d’incarner le modèle achevé du soldat de la foi qui a su élever la tolérance et le respect de son prochain au rang de sacerdoce.




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SPECIAL - Serigne Babacar Sy et son Temps : 25 Mars 1957 - 25 mars 2014 , Déjà 57 ans !

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En ce Jour Spécial , Asfiyahi.Org retrace la vie de Cheikhal Khalifa Ababacar Sy en trois Capsules , essentiellement orientés sur : Sa naissance et son éducation , sa Dimension intellectuelle , mystique et spirituelle. Regardez
SPECIAL - Serigne Babacar Sy et son Temps : 25 Mars 1957 - 25 mars 2014 , Déjà 57 ans !


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EMISSION PROFIL: Sur les traces d'El Hadj Abdoul Aziz Sy Dabakh (rta) : Ses Origines , son Éducation , son oeuvre littéraire, ses dimensions sociales et Spirituelles

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EMISSION PROFIL: Sur les traces d'El Hadj Abdoul Aziz Sy Dabakh (rta) : Ses Origines , son Éducation , son oeuvre littéraire, ses dimensions sociales et Spirituelles
EMISSION PROFIL Serigne Ousmane Ndiaye retrace la vie d'El Hadj Abdoul Aziz Sy Dabakh (rta) : Ses Origines , son Éducation , son oeuvre littéraire, ses dimensions sociales et Spirituelles.

Ses Origines
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Son Éducation
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Son oeuvre littéraire, Ses dimensions sociales et Spirituelles
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EMISSION PROFILS - Serigne Mansour Sy Borom Daara Yi : Une Vie au Service de la Transmission du Message Prophétique

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Asfiyahi.Org vous propose de suivre le premier numéro de votre émission "PROFILS" , qui retrace la vie des hommes de notre temps. Ce numéro spécial est consacré à Serigne Mouhamadou Mansour Sy Borom Daara Yi à l'occasion de l'anniversaire de son rappel à Dieu ( 8 Décembre 2012 - 8 Décembre 2013). Borom Daara Yi : Une Vie au Service de la Transmission du Message Prophétique. Presentation : Pape Khalifa Ndiaye / Serigne Ahmed Sarr . Concept & Réalisation : Mame Oumar Ndiaye
EMISSION PROFILS - Serigne Mansour Sy Borom Daara Yi : Une Vie au Service de la Transmission du Message Prophétique

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VIDEO - Entretien Avec Serigne Mansour Sall, Khalif de Serigne Abass Sall sur le Sens de la Ziarra de Nguick et les défis de la Jeunesse Musulmane

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VIDEO - Entretien Avec Serigne Mansour Sall, Khalif de Serigne Abass Sall sur le Sens de la Ziarra de Nguick et les défis de la Jeunesse Musulmane
La communauté des disciples du Serigne Abass Sall célèbre à partir du jeudi 20 Novembre au dimanche 23 Novembre 2014 , la ziarra annuelle de Nguick situé à 41 km de Louga. Cette ziarra ou visite pieuse initiée depuis 1962, dans la dernière semaine du mois de Tamkharite va se dérouler sous la présidence du khalife, Serigne Mansour Sall. Cheikh Abass Sall considérait cette rencontre de Nguick comme « une Fête des âmes », une retraite spirituelle intégrale de retour à Dieu, de ressourcement, d’expiation et de purification de l’âme.

À quelques jours de la célébration de cette Ziarra, Asfiyahi.Org a eu le privilège de s'entretenir avec Serigne Mouhamadou Mansour Sall , Khalif de la Famille de Serigne Abass, sur le sens et la portée de cette Ziarra. Il est également revenu sur les multiples défis à relever par la Jeunesse Musulmane , face au monde moderne. Reportage

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ZIARRA 2014 CHEIKH ABASS SALL A NGUICK (LOUGA), DU 20 AU 23 NOVEMBRE: UNE «FÊTE DES ÂMES» POUR LES FIDÈLES

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La communauté des disciples du Serigne Abass Sall célèbre à partir du jeudi 20 Novembre au dimanche 23 Novembre la ziarra annuelle de Nguick situé à 41 km de Louga. Cette ziarra ou visite pieuse initiée depuis 1962, dans la dernière semaine du mois de Tamkharite va se dérouler sous la présidence du khalife, Serigne Mansour Sall. Cheikh Abass Sall considérait cette rencontre de Nguick comme « une Fête des âmes », une retraite spirituelle intégrale de retour à Dieu, de ressourcement, d’expiation et de purification de l’âme.
ZIARRA 2014 CHEIKH ABASS SALL A NGUICK (LOUGA), DU 20 AU 23 NOVEMBRE: UNE «FÊTE DES ÂMES» POUR LES FIDÈLES
Le village de Nguick (41 km de Louga) sera à partir du jeudi 20 Novembre 2014, le point de convergence des fidèles musulmans pour la grande Ziarra annuelle organisé dans la dernière semaine du mois lunaire de Tamkharite. Pendant quatre jours (du 20 au 23 décembre) les pèlerins vont plonger dans cette ambiance de spiritualité disciples qui a été initié il y a une cinquantaine d’année par Serigne Abass Sall. Cette retraite est surtout ponctuée par des séances collectives et individuelles de récitation du Saint Coran et autre actions de dévotions de grande envergure

Ainsi, quelques 700 à 800 kamils seront ainsi récités au niveau des différentes daaras, mosquées et dahiras à Louga et ailleurs. Sans parler des séances d’invocations des Noms et Attributs d’Allah (Zikr) qui seront exaltés. Une manière de permettre aux fidèles de se déconnecter totalement par rapport aux contingences temporelles. Comme l’avait souhaité le grand érudit Cheikhana Abass Sall.


ZIARRA 2014 CHEIKH ABASS SALL A NGUICK (LOUGA), DU 20 AU 23 NOVEMBRE: UNE «FÊTE DES ÂMES» POUR LES FIDÈLES
Pour l’initiateur, les Journées spirituelles de Nguick sont un hommage à ses illustres précurseurs qui lui ont tracé la voie et qui dorment aujourd’hui du sommeil des justes dans le cimetière du village de Nguick. Il s’agit de son grand-père El Hadj Ahmadou Wade, qui fut l’un des premiers érudits du Ndiambour à accomplir le pèlerinage à la Mecque et qui fut un grand frère pour le vénéré Seydi El Hadj Malick Sy (rta). Sa mère Sokhna Fatou Wade qui, raconte t-on, récitait 20 mille « Salatoul Fatiha » par jour, son oncle Ahmadou Dame Wade ou encore son propre père Serigne Mayoro Sall qui fut un des compagnons Seydil Hadji Malick Sy (rta).

Quant à Cheikhana Abass Sall, il était considéré par les initiés comme un « fils spirituel » d’Aboul Abass Ahmad At-Tidjany (Rta) qui a fondé la Tarikha Tijania. Il est aussi un homme de Dieu et cet éveilleur de consciences qui, par ses immenses poèmes en wolof «Wolofal », a apporté une contribution au combat des grandes figures de l’Islam du Sénégal, contre l’obscurantisme de ses concitoyens. Il devrait quitter ce bas monde en 1990 à l’âge de 81 ans.

Comme chaque année, le khalife Serigne Mansour Sall, entretiendra durant ces retrouvailles, les fideles sur les grandes questions de l’actualité. Il sera aussi un moment de distribution de dons aux nécessiteux.

(Oumar Diaw , Asfiyahi.Org)

ZIARRA 2014 CHEIKH ABASS SALL A NGUICK (LOUGA), DU 20 AU 23 NOVEMBRE: UNE «FÊTE DES ÂMES» POUR LES FIDÈLES

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VIDEO GAMOU DIACKSAO 2014 - Causerie de Serigne Mbaye Sy Abdou , Tafsir Abdourahmane Gaye. Animations: Abdou Aziz Mbaaye

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VIDEO GAMOU DIACKSAO 2014 - Causerie de Serigne Mbaye Sy Abdou , Tafsir Abdourahmane Gaye. Animations: Abdou Aziz Mbaaye
VIDEO GAMOU DIACKSAO 2014 - Causerie de Serigne Mbaye Sy Abdou , Tafsir Abdourahmane Gaye. Animations: Abdou Aziz Mbaaye

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Direct du Min’bar – Vendredi 28 Muharram 1436 (21 Nov. 2014) CE VOILE QUE DIEU DEPLOIE POUR NOUS COUVRIR…

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En marketing, et pour faire bonne figure, on exagère les atouts des produits tout en dissimulant leurs faiblesses. Souvent, les usagers et consommateurs se retrouvent déçus d’avoir cru à ce qui a été annoncé (pack vacances, hôtel, randonnée, pèlerinage), alors que la réalité est vraiment autre. Si la dissimulation de faiblesses et la promotion d’atouts est ainsi une technique de marketing, elle devrait sans puiser dans le mensonge et l’espièglerie, inspirer un meilleur comportement, car quiconque couvre les tares des autres, Allah lui Couvre ses faiblesses (Hadith) et n’eût été la clémence et la bienveillance d’Allah à couvrir tous les jours nos dérapages, fautes et pêchés, nous aurions déjà purgé peine de mort (V45, S35), mais Il nous Accorde un sursis, afin que nous nous reprenions et apprenions à faire preuve de tolérance, de mesure et d’amour du bien.
Direct du Min’bar – Vendredi 28 Muharram 1436 (21 Nov. 2014)   CE VOILE QUE DIEU DEPLOIE POUR NOUS COUVRIR…
Cheikh Mahdi a abordé ce thème complexe et large sur le devoir de taire et de ne pas divulguer le mal des autres et aussi le devoir de ne dire que le bien que nous savons d’eux (V83, S2). Lorsque la question fut posée à Abdullàh Ibn ‘Umar sur ce qu’il retint de l’interrogatoire individuel inévitable du serviteur devant Dieu (V95, S19), il rapporta que le Prophète leur tint ceci – Allah isolera son serviteur derrière un voile et lorsqu’ils seront que deux, Il lui Rappellera ses pêchés dans les détails en lui demandant s’il s’en rappelle, et lorsque le serviteur sera accablé de tant d’évidence de pêchés terribles, et qu’il en déduira qu’il ne peut échapper au châtiment, Allah Viendra à son secours en lui disant – vois-tu, je te les ai Cachés dans la vie lorsque tu les commettais, et aujourd’hui, je vais te les Effacer (au sens de pardonner – V58, S18) ! L’Imam de noter que donc Allah Applique deux faveurs à son serviteur – d’abord le Sitr (cacher aux autres le mal et les déviations qu’il faisait) et ensuite l’absolution des pêchés lorsque le serviteur se rendit à l’évidence de leur accumulation monstrueuse.

Tout descendant d’Adam a sa part de pêchés dans sa vie dira l’Imam et le Prophète l’avait rappelé en disant que l’humain est multirécidiviste de fautes et de pêchés, et que les meilleurs parmi eux sont ceux qui en prennent conscience et se repentent auprès de leur Seigneur. Le pêché étant inspiré de Satan ne doit jamais être commis dans la conscience de faire du mal, car le croyant ne peut se comporter de bonne foi ainsi, mais a la chance d’un Seigneur Pardonnateur de tout (V53, S39). Ainsi donc la faveur d’Allah appliquée à ses serviteurs à leur couvrir le mal, ce qu’ils cachent, leur imperfection, jusqu’aux traits physiques dissimulés sous d’amples habits, mais aussi leur caractère dont certains peuvent se révéler inconvenant est une inspiration à être dans cette dynamique du bien. Le prophète priait Allah de le prémunir contre le faux ami qui lorsqu’il découvre du bien le cache et lorsqu’ils soupçonne du mal le propage ! La plus grande bénédiction de Dieu est donc selon les exégètes cette faveur d’Allah appliquée à tout le monde sans exception, vertueux comme pervers, croyant comme non croyant, homme comme femme, enfant, jeune comme adulte, humain comme animal. En sommes-nous suffisamment conscients ? Le V20 de la S31 l’illustre selon Ibn ‘Abbàs, car les deux termes appliqués à bénédiction – Zàhir et Bàtin – signifient respectivement la lumière de la Foi et la couverture/dissimulation des pêchés. L’un est explicite (Zàhir) et l’autre est implicite (Bàtin), et les deux sont immensément importantes pour l’humain.

La conscience de cette faveur peut donc conduire le serviteur à une conduite de noblesse, à savoir qu’il doit appliquer aux autres ce qu’il espère de Dieu. N’est-ce pas l’alerte que Allah avait donné à Seydinà Abu Bakr ? Du haut de son statut de meilleur parmi les croyants, lorsqu’il avait décidé de renvoyer un de ses employés et de lui couper sa source de revenus. Allah le Rappelle à l’ordre en lui promettant autant d’indulgence et de clémence qu’il serait capable de donner aux autres (V22, S24). Voilà donc la leçon que l’Imam retint que cette faveur d’Allah est une des plus convoitées par le croyant et qu’elle reste accessible à tous à condition que certaines pratiques soient érigées en comportement quotidien.

Eviter de noyer dans la perversion : Allah Déteste que ses faveurs soient ainsi anéanties (V28, S14) par le serviteur qui ne prend pas conscience. Le Prophète a promis que Allah Pardonnera à sa communauté ses fautes et errances sauf celui qui s’enorgueillit de ses pêchés. Celui-là est un allié de Satan qui lui a embelli ce qui est absolument abject et mal (V63, S16) et il s’enlise dans un tunnel long et obscur sans issue !

Protéger sa langue : Le moyen le plus répandu de tomber sous la châtiment disait le Prophète est la langue, car les humains sont prolifiques avec et commettent toutes sortes de fautes, de pêchés et de mal (mensonge, colportage, verbiage, façonnage, médisance, vilipendée, amalgame et confusion entre les autres, raillerie). Préservez votre langue et vous serez à moitié préservé du mal.

Cacher le mal de soi : Lorsque le croyant commet quelque chose de mal, sa première réaction est de se repentir à Dieu – Nul autre que Dieu ne pardonne les pêchés (V135, S3) et Il ne l’a délégué à personne, mais il ne faut donc pas le divulguer, il faut le cacher pour soi, et de ne pas en faire un sujet de conversation. La divulgation de tout mauvais comportement conduit à propager la déviance et la perversion dans la communauté, or, c’est un acte répréhensible (V19, S24). C’est d’ailleurs la principale raison du mal à l’origine des violences religieuses post ère prophétique, c’est que des groupes ne faisaient que propager du mal et de la perversion, méthode typiquement satanique.

Cacher le mal des autres : Celui qui couvre l’autre et ne trahit pas son secret aura bénéficié d’Allah d’une faveur pareille et celle d’Allah est incomparable. Mieux que ne pas se préoccuper du mal des autres, il faut ne dire que du bien des autres comme le recommande le Prophète – Soit vous dites le bien ou vous vous taisez (Hadith) ! Dire du mal des autres n’a aucune utilité, n’est nullement constructif et trahit seulement un état d’esprit de mauvaise conscience et de mauvais caractère. Car celui qui est mal, qui vit et va avec le mal palabre sur le mal et s’égaye du mal.

Abou Taymiya avait fait remarquer qu’il avait rencontré deux communautés – l’une n’avait commis rien de mal, rien de répréhensible, mais s’est mise à parler du mal des autres, alors d’autres qui leur savaient du mal, mais ne l’avaient pas dit, ont aussi commencé à divulguer leurs tares et ils se sont fait que des ennemis. Une autre communauté qui commettait beaucoup de mal et de fautes, mais ne se prononçaient jamais en mal sur d’autres et leur mal leur fut tolérés et cachés et ils se sont fait que des alliés. Ne soyons donc pas parmi ces propagateurs de mal, que ce soit de l’intention, de la communication, ou de l’action, soyons plutôt dans le bien, dans tout bien, et inspirons le bien autour de nous.

Allah dans sa Toute Souveraineté Promet à ceux qui sont attachés au bien, qui protègent leur semblables, qui ne se mêlent pas des affaires des autres pour en dire du mal, que leur pêchés seront transformés en bienfaisance ! Oui, absolument pas qu’ils seront absous, mais que ces mauvaises actions seront substituées en bonnes (V70, S25). Lui Seul Détient le secret de cette transformation et puisqu’Il Est Souverain, mais Il dit clairement que toute expression de biens rapporte bien meilleur et que tout mal ne rapporte que l’équivalent (V89, S27).

La voie la plus sûre de ne pas tomber dans le travers du mal est de se concentrer sur soi, en ayant l’humilité et la sagesse de corriger ses défauts, de soigner son comportement, de recourir à Allah pour qu’Il nous Couvre de son Voile de Suturë, car comme le font remarquer les ténors de la Tyjànya, le Suturë, Allah se l’Est appliqué à Lui-même jusqu’à ce que personne ne l’Ait Vu. Le Sage avait dit à ses disciples que celui qui lèche le pied du plus insignifiant des habitants de la cité vient prendre son héritage, pendant que les autres s’interrogeaient sur qui cela pouvait être, l’un s’est léché son propre pied et a remporté le jackpot !

Cela dit, l’Imam a bien fait de rappeler que ne pas se mêler des affaires des autres, leur couvrir et cacher leur mal n’est en rien incompatible avec la pratique fondamentale de la recommandation du bien et de la défense du blâmable, qui est la marque de fabrique de l’élite parmi les croyants (V110, S3).

Best Zyars

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DMWM AXE EUROPE : Journées d’Etude et de Réflexions à Paris, le samedi 22 novembre 2014, sur « l’Universalité de l’Islam face aux crises socio-économiques »

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DMWM AXE EUROPE : Journées d’Etude et de Réflexions à Paris, le samedi 22 novembre 2014, sur « l’Universalité de l’Islam face aux crises socio-économiques »
La Commission Scolaire et Universitaire du Dahiratoul Moustarchidina Wal Moustarchidaty serait honorée de vous compter parmi ses invités à l’occasion de la Journée d’Étude et de Réflexion qu’elle tient le samedi 22 novembre 2014 à l’IRIS au 2 bis, Rue Mercœur 75011 Paris.

Cette journée est organisée sous l’égide du Responsable Moral Seydi Mouhamadou Moustapha SY Dahiratoul Moustarchidina Wal Moustarchidaty

Thème central :
L’Universalité de l’ISLAM face aux crises socio-économiques


AU PROGRAMME

12h00 Accueil et Cocktail
13h00 Discours d’ouverture
13h30 Thème I : Rôle du Soufisme dans la restauration des valeurs morales
15h00 Pause déjeuner
15h45 Thème II : Le Système bancaire islamique : un remède à la crise
17h15 Discours de clôture

ADRESSE
Institut des Relations Internationales et Stratégiques
2 Bis Rue Mercœur Paris 75011
Metro 9, station Charonne ou Voltaire

CONTACT
Courriel : contact@dmwm.org
Téléphone : 06 99 65 15 50
Internet : www.moustarchidine.org
Facebook : Dmwm Axe Europe
Twitter : @dmwmaxeurope

Pourquoi une Journée d’étude et de réflexion ?
L’Universalité de l’Islam ce sont les musulmans qui en parlent le mieux. C’est pourquoi, la Commission Scolaire et Universitaire (CSU) de France, structure chargée des élèves, des étudiants et des chercheurs du Dahiratoul Moustarchidina Wal Moustarchidaty (DMWM) a souhaité organiser une Journée d’étude et de réflexion le 22 novembre 2014 pour échanger sur l’Universalité de l’Islam face aux crises socio-économiques.

Pourquoi une Journée d’étude et de réflexion ?

En permettant à des universitaires et des chercheurs d’apporter leurs contributions sur la problématique de l’universalité de l’Islam face aux crises socio-économiques, la CSU entend poser les questions et envisage des pistes de sortie de crise. Le format de la journée d’étude permet de mieux exposer les arguments de chacun et favorise l’interaction entre les conférenciers et leur auditoire.

Etudier cette question, c’est faire ressortir les solutions que préconise l’Islam en interrogeant la Coran en tant que Texte régissant l’organisation sociale qu’est l’Islam.

Pourquoi l’Islam alors ?

L’Islam propose un projet de société basé sur la justice sociale. Un de ses principes fondamentaux reste le sens de l’équilibre avec tout ce que cela suppose comme effort : savoir utile, éducation morale, vertu, comportement exemplaire, etc.

Face aux crises socio-économiques qui secouent le monde, les modèles de sociétés qui les ont engendrées peinent à les résoudre. Devant une telle impuissance et une incapacité d’agir, l’urgence nous recommande d’explorer d’autres modèles.

L’Islam a démontré depuis longtemps avec sa justice sociale sa capacité à résoudre les crises invoquées ci-dessus. En effet, il y a une dizaine de siècles, quand l’Occident vivait son moyen-âge, il avait dû recourir au monde musulman qui à l’époque rayonnait par sa culture, son économie et sa science. La renaissance de l’Occident s’est donc fait grâce aux différentes contributions des sociétés islamiques. La Source qui avait permis à l’Occident de résoudre sa crise du moyen-âge, à savoir le Coran, est toujours là, inchangée et intarissable de solutions.

À propos du Coran, un savant nous interpelle en ces termes : « la littérature coranique n’a-t-elle pas permis aux musulmans de se familiariser avec tous les grands systèmes, à la seule condition qu’un souffle divin y soit maintenu ! ».

En invitant à une réflexion autour de l’Universalité de l’Islam face aux crises socio- économiques, la CSU veut provoquer le débat et rompre avec cette idéologie qui coudrait que l’Islam soit un frein au développement et au progrès ; une idéologie qui voudrait aussi que l’Islam soit géolocalisé dans son dogme et dans ses cultes et
emblèmes.


Les principaux axes de la Journée d’étude et de réflexion

Les participants de la journée échangeront autour du Soufisme et de la finance islamique. En effet parmi la multitude de solution que propose l’Islam, nous nous intéresserons aux modèles de société véhiculés par les Soufis, à leur vision du monde et à leur vécu. Nous nous intéresserons aussi à l’alternative que constitue le système bancaire islamique face aux systèmes classiques.

Le rôle du soufisme dans la restauration des valeurs morales

Il s’agira d’interroger les enseignements des soufis d’hier et d’aujourd’hui et d’observer leur comportement afin de créer ou de reproduire des modèles adaptés aux réalités du 21ème siècle.

Le système bancaire islamique : un remède à la crise économique

Il faudra démontrer son statut d’alternative face aux systèmes classiques qui peinent à enrayer une crise qu’ils ont eux-mêmes provoquée.

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MAGAL TOUBA 2014 - Intégralité de la Cérémonie d'ouverture du 2ème Colloque International sur le Soufisme

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MAGAL TOUBA 2014 - Intégralité de la Cérémonie d'ouverture du 2ème Colloque International sur le Soufisme

http://www.asfiyahi.org/video/

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VIDEO - Suivez l'allocution de Serigne Maodo Sy Dabakh au 2ème Colloque sur le Soufisme , organisé en Prélude au Magal de Touba 2014

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VIDEO - Suivez l'allocution de Serigne Maodo Sy Dabakh au 2ème Colloque sur le Soufisme , organisé en Prélude au Magal de Touba 2014

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Le français langue d'islam

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Le français langue d'islam
Je voudrais saisir le moment de la célébration de la Francophonie pour partager cette réflexion. Je le fais dans le seul but de contribuer à rapprocher les musulmans de mon pays et d'ailleurs, à faire tomber ces cloisons d'un autre âge qui se dressent entre musulmans arabophones et francophones. De ce point de vue, on pourrait se départir de cette pensée réactive qui nous empêche de percevoir toute cette potentialité créative que le français nous offre.

Nous savons tous que la plupart des pays de la Francophonie, sont des pays anciennement colonisés. Parmi ceux-ci une bonne partie qui se trouve au Maghreb et en Afrique de l'Ouest, est majoritairement musulmane. Ce sont des espaces où l'islam, avec sa langue génitale l'arabe, a précédé le français et ses éléments culturels. Dans ces pays, l'établissement du français a été perçu comme une agression contre l'islam et contre la langue arabe. Tant et si bien que le français fût considéré - quelques fois à juste titre - comme une langue anti-islamique. Mais aujourd'hui, est-il juste de continuer à le voir de cet œil, à le percevoir comme la langue du diable, de l'antéchrist? Est-il acceptable de le présenter ainsi pour décréter illicite son enseignement, quitte à frustrer nombre d'enfants des bienfaits de l'école et des savoirs qu'elle offre, comme le stipule Boku Haram ou les organisations qui partagent ses vues ? Pour qui suit le dynamisme qu'apporte le français à la propagation du savoir islamique et à la diffusion de sa culture, il serait plutôt juste de dire que le français est une langue d'islam, dans ses dimensions scientifiques, académiques, spirituelles, culturelles et historiques. Même si certains s'y expriment pour diffuser leur haine ou leur méconnaissance de cette belle religion, d'autres en usent pour la diffuser et mettre à la disposition du monde toute la production spirituelle et théologique qu'elle a générée.

L’édition en français facteur de diffusion de l'islam.

Toute langue dans laquelle s'exprime la religion, pour véhiculer ses enseignements, pour défendre ses idéaux, est une langue de religion, de cette religion. Vu sous cet angle, le français est une langue d'islam. Les musulmans arabophones sont les mieux placés pour accréditer cette hypothèse dans la mesure oú, la plupart d'entre leurs élites estiment qu'est arabe tout celui qui s'exprime dans cette langue, la langue du Dâd. Il y a même des hadiths dont il faut vérifier l'authenticité qui accréditeraient cette assertion. Dans tous les cas, parler une langue c'est bien intégrer, ne serait-ce que par la locution, une communauté.

Pourquoi soutenons-nous que le français est une langue d'islam? L'islam est une religion à vocation universelle, fondée par la révélation d'un Livre à partir duquel, des savoirs de toutes sortes ont été élaborés. Or, la vocation de ces savoirs est d'être reçus, appropriés, développés et retransmis par des peuples et des nations autres que le peuple arabe. Dans cette mission, le français a joué un rôle important en véhiculant par la traduction et l'édition un riche patrimoine qui serait resté inaccessible pour une bonne partie des musulmans non arabophones.

Quelques exemples illustrent notre propos. Le domaine éditorial représente un riche champ d'expression de l'islam, de diffusion de ses enseignements, de défense de ses idéaux, et même de clarification de controverse et d'idées reçues ou préjugées. Sur ce champ, la contribution de certaines maisons d'éditions est à citer. En visitant la collection Sindbad de la maison d'édition Actes Sud, on est admiratif et reconnaissant devant son fondateur Pierre Bernard. Ce dernier a contribué, avec cette collection, à exhumer, en tout cas, à déposer sur la natte de l'universel, un nombre considérable de textes relatifs à l'islam, littérature et civilisation confondues, pour montrer que cette religion n'est pas qu'un simple ritualisme sans âme. Elle est surtout une mine de ressources pour l'humanité. La bibliothèque musulmane de cette maison d'édition, nous surprend par la richesse et la diversité des publications parmi lesquelles figurent des classiques du fiqh comme la Risâla de Shâfi'î, des livres de soufisme et de spiritualité comme les traités spirituels d'al-Ançâri, de Kalabâdhî, ou des traités de sciences comme ceux de Râzi.

A côté de cela, les éditions al-Buraq apportent leur pierre à l'édifice par la diffusion des œuvres d'auteurs musulmans contemporains ou classiques. Dans le site de la revue d'études sur l'islam, ''Cahiers de l'islam'', on lit ceci à propos de cette maison d'édition : ''al Bouraq devient alors une passerelle entre Orient et Occident, une voie vers la connaissance de la civilisation arabe-musulmane''. De cette façon, le français, comme d'autres langues certainement, relie les anneaux du savoir islamique à la chaîne de la connaissance universelle et transmet le message décrypté aux peuples et nations qui constituent la cible. Il joue son rôle de diffuseur mais aussi de lien entre les peuples disséminés à travers les espaces géographiques différents, qu'ils soient d'Orient ou d'Occident, sans considération de discrimination d'aucune sorte.

Sur un autre plan, mais toujours dans le domaine éditorial, l'apport du français, à la diffusion et à la connaissance de l'islam spirituel est très appréciable. Ce faisant, il a dévoilé au monde cette riche spiritualité qui se présente comme voie alternative pour accéder à Dieu par la quête de sens à travers la philosophie et la mystique, l'amour et la création du beau, l'ouverture à l'autre, la charité et l'hospitalité. Cette contribution inestimable se retrouve dans l'option éditoriale de la maison d'édition Verdier, par le biais de la collection ''islam spirituel,'' fondée par Christian Jambet. En empruntant cette voie, il refuse d'emprisonner l'islam dans les carcans du juridisme ou les chemins aventureux du politique. Ce qui semble être aujourd'hui le seul visage médiatisé avec les jihadistes, les salafistes de DAESH ou de BOKU HARAM. Dans cette collection, nous pouvons citer l'excellent traité de soufisme d'ISFARAYINI, ''Le révélateur des mystères''. Un beau texte sur l'unicité de Dieu et les subtilités du cœur dans la perception de réalités autres que physiques, traduit par Hermann Landolt.

Traduction et commerce des idées dans les cercles non arabophones

Ces quelques illustrations auraient pu suffire pour démontrer que le français n'est pas une langue anti-islamique comme semblent le croire quelques arabophones radicalisés par des sentiments de marginalisation réelle ou fictive, ou par des islamistes anti-occidentaux qui confondent idéologie et religion. C'est comme toutes les autres langues un moyen de connaissance et de reconnaissance, de connexion avec les savoirs et avec les humains, pour transformer positivement les réalités. Les traductions des deux sources primordiales de l'islam, le Coran et la Sunna authentique du Prophète en attestent. Qui ne connaît pas les traductions de Jacques Berque, de Hamidoullah, de Si Hamza Boubakeur, celle des Deux Saintes Mosquées ou celle encore plus récente Mohamed Chiadmi? En plus de cela, qui ne connaît pas les traductions des œuvres magistrales de Ghazali, en soufisme, de penseurs contemporains comme Qaradawî, Mouhamed Ghazali, 'Aïdh Abdullah Al-Qarni, et d'autres penseurs non arabophones comme Bucaille?

Ici au Sénégal où se tient pour la deuxième fois le sommet de la Francophonie qui honore le catholique Senghor et le musulman Abdou Diouf, sous le magistère de M. Macky Sall, un président de la génération postindépendance, il me paraît important de dépasser cette fiction qui ferait du français la langue des ennemis de l’islam. Si, historiquement le français, langue du colonisateur, a été promu avec l'objectif de réduire l'aura des marabouts et de l'islam, il est aujourd'hui le véhicule de leurs enseignements. Les traductions de Jawâhir al-Ma'ani, de kifâyat al-Râghibîn et de Ifhâm al-Munkir al-Jânî, par le Professeur Ravane Mbaye, lauréat du Prix de la traduction Ibn Khaldûn et Léopold S. Senghor, la traduction de Masâlik al Jinân par Serigne Sam Mbaye, de Minan al-Bâqî par Khadim Mbacke, de Kâshif al-Albâs par Ousmane Kane et d'autres œuvres encore, illustrent la contribution du français à l'universalisation de l'islam. En outre, si les confréries du Sénégal sont si bien connues dans le monde, en particulier dans les régions francophones et occidentales, c'est en partie grâce aux travaux en français, entre autres, dont elles ont été sujets, ici et ailleurs. Alors, peut-on dire que le français est non seulement langue de religion, mais il est langue d'attraction et peut être, d'un point de vue symbolique, langue d'accréditation auprès de l'élite musulmane non arabophone. Il est aussi bien langue d'islam que langue d'islamologie, langue de préservation et de valorisation du patrimoine islamique global et local. Il est langue d'islamophilie, si l’expression peut m’être accordée.

Rappelons-nous les belles envolées de Lamartine ou de Hugo et même le mea-culpa de Voltaire. Celui-ci disait : ‘’j’avais peint Mahomet si méchant que j’en ai eu depuis quelques remords ’’. Quant à Lamartine, dans un lyrisme enjoué mais tout aussi grave de vérité, parlant du Prophète de l’islam il disait : ’’ Il a fondé sur un livre dont chaque lettre est devenue loi, une nationalité spirituelle qui englobe des peuples de toutes les langues et de toutes les races, et il a imprimé pour caractère indélébile de cette nationalité musulmane la haine des faux dieux et la passion du Dieu un et immatériel’’.

Ce que nous avons constaté dans le domaine de l'édition, de la traduction et du témoignage des non musulmans pour une meilleur perception de l’islam, pourrait être dit dans celui des sites sur le web, dans l'espace scolaire et universitaire et dans le secteur des intellectuels francophones musulmans du Sénégal et d'Afrique. Que ce soit le défunt CERID, avec les illustres Dr Ciré Ly, Me Fadilou Diop, Pr Assane Sylla, Pr Makhtar Diouf, Pr Amadou Samb, que ce soit le CIMEF avec Tariq Ramadan, l'UJMMA au Mali ou l’Association des jeunes musulmans de Côte d’Ivoire, le français a servi et sert encore pour démonter que l'islam est une religion de savoirs, d'éthique et de développement, à travers le croisement fécond entre ces deux premiers éléments.

Pour conclure, nous pouvons affirmer que le français a cessé d'être la langue anti-islamique depuis très longtemps, avec la fin de la colonisation. Aujourd'hui, il est une langue qui permet à des peuples différents de se rencontrer dans le savoir islamique, de s'abreuver de ses sources, de s'enrichir de ses trésors et de ses spiritualités pour se connaître et se respecter. A côté de l’arabe, langue de sacralisation de nos rites et dévotions, il contribue à la production intellectuelle et scientifique, à la diffusion des œuvres et à la reconnaissance mutuelle au sein de cette nationalité spirituelle qui englobe des peuples de toutes les langues et de toutes les races, pour parler comme Lamartine. En cela, il est aussi langue d'islam.

ABDOUL AZIZE KEBE
Centre de Recherche Islam Sociétés Mutations
ED-ETHOS/UCAD.


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Direct du Min’bar – Vendredi 28 Novembre 2014 La Vertu de l’Action, Une Spirale propulsive vers le Summum…

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Ne vous méprenez-pas sur le traitement des uns et des autres, il est une loi dialectique que le bien produit encore meilleur et que le mal n’aboutit qu’à l’identique, mais pourquoi est-ce que tout le monde ne croit pas à cette Loi de la nature, loi qui ne devrait souffrir du moindre doute, quel que soit l’instrument de perception – logique, raisonnement, raison ou simple intuition ? Pourtant Allah dans un style interrogatif et surtout pédagogique à l’endroit des mauvais acteurs s’Interroge (V21, S45) – Croient-ils pour avoir choisi le mauvais comportement que je les traiterai comme ceux qui ont plutôt choisi la vertu de l’action - que ce soit dans leur vie ici ou dans leur jugement après la mort -…quelle malhonnête perception de leur part ?!
Direct du Min’bar – Vendredi 28 Novembre 2014   La Vertu de l’Action, Une Spirale propulsive vers le Summum…
Cheikh Atqàny en hôte à Genève ce midi a interpellé le croyant de s’arrêter un instant sur ce Verset qui évidemment dans le standard des secrets de la Parole Divine véhicule bien plus qu’il n’est possible de percevoir. La perception de ceux qui bien armés de leur conscience et de leurs liberté (V10, S90) de choisir entre le comportement vertueux et la mauvaise conscience est tout de même injuste de croire qu’ils auront le même traitement, le même salaire, la même récompense, ou simplement le même statut que ceux qui ont choisi la vertu de l’action. Allah s’Insurge non contre leur choix (V29, S18), mais contre leur malhonnêteté de perception ou de jugement. Car comment peut-on être d’aussi mauvaise foi que de naviguer dans le mal – en violant les ordres de Dieu, en désobéissant à ses prophètes, en faisant du tort aux autres, en omettant d’accomplir ses devoirs religieux, familiaux, sociaux, en s’entêtant dans l’injustice, le tort, le mensonge, la tricherie, tous ces maux sociaux que Allah a clairement Interdits (V33, S7)…et avoir la sérénité d’une vie paisible ici, et d’un jugement serein là-bas ? Ceux qui ont choisi la vertu de l’action dira l’Imam, ce sont ceux-là qui font pencher leur cœur vers l’instigation angélique et non vers l’instigation Satanique (Hadith) - et qui sur les fondements solide de leur Tawhîd et Imàn s’engagent à respecter la religion de Dieu, à travers toutes les obligations, pas seulement d’adoration comme la Salàt, la Zakàt, le Ramadan ou le Hajj, mais surtout au sein de leur famille (soins, amour, provision de sécurité, de sérénité et de bonheur), dans leur communauté (contribution à la bonne émancipation des uns et des autres, prudence de ne pas commettre de préjudice, et offre de ses moyens en faveur du bien vivre en commun), et aussi au cœur de leur société (acteur productif de la nation, membre apprécié d’une famille ou groupe, socle solide de la société dans l’encouragement au bien et dans la défense contre tout mauvais agissement – V71, S9).

L’Imam fera remarquer que ce type d’interrogation pédagogique par laquelle Allah Surprend la malhonnêteté de perception des fauteurs est assez récurrent dans le Qur’ân (V28, S38 ; V58, S40), mais le plus important ajout-t-il, c’est la distinction que Allah Fait des deux vies – ici et l’au-delà. Car, ceux qui croient que la sanction (positive ou/et négative) est différée au jugement devant Dieu doivent méditer la 2ème partie du verset. Et c’est un encouragement supplémentaire à la bonne action et une menace encore plus grave aux conséquences du contraire. Si seulement donc les croyants s’arrêtent sur ce verset et l’analysent, dira l’Imam, ils changeront inévitablement de comportement. Ceux qui étaient dans la vertu de l’action continueront en visant davantage de vertu, alors que ceux qui étaient dans le mauvais comportement rectifieront par peur de s’enliser davantage vers la profondeur de non-retour et par chance de s’être vu tendre une perche.

Allah Est on ne peut plus clair dans les conditions de rétribution de la vertu de l’action. Quiconque accomplit une action vertueuse (V97, S16), qu’il soit homme ou femme, pourvu qu’il soit croyant (mais n’allons pas en juger, cela se passe dans le cœur et seul Allah Sait, surtout au vu de Vs 8-9, S2 !), nous lui garantissons une vie sereine et paisible ici et nous lui réservons une récompense encore meilleure (dans l’au-delà). Cela devrait suffire comme motivation à opter pour la vertu de l’action qu’elle rapporte doublement ici et là-bas. Et si on examine comme nous y invite Cheikh Atqàny le vocabulaire de l’action vertueuse (Al ‘amal Aç-çàlih) dans le Qur’ân, nous serions étonnés de sa prolifération dans le texte Qur’ânique (plus de 50 fois), et ouvrant toutes les portes de convoitise du bien et du beau, ici et dans l’au-delà. Quelques exemples : Ceux-là ne subissent ni peur, ni crainte, ni angoisse, ni inquiétude (V277, S2); Ceux-là se réjouiront de la promesse de leur Seigneur (V122, S4), ceux-là puisent de la force de leur Foi la guidance de leur Seigneur (V9, S10) ; Apaises les du paradis que Je leur ai réservé avec des ressources infinies et à la carte (V25, S2), Ceux-là bénéficieront de la part de Dieu un Amour Divin (V96, S19)…mais le sommet de toute cette chaîne de récompense, c’est le droit d’entrée dans le club des vertueux (V9, S29).

Car en fait la convoitise du croyant culmine en un seul statut, d’entrer dans le cercle privilégié des vertueux et la vertu de l’action y conduit selon la promesse d’Allah. L’Imam de faire remarquer qu’il ne s’agit nullement d’un objectif Everestique, qui est réservé à une élite uniquement ou impossible d’atteindre. Le domaine de définition d’une telle entreprise est aussi large que l’humanité ou la création. La vertu de l’action en soi est déjà une récompense pour son auteur d’agir ainsi dans son environnement pour inspirer le bien, décourager la perversion et le mal, transpirer le bonheur, véhiculer la bonne humeur, bref être un vecteur de vertu et de bonheur, mais en plus, en étant constant là-dans (et c’est là le défi, car il ne s’agit pas d’actes anecdotiques, épars, à une fréquence de un par mois !!!), on s’ouvre les portes des vertueux. Mon Maître Papa Khalifa lors de ses sessions de Tafsîr pendant le Ramdam, chaque fois qu’il s’arrête sur ce terme des Vertueux, faisait remarquer que la conclusion de Dieu dans son éloge de l’excellence partout dans les récits est de dire Innahû minç-çàlihîn… il fait partie du club des vertueux…évertuez-vous à en faire partie ajoutait-il !

Nous sommes donc à y prêter attention embarqués dans une spirale vertueuse qui se nourrit de sa propre matière et qui propulse ses adeptes sur des orbites encore supérieures, car si la constance dans la vertu de l’action ouvre comme dans une spirale logarithmique les portes du club tant convoité des Vertueux, l’appartenance à ce club ouvre le summum des convoitises…la complicité avec Dieu (V22, S42). Et c’est un raisonnement purement mathématique qu’il use ici. Ceux qui obtiennent de Dieu tout ce qu’ils veulent, ce sont Ses alliés (Awliyà) et ce statu d’allié de Dieu (Walliy) est donc accessible à tous, puisque le chemin est bien indiqué, mais il commence par la constance dans la vertu de l’action. Or poursuit-il à l’image du raisonnement de Mu’àz – c’est Allah qui Déclare que ceux qui ont atteint ce statut ont atteint la Faveur absolue (conclusion du V22, S42), la félicité évidente (V30, S45) et la félicité majestueuse, (V10, S85) - Et c’est là où la technique de cascade du Qur’ân fait des merveilles dans l’absolue harmonie des termes. La piété, la faveur absolue, la vertu, la complicité de Dieu se retrouvent ensemble dans ces raisonnements voulant simplement dire une chose…si vous prenez un bout de vertu et qu’elle quel soit entre les milliers qui s’offrent à nous – bonne parole, aide discrète à nécessiteux, élégance envers les parents et la famille, visite aux malades, bon exemple, éducation de sa famille, soins aux siens, partage de ressources, bonne entente avec le voisinage, protection de l’environnement et des espèces, respect des autres et de leur droit à la différence, discrétion et protection du secret sur les affaires des autres, etc. et si vous la poursuivez, elle vous conduira au summum des convoitises…CQFD.

Je n’aurais malheureusement pas assez d’espace pour continuer ce magnifique prêche, mais voici quelques illustrations puisées du Qur’ân de ce que la vertu de l’action peut produire

L’héritage de ce garçon que Allah a sauvegardé à son insu, il le doit à un père qui était cité dans la vertu de l’action (V82, S18)

La sortie de crise des compagnons de la grotte, ils la doivent à une série d’actions vertueuses, mais attention, accomplies pour la face de Dieu uniquement pas pour espérer demain une récompense ou sortie de crise comme dans leur cas précis.

Ceux qui restent dans la vertu de l’action et qui en plus interagissent dans la transparence et dans la persévérance sont indemnes des crises modernes (S103) !

Le seul argument des châtiés le jour du jugement dernier, ce sera de demander à Allah de les Retourner sur terre pour qu’ils s’embarquent dans la vertu de l’Action (V100, S23). Ils ne citeront ni avoir, ni famille, ni héritage, juste le regret de n’avoir pas été dans la vertu de l’action et l’engagement, s’ils bénéficient d’une 2ème chance, d’adhérer à la vertu de l’action…

Seulement, il n’y aura pas de 2ème chance et nous avons toutes les capacités et les dispositions de ne pas faire un mauvais choix et Allah donc nous Avertit en nous rappelant de ne pas nous attacher à familles, avoirs, matérialité au point d’être détourné de son Zikr (Evocation, Religion, Qur’ân,)…et Il Enchaîne en ces termes…Choisissez la vertu de l’action avant que n’intervienne la mort et que certains d’entre vous se retrouveront à dire – Seigneur, m’Accorderez-Tu une rallonge même courte pour que je puisse donner le Sadaqa et que j’adopte la vertu de l’action - mais Conclut Allah, les âmes ne peuvent être prolongées lorsqu’elles arrivent à terme, et surtout que Allah Est Si au courant de ce que vous avez fait (Vs 9-11, S63), c'est-à-dire ce que vous préfériez de perversion, de déviance et de collusion avec Satan au lieu de la vertu de l’action.

Qu’Allah Forge notre cœur dans la Vertu d’intention et qu’elle soit le moteur d’une action vertueuse, fructueuse, productive, utile, mais surtout agréée par Lui…(V15, S46), afin que cela se propage dans les générations de fils en petit-fils et que nous soyons tous cités dans cet exemple du V82, de la S18 au bénéfice de nos descendants.

Best Zyars et encore une fois désolé de ce texte très au premier degré…et donc avec de possibles fautes ou erreurs de langage, grammaire, syntaxe ou simplement de vocabulaire.

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NECROLOGIE - Rappel à Dieu de Serigne Ahmed Sall Ibn Serigne Abass Sall (rta)

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NECROLOGIE - Rappel à Dieu de Serigne Ahmed Sall Ibn Serigne Abass Sall (rta)
La Hadara Cheikhna Abass Sall est en Deuil. Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sall plus connu sous le nom de Serigne Ahmed Sall et fils de Serigne Abass Sall , a été rappelé a Dieu ce Vendredi après-midi , des suites d'une maladie. Ancien Diplomate , Imam Ratib et Président de l’ONG Rassemblement islamique pour la culture de la paix (Ricp) , Serigne Ahmed Sall est reconnu pour ses œuvres dans la promotion de l’éthique et des valeurs islamiques au Sénégal.

Il avait récemment annoncé le démarrage des travaux d’érection d’un minaret dédié aux 99 noms d’Allah, à la Mosquée Serigne Ahmet Abass Sall de Sud Foire , qu'il a lui même construit. Cette œuvre symbolique, première du genre au Sénégal, permettra à la mosquée Aboul Abass de Sud Foire de devenir un lieu de convergence des fidèles musulmans. Il sera inhumé ce même jour , après la prière de Icha (Guèwè), dans cette même Mosquée , Aboul Abass.

Asfiyahi.Org présente ses condoléances au Khalif Serigne Mansour Sall , à ses frères Serigne Cherif Sall , Serigne Abdalah Sall , ses enfants ainsi que toute la famille.

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Démonstration sur le Lavage Mortuaire "Naka Laniouy Sangué Nééw" ( VIDEO)

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La toilette mortuaire est une tradition qui remonte à Adam. Pour les musulmans, c’est une obligation à la charge de toute la communauté. Il s’agit d’un devoir que chaque musulman et musulmane doit à son frère et à sa sœur en islam.
Démonstration  sur le Lavage Mortuaire
Une fois que l’un des membres de la communauté a assumé cette obligation, tous les membres de la communauté s’en trouvent déchargés.

Elle est due à tous les musulmans, même si le corps n’est pas entier. Toutefois, on doit retenir les exceptions suivantes :

1) L’enfant mort-né, dont on n’a pas entendu les pleurs, ou le fœtus avorté. Par contre l’enfant qui a poussé son 1er cri doit recevoir un nom et être lavé ;

2) Le martyr mort sur le champ de bataille à l’occasion d’un combat. Le martyr doit être enterré sans être lavé au préalable, sans qu’on fasse la prière sur lui et dans les vêtements dans lesquels il a été tué.


Il subisse une autre particularité : elle concerne celui qui meurt au cours du pèlerinage.


3) Le pèlerin qui meurt sur les lieux du pèlerinage doit être lavé, mais on n’utilise pas de substance odoriférante. Sa tête doit être laissée découverte au moment de le déposer dans la tombe. Lorsqu’il meurt en état de sacralisation, son vêtement lui sert de linceul.


Ainsi donc, hormis ces exceptions, tous les musulmans doivent être lavés, y compris celui qui aurait été exécuté après avoir été condamné pour meurtre. En effet, même dans ce cas, on doit laver le défunt et faire la prière mortuaire sur lui.

Qui se charge de faire la toilette du défunt, et quelles sont les conditions à remplir par la personne qui s’en charge ?


La personne la plus qualifiée pour faire la toilette mortuaire choisi parmi les personnes pieuses est dans la préférence :

Pour un homme : le légataire, le père, le grand père, puis de proches en proches, ceux parmi ses parents paternels et ensuite parmi ses parents maternels. A défaut d’un homme de sa famille, un homme pieux devra s’en acquitter.


Pour la femme : la mère, la grand-mère, et, de proches en proches, ses parents. A défaut d’une femme de sa famille, une femme pieuse devra s’en acquitter.

Pour un enfant non pubère : il est permis aux femmes de laver le jeune garçon, et permis aux hommes de laver la fillette.

Il est permis à la femme de laver son mari et au mari de laver son épouse.

A ce propos, le Prophète a dit un jour à ،Âïsha : « Si tu mourais avant moi, je te laverais et t’envelopperais d’un linceul ».

Enfin, si une femme vient à mourir seule parmi les hommes en l’absence de son mari ou d’autres femmes, ceux-ci ne peuvent pas la laver. Ils appliqueront la règle du tayamûm (c’est-à-dire le « lavage à sec »), et ce au travers d’une étoffe afin de ne pas la toucher directement.


Il en va de même si un homme vient à mourir seul parmi des femmes en l’absence de son épouse ou d’autre hommes.

Celui ou celle qui se charge de la toilette mortuaire ne peut être qu’un musulman pieux, adulte et conscient. Il doit prendre volontairement la décision d’accomplir ce lavage.

Il est obligatoire que cette personne connaisse bien les règles établies par la Sunna, afin de pratiquer ce lavage correctement.

Avant d’exécuter la toilette du défunt, qui est en réalité une purification rituelle, la personne qui va l’exécuter doit d’abord se mettre elle-même en état de purification rituelle en faisant ses ablutions, étant précisé que, lorsque la toilette est achevée, elle n’a pas à refaire ses ablutions si elle ne s’est pas salie ni éclaboussée.

Il doit s’agir d’un croyant, ou d’une croyante digne de confiance, honnête et discret qui a le devoir de ne pas dévoiler ce qu’il pourrait découvrir au cours de la toilette mortuaire sur le défunt.

Il doit même dissimuler, le cas échéant, les imperfections ou autre choses désagréables qu’il pourrait découvrir sur le défunt, par exemple la noirceur du visage, la puanteur, l’altération d’un membre, la défiguration, etc…

Abû Râfi،, le serviteur de l’Envoyé de Dieu a rapporté ces paroles du Prophète : « Dieu pardonnera 40 fois à quiconque lave un mort et tait ce qu’il a vu ».

Cependant, s’il perçoit sur le mort des ‘signes’, telles qu’une lumière sur le visage, il est recommandé qu’il le fasse savoir : c’est un réconfort pour ses proches.

Celui qui se charge de la toilette doit observer le plus grand respect pour la dépouille du défunt, agir avec douceur et la plus extrême pudeur.

Il lui est recommandé d’invoquer Dieu en faveur du mort pendant qu’il exécute la toilette mortuaire et de se garder de tout bavardage inutile.


Cette toilette doit être exécutée, non seulement dans le respect le plus absolu du mort, mais encore avec précaution afin de n’occasionner aucune souffrance, ni blessure au corps du défunt. Il est d’ailleurs recommandé d’utiliser, dans la mesure du possible, de l’eau tiède pour ces mêmes raisons.





Avant de commencer le lavage :



Etendre le défunt (sur une table ou un banc) et lui recouvrir les parties intimes (du nombril aux genoux) ;


Essuyer le corps pour le débarrasser de toute impureté extérieur avec un linge propre ;


Ne pas couper les ongles, ni les cheveux, ni la barbe ;


Presser légèrement le ventre du défunt pour en faire sortir le cas échéant ce qui y subsiste ;

Puis, pratiquer un lavage des parties intimes (istinja) en faisant couler de l’eau, sans découvrir les dites parties intimes mais en passant sous le drap qui les recouvre avec un gant ou un linge enroulé autour de la main ;

Effectuer la petite ablution sur le défunt, en prenant soin de ne pas faire couler d’eau dans la bouche ni dans le nez du défunt, mais passer 1 ou 2 doigts humides sur les dents et dans les narines ;

Ensuite, effectuer la grande ablution, en respectant l’ordre chronologique et en commençant par le côté droit ;

Il comprend 3 phases :

1ère phase :

On lave tout le corps de la tête aux pieds avec du savon en évitant orsqu'on lave le haut (buste) que l'eau ne rentre par la bouche car ellerisque de ressortir (par l'anus). Pour ce faire, il faut légèrement souleverlebuste au moment du lavage (lorsqu'on lave le visage).

Observation :Pour faciliter la toilette, on pose le corps dans un lieu surélevé.Celui qui lave doit mettre un gant ou utiliser un morceau de tissu, poser un morceau de tissu assez large sur les parties génitales du mort.

2ème phase : Le grand lavage (sangu sett)Cette phase consiste à effectuer sur le mort la grande ablution (sangu sett) avec de l'eau simple.

- nourrir l'intention d'effectuer sur le corps le grand lavage.
- laver d'abord les mains 3 fois
- soulever le buste en l'inclinant vers le bas pour rincer la bouche,
en évitant donc de le faire boire.
- idem pour les narines
- laver le visage 3 fois
- les avant-bras
- la tête 3 fois y compris la nuque
- les oreilles
- les pieds
- ensuite laver tout le côté droit du corps
- puis tout le côté gauche

3ème phase :

Cette dernière phase consiste simplement à rincer tout le corpsavec de l'eau camphrée puis on verse enfin quelques gouttes de parfums sur le corps..

Le linceul (Thiangaï)

* Pour l'homme, 5 pièces (morceaux) de tissu (percale) :
- 1 pièce sert de pantalon
- 1 pièce sert de kaftan
- 1 pièce sert de turban, entourant toute la tête et tout le visage
- les 2 pièces mises l'une sur l'autre (le pan gauche sur le pan droit)
servent à envelopper le corps, on attache ensuite les 2 bouts.

* Pour la femme, 7 pièces sont nécessaires :
-
1 pièce sert pour le pagne
- 1 pièce pour la camisole
- 1 pièce pour le foulard qui enveloppe toute la tête
- les 4 pièces mises ensemble pour envelopper tout le corps ainsi habillé.

Observations :

Une fois le corps lavé, et avant de procéder à "l'habillage", on doit mettre de grands morceaux de coton au niveau des "orifices" du corps ;afin de limiter davantage les fuites ou perte de liquide provenant du corps.

- un morceau de coton est placé sur tout le visage jusqu'aux oreilles
- un morceau au niveau des parties génitales couvrant également les fesses
- on place également un morceau de coton au niveau des articulations (coude, genou)
- on asperge tous ces morceaux de parfum...

Démonstration  sur le Lavage Mortuaire
SourceWeb/ Paradise- islam, Janaza.com, Daara Serigne Mor Diop
Vidéo démonstration osquée de Génnevilliers France

La Version démonstration sur le Lavage Mortuaire en Wolof est en cours d'enregistrmen avec des Profésseurs de Tivaouane. inechâ Allahou

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JOURNEE CHEIKH 1984 - EL Hadj Abdoul Aziz Sy Dabakh chante "Heulmin Sabîline" de Serigne Babacar Sy en Hommage à Seydina Cheikh (rta)

Serigne Habib Sy Malick , Parrain de la 34éme Édition des Journées Cheikh Ahmed Tidiane Cherif (rta): Les 6 et 7 Décembre 2014 à la Grande Mosquée de Dakar

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Serigne Habib Sy Malick , Parrain de la 34éme Édition des Journées Cheikh Ahmed Tidiane Cherif (rta): Les 6 et 7 Décembre 2014 à la Grande Mosquée de Dakar
La 34eme édition des journées culturelles islamiques dédiées au vénéré Cheikh Ahmed Tidiane Chérif (Rta) se tiendront cette année les 6 et 7 Décembre 2014 sur l'esplanade de la grande mosquée de Dakar.

Instaurées en 1981 par le vénéré Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh (Rta), ces journées organisées par la Coordination Tidiane de Dakar constituent l'un des plus grands événements de la Tidjaniyya au Senegal.

Placées depuis 1986 sous le haut patronage de feu Hassan II, roi du Maroc, et de son fils, son successeur au trône, mais aussi sous la présidence d'honneur de Monsieur Macky Sall, ces rencontres seront relevées par la présence effective de la famille de Cheikh Ahmed Tidiane Chérif (Rta) résidant au Sénégal , mais aussi par la participation des Moukhadams de la confrérie, de la Umma Tidjanya, des chefs religieux, des chefs coutumiers et figures du paysage politique.

Au programme :

Samedi 6 Decembre 2014 à 16H :

Cérémonie Officielle d'Ouverture sous la présidence effective de Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine et de Serigne Mbaye Sy Mansour

Dimanche 7 Décembre 2014 à 17H
:

1ére Conference : Par El HAdj Cheikh Tidiane Diallo de Saint Louis, sur le Thème "La Portée Morale et Sociale de la Tidjaniyya à l'Image de Seydil Hadj Malick Sy (RTA)"

2éme Conference : Par Abdelatif Begdhouri du Maroc "

Moderateur : Cherif Maamine Aidara.

ZOOM SUR LE PARRAIN 2014 : LE CULTE DE LA DISCRETION
Serigne Habib Sy Malick , Parrain de la 34éme Édition des Journées Cheikh Ahmed Tidiane Cherif (rta): Les 6 et 7 Décembre 2014 à la Grande Mosquée de Dakar
El Hadj Habib Sy fils cadet de Maodo et de Sokhna Safiétou Niang est né en 1907. Il fut formé à la Zawiya de Tivaouane en même temps que les talibés de son père ce qui lui a valu d'être parmi les meilleurs intellectuels de l'Afrique Noire car détenant toutes les connaissances enseignées à Tivaouane.

A l'image de son père ,El Hadj Habib Sy vivait à la sueur de son front, refusant ainsi de vivre des hadiyas des talibés ainsi il était un grand cultivateur et commerçant.

Sur le plan politique, El Hadj Habib Sy, s'est placé dès le début sous l'obédience de son frère Mansour Sy et accorde toutes ses sympathies politiques au mouvement Socialiste Sénégalais de M. Lamine Gueye. Depuis le décès de ses deux frères aînés, il suit les directives du nouveau Khalife Abdoul Aziz dont il reste le fidèle supporter.

II était modeste, discret et surtout très effacé ou plutôt il savait s'effacer devant ses frères aînés. C'était sa façon à lui d'assumer l'héritage de son père et de renforcer l'esprit d'équipe et de famille si nécessaire à l'unité de Tivaouane.

Ses apparitions furent plutôt rares puisqu'il choisit de vivre souvent à l'extérieur et de consacrer l'essentiel de son temps à prêcher la bonne parole et à cultiver la terre. En cela, El hadji Habib Sy ne faisait qu'emboîter le pas à son père qui développa à Ndianrdé une expérience fort originale : la transformation des talibés en cultivateurs productifs.

Fin lettré comme tous les fils de Maodo, El Hadj Habib ou Thiat, comme aimait à l'appeler affectueusement sa famille, a laissé à la postérité, des écrits de belle facture qui font l'émerveillement des fins lettrés mais aussi la fierté de la grande école de Tivaouane.

Sa vie fut un modèle de droiture morale, de sobriété et d'humilité. Il faut être grand pour donner un tel exemple d'effacement, de dévouement et de dépassement.

El Hadji Habib Sy attaché au culte de l'humilité et de la vérité - qu'il savait dire et au nom de laquelle il mettait un point d'honneur à combattre toute forme d'injustice , a honoré, à sa façon, l'illustre famille à laquelle il appartient et, bien entendu, la Tarikha tidiane dont il fut un serviteur fidèle, dévoué et distingué. Né en 1906 à Tivaouane, il a été formé dans la "daara" de son père, Mawdo Malick SY, qui l'initia très tôt à la mystique tidjane. Ayant assimilé toutes les leçons sans lesquelles aucune ascension vers la sainteté n'est possible, Sergine Habib SY devait entreprendre une salutaire action consistant, au-delà du Sénégal, à porter loin la parole de Dieu. Aussi, il figurait parmi les chefs religieux sénégalais ayant le plus de talibés dans les pays de la sous région.

Serigne Habib SY était partout connu en Afrique de l'Ouest, surtout en Gambie où ses inconditionnels se comptent par milliers. Ceux-ci, comme leurs condisciples sénégalais, voyaient à travers leur guide religieux, un modèle de croyant. En effet, vis-à-vis de Dieu, il avait le souci d'appliquer scrupuleusement les recommandations et d'éviter totalement les interdits.

A l'endroit du Prophète Mouhamed (PSL), Serigne Habib Sy n'a jamais entrepris d'innover dans la Sunna, s'évertuant à observer rigoureusement les enseignements du Meilleur de Tous (PSL).

Fin lettré comme tous les fils de Maodo, El Hadji Habib a laissé à la postérité des écrits de belles factures qui font l'émerveillement des autres lettrés mais aussi la fierté de la Grande Ecole de Tivaouane.

El Hadji Habib SY s'attachait au culte de l'humilité et de la vérité qu'il savait dire au nom de laquelle il mettait un point d'honneur à combattre toute forme d'injustice, à honorer à sa façon l'illustre famille à laquelle il appartenait et bien entendu, la " Tarîqa Tidjane " dont il fut un serviteur fidèle, dévoué et distingué. Sa vie fut un modèle de droiture morale, de sobriété et d'humilité. Il faut être grand pour donner un tel exemple d'effacement, de dévouement et de dépassement. Son rappel à Dieu, en 1992, à Paris, est jusqu'à présent une blessure difficile à cicatriser à Tivaouane. En témoignent les inconditionnels qui, fréquemment, viennent se recueillir près de sa tombe, visiter sa famille et se souvenir. Serigne Habib SY, puisque c'est de lui qu'il s'agit, était la probité faite homme.

De son vivant, le fils cadet de Mawdo Malick a profondément marqué les fidèles qui aimaient le citer en exemple pour ce qui est de la constance et de la permanence dans l'adoration de dieu. Les méditations auxquelles il s'adonnait régulièrement limitaient ses interventions en public. Mais à chacune de ses sorties, Serigne Habib a montré qu'il s'avait bien relayé ses aînés dans la délivrance du message de la maison de Tivaouane dont la préoccupation est d'aimer, de célébrer et de suivre en tout le Prophète Mouhamad (PSL).

(Texte Iba Gueye)

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Direct du Min’bar – 05 Décembre 2014 – Vendredi 13 Safar 1436 – La Corde Solide d'Allah, Tissée de Paix et Indestructible

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C’est l’Ingénieur -Architecte Thomas Andrew constructeur du plus luxueux et plus célèbre Paquebot de l’Histoire qui avait construit ce chef-d’œuvre du Titanic en 1909, et qui obnubilé par le sans précédent déclara que ce bateau est insubmersible et indestructible. Hélas, le bateau heurta un iceberg dans son voyage inaugural entre Southampton en Angleterre et New York le 14 Avril 1912 avant de couler dans la nuit - et le mythe de l’insubmersibilité et de l’indestructibilité tomba (pêché de Hybris dans la la mythologie Grecque). Dans le film qui a retrace les faits en 1997, on découvrit subrepticement dans les dialogues que Thomas Andrew alla jusqu’à dire que même Dieu ne peut pas couler le Titanic ! Ce qui est indestructible, dira Imam El Hadj Khalifa Kébé de Thiès, c’est plutôt la corde solide d'Allah (V 256, S2) et qui n'est rien d'autre que l'Islam, Islam dans ses valeurs premières de paix, de fraternité confessionnelle, de fédérateur des communautés et nations à travers toutes les époques, de concorde des cœurs et de vertu des actions. Il a cité les compagnons du Prophète comme de valeureux exemples d'artisans de la solidification d'une telle corde et rappelé les promesses d'Allah envers les croyants qui s'attachent à sauvegarder cet héritage de Paix ou d'Islam. Il a surtout exhorté à vivifier la valeur de paix de l'Islam, en rappelant que la promesse d'Allah d'entrer au paradis est justement apostrophée par un mot de bienvenue sous forme de paix (V46, S15).
Direct du Min’bar –  05 Décembre 2014  –  Vendredi 13 Safar 1436 – La Corde Solide d'Allah, Tissée de Paix et Indestructible
Allah Rappelle en guise d’alerte le danger qui guettait les diverses composantes de la communauté des croyants lorsqu'à Médine autour du Prophète, la division et les querelles d'antan ont failli annihiler tout le capital amassé sur la Voie unique de l'Islam. Pire précise l'Imam, et illustrant avec le Qur'ân, l'animosité a refait surface et peu s'en fallait que les tiraillements précipitassent les uns et les autres dans le châtiment du feu (fin du V103, S3), mais Allah les en a sauvés pour que chacun se ressaisisse et reprenne une chance de s'agripper à la corde…de la paix. Agrippez-y vous alors tous ensemble dit Allah (1ère partie du V précité) et ne laissez plus jamais les démons de la division semer la zizanie entre vous. Voilà dira l'Imam une alerte que la fraternité dans l'Islam est à la fois une bénédiction de Dieu, mais aussi un chantier en perpétuelle construction, tout comme la paix dira-t-il, qui est le premier sens de l'Islam, même si plusieurs autres sens s’y ajoutent , mais n'est jamais une fin en soi. La paix commence par le cœur assaini de chacun d'entre nous (V143, S7), et s'exporte dans l'entourage immédiat, dans la communauté, dans la nation et entre les peuples pour servir de ciment de développement. Et c'est Allah qui insiste que c'est certes un fait la fraternité dans la foi (1ère partie V10, S49), mais que la culture de sa solidité et de sa vertu nécessite action et interaction de notre part (2ème partie), c'est-à-dire, dira l'Imam avec force, la culture et le culte de la paix.



Le culte dira-t-il, c’est dans sa sauvegarde à l’échelle sociale, la culture, c’est sans son édification entre les nations. L'Imam invite donc les croyants à prendre du recul et revisiter l’histoire dans les conditions de construction de cette fraternité (corde) à Médine avec le Prophète au centre de toutes les convoitises et pressions - immigrés (Muhàjirîn), Résidents (Ansàr), étrangers d'autres cultures (Ethiopie, Perse, Egypte), croyants convaincus des premières heures, adhérents nouvellement convertis, jeunes pris par un certain scepticisme, femmes trop soumises au poids des traditions et en quête de reconnaissance de leurs droits, etc. La méthode du prophète précise-t-il était d'octroyer les mêmes droits à tous sous l'autorité divine de Dieu et d'éduquer le cœur de chacun à battre au rythme de la Foi en Allah pour le bien de tous. Tel est d’ailleurs l’écho qu’en a fait Ahmad Shawqi – Allah au-dessus de toute la création, et les humains sous sa bienveillance égaux en droits, le culte est aisance, le pouvoir est allégeance, les affaires soumises à la consultation, et les droits appliqués dans la constitution.



Cet élan à l'unisson ne doit souffrir d'aucune faille, et c'est ainsi que Allah émet des alertes sur ce qui pourrait la saborder. Ne vous disputez-pas, ne vous tiraillez-pas, au risque de vider la sève de la branche sur laquelle vous êtes tous assis (V46, S8), et raffermissez ensemble votre foi par la patience en comptant sur la magnanimité de Dieu.

Et du prophète dira l'Imam, la communauté a hérité ces valeurs de noblesse qui font la solidité d'une société et d'une nation. Il s'agit de la solidarité dans la vertu de l'action productive (DdM de la semaine dernière), la concorde des cœurs, la concertation pour le meilleur de la société, l'entraide, le tout baignant dans la foi et la piété. Chacun de ces termes ajouta-t-il est une forme de paix, qu'il faut reconquérir, puisque Satan a manigancé pour sortir nos ancêtres (V27, S7) de la demeure de paix (Paradis) et s’est engagé à nous obstruer les chemins de retour (V17, S7), mais Allah nous donne une chance d' y retourner si nous réussissons à reconquérir cette valeur originale de paix à toutes les échelles précitées - individus, familles, communauté, nations et peuples, et ce à travers nos intentions, nos expressions de tous les instants, nos actions et interactions avec toutes les composantes de la création sans exception (sauvegarde de l’environnement).



L'Imam de rappeler que dans ce devoir de reconquérir notre statut d'habitant de la demeure de paix (V127, S7), les piliers standards de l'Islam sont certes des références qui prévalent, mais que ses valeurs sont plus en vue dans la quête de la guidance, guidance qui ne peut être atteinte que selon l'itinéraire de paix (V25, S10). Il s'agit donc de reconstruire notre développement à partir de toutes ces facettes de paix par la lumière de la guidance et qui se manifestent à travers les exigences des sociétés à vocation d’émergence (V57, S10). Les moments durs ne doivent pas masquer la force de la corde qui ne rompt pas ou ne devrait pas rompre précise l’Imam, puisque ancrée dans la Foi et dans l'histoire de la méthode du Prophète de léguer une valeur sûre - celle de se soumettre à Allah et de parfaire son action pour entrer dans la catégorie des bienfaiteurs ou acteurs de paix (V22, S21). Il invita donc chacun à s'approprier ces valeurs dans le quotidien de nos actions et interactions, pour garantir une société paisible, dans laquelle les cœurs sont unis dans la vertu et dans l'élan productif, une société qui reste sur ses gardes pour identifier les germes potentiels de sa diversion et de les neutraliser par le dialogue, le pardon, la concertation, la culture de la vertu et l'instauration d'une justice sociale et équitable (V25, S57).



Il n y a aucun obstacle fera-t-il remarquer, si obstacle il y a, il n'est que par nos égos, notre ignorance des enseignements du Qur'ân, nos mauvais choix de vie sociale et notre faiblesse à assumer l'héritage combien noble et grandiose du Prophète. Si nous sommes attachés à notre bien et à celui de la communauté, il ne devrait pas y avoir de doute sur notre engagement à sauvegarder cet héritage et à œuvrer pour les valeurs qu'il inclut - valeurs résumés dans l'appel de Dieu à ne pas nous disperser et à rester fermes devant l'adversité (V45, S8), or la pire des adversités est le sabordage (et pour rester dans le langage maritime du Titanic !) de la paix. Et c'est ainsi conclue-t-il que le Prophète Yusuf a réussi à ressouder une famille divisée pendant des décennies par la haine, l'envie, la jalousie, et la déviance de l'héritage des prophètes (S.12). Point de vengeance avait dit Yûsuf, il n y a que Satan qui a tenté encore de nous diviser (V100), mais la magnanimité d'Allah, lorsque nous savons la saisir est supérieure aux plans de Satan…et ce geste historique de raviver la paix que le prophète Yusuf a légué à l’humanité est le premier jalon qui a consacré l'émergence de l'Egypte dans un monde en profonde crise économique à l’époque. Comble de paradoxe, l’Egypte retombe aujourd'hui dans les abysses d'une violence inouïe, et qui s'écarte de la marche de l'histoire, dont elle a longtemps été parmi les pionniers.



A l'origine conclut Imam El Hadj Khalifa Kébé, le paradis fut notre demeure (de paix), à la fin, nous y retournerons en paix (V34, S50) selon la promesse d'Allah, ne devrions-nous donc pas établir le pont entre ces deux par toutes les paix possibles, paix des cœurs, paix de l'esprit, paix dans l'expression, paix dans la cité, paix dans les foyers, paix dans les mosquées, paix dans les assemblées et conseils, paix en nous, paix en dehors de nous, paix entre nous, paix comme pain quotidien de notre indéfectible quête de bien (V89, S43).



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