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SOUVENIR - Abdou Latif Gueye Jamra : 5 ans déjà! Retour sur la vie d'un serviteur de l'islam

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SOUVENIR - Abdou Latif Gueye Jamra : 5 ans déjà! Retour sur la vie d'un serviteur de l'islam
Le député Abdou Latif Guèye, décédé accidentellement le dimanche 6 avril 2008 à l’âge de 52 ans sur la route nationale n°1, laisse l’image d’une personnalité engagée qui, la morale en bandoulière, a mené des combats en faveur de l’islam et contre des fléaux comme le sida et la drogue.

Il à été à l’origine d’une loi qui alourdit les peines de prison pour les trafiquants de drogue. Une semaine avant sa disparition, il avait déposé à l’ambassade des Pays Bas à Dakar une lettre de protestation contre la diffusion d’un film (’’Fitna’’) jugé blasphématoire contre l’islam, réalisé par un député néerlandais.

Né le 4 mars 1956 à Dakar, Abdou Latif Guèye est issu d’une des grandes familles lébou de la Région du Cap Vert, de la lignée des "Diassiratoo", il est le fils de l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale, El hadji Abbas Guèye - co-listier de Léopold Sédar Senghor, lors des législatives de juin 1951, et député du Sénégal à l’Assemblée nationale française.

Abdou Latif Guèye a fait ses études primaires à l’école ‘’Paille d’arachide’’ de la Gueule Tapée, ses études secondaires à l’Ecole Fann Résidence, au Collège Médina et au Lycée Van Vollenhoven (actuel "Lamine Gueye"), selon le service de presse de son parti, le Rassemblement .

Lycéen, il a arrêté pour ‘’fait de grève’’. Malgré ce cursus scolaire très perturbé, Latif Guèye fréquente pendant deux ans l’Université de Dakar pour des cours en Capacité de Droit.

Engagé politiquement depuis l’adolescence dans des mouvements clandestins d’obédience marxistes-léninistes, Latif Guèye fut arrêté pour la première fois par la police à l’âge de…17 ans, pour ‘’activités subversives’’.

En 1976, avec des amis, il rejoint le professeur Cheikh Anta Diop, pour la création du ‘’Rassemblement national démocratique’’ (Rnd). En 1982, il se retire de l’activité politique, pour s’investir à temps plein dans la société civile, tout en menant une carrière dans le journalisme.

A cet égard, il effectue plusieurs stages en Europe. A son retour au Sénégal, il travaille dans les première entreprises de la presse privée sénégalaise ("Nouveau Tiers Monde", "Promotion", "Afrique Tribune", entre autres).

En 1983, Latif Guèye crée la ‘’Première revue sénégalaise de dossiers sociaux’’, un mensuel qu’il baptisa du nom de ‘’Jamra’’, avant de devenir, en 1984, rédacteur en chef du journal ‘’Walfadjri’’, alors hebdomadaire.

Pionnier dans la lutte contre la drogue et le sida, Latif Guèye etait le fondateur du premier Centre de Documentation et d’Information sur la Toxicomanie et le Sida (1987). Diplômé du Centre Didro, en France, sur la prévention de la Toxicomanie, il était membre du Conseil scientifique de Sos Drogue International, du Conseil international sur les problèmes de l’alcoolisme et de la toxicomanie, basé en Suisse.

Il etait l’initiateur du premier colloque national "islam et sida", co-président du premier colloque international "Sida et Religion" (1997) et a dirigé, pendant une décennie, la Fédération sénégalaise des Ong de lutte contre la drogue (Fonselud) et le Conseil des Ong de lutte contre le Sida (Icaso-Sénégal).

Abdou Latif Guèye était le président exécutif, depuis plus de vingt ans, de l’organisation non gouvernementale Islamique "Jamra", spécialisée dans la lutte contre les "fléaux sociaux".

En 1999 avec Jamra, il s’engage de nouveau dans l’arène politique et participe à l’avènement de l’alternance politique au Sénégal, en mars 2000. Le 9 mai 2000, il est porté à la tête d’un parti politique, le "Rassemblement Démocratique Sénégalais" (RDS), et a été, de mai 2000 à octobre 2002, conseiller spécial du président de la République du Sénégal, avec rang d’Ambassadeur.

Il avait été relevé de cette position après des accusations de mauvaise gestion et de trafic d’antirétroviraux, qui lui ont valu un séjour en prison pendant 14 mois (à partir de juin de 2003). Il avait dénoncé cet emprisonnement comme une ‘’cabale politicienne’’.

Son état de santé se dégrade, nécessitant une évacuation au Maroc, pour des soins intensifs. En août 2004, la justice sénégalaise tranche en sa faveur. Réhabilité, il reprend ses activités sociales, politiques et professionnelles.

Le 10 décembre 2006, le RDS signe avec le Parti démocratique sénégalais (PDS), un pacte électoral en vue des élections (présidentielle et legislatives) de février et juin 2007. Suite à cet accord, Abdou Latif Guèye est investi sur la liste nationale de la Coalition Sopi 2007. Il entre à l’Assemblée nationale où il est élu le 20 juin 2007 vice-président du bureau.

Sur le plan des distinctions, il est chevalier de l’Ordre national du Lion, Grand prix de l’Année internationale de la Jeunesse en 1985 et lauréat du prix "Compagnon de la Paix" de l’Association pour les Nations unies. Il a publié "Le Gueew", système d’Accueil et d’écoute pour la réhabilitation du toxicomane (1982) et ‘’Programmes de vie’’, réflexions dans une cellule (2005).

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SIRA SUR TFM - Oustaz Pape Hanne recevait Serigne Ahmed Sarr (La vie et l'oeuvre du Prophète Mouhamad(PSL)

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SIRA SUR TFM - Oustaz Pape Hanne recevait Serigne Ahmed Sarr (La vie et l'oeuvre du Prophète Mouhamad(PSL)


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PHOTOS & VIDEOS : Visitez la maison du Prophète (sws) comme si vous y étiez !

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Les photographies suivantes montrent une reconstitution de la modeste maison du Prophète Muhammed (Que la paix et le salut soient sur lui). Le modèle de la maison a été construite pour donner aux gens un aperçu de la façon dont le Prophète (Que la paix et le salut soient sur lui) a vécu. Cette maison est juste une partie d'une exposition importante de la vie du Prophète (Que la paix et le salut soient sur lui).
PHOTOS & VIDEOS : Visitez la maison du Prophète (sws) comme si vous y étiez !
La "chambre" du Prophete (Que la paix et le salut soient sur lui)

PHOTOS & VIDEOS : Visitez la maison du Prophète (sws) comme si vous y étiez !
La première porte d'entrée de la maison du Prophète (Que la paix et le salut soient sur lui)

PHOTOS & VIDEOS : Visitez la maison du Prophète (sws) comme si vous y étiez !
La partie "Cuisine" de la maison du Prophète (Que la paix et le salut soient sur lui)

PHOTOS & VIDEOS : Visitez la maison du Prophète (sws) comme si vous y étiez !
Le toit de la maison du Prophète (Que la paix et le salut soient sur lui)

PHOTOS & VIDEOS : Visitez la maison du Prophète (sws) comme si vous y étiez !
La deuxième porte d'entrée de la maison du Prophète (Que la paix et le salut soient sur lui)


La maison a été reproduit sur des écrits (Hadiths, narrations) authentiques qui décrivent le mode de vie et la maison du Prophète (Que bénédiction et salut soient sur lui).

L'exposition a eu lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, voici une vidéo traduite en français d'un frère qui présente la maison :


Construite en matériaux périssables (torchis et troncs de palmiers), la maison du Prophète (Que la paix et le salut soient sur lui), si elle a bien existé (certains spécialistes en doutent, et préfèrent montrer des liens avec l'architecture anté-islamique pour expliquer la naissance du plan arabe) s'est rapidement dégradée. La grande mosquée de Médine serait actuellement édifiée à son emplacement.

Le plan de cette demeure est très simple : une cour rectangulaire, avec des rangées de palmiers disposées parallèlement au mur qibli et de petites chambres se greffant sur un côté pour les épouses du Prophète (Que la paix et le salut soient sur lui).

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ARCHIVE AUDIO - Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Maktoum (Thies, 1973 au Stade Maniang Soumaré)

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LES ARCHIVES D'AL MAKTOUM VOUS PROPOSENT AUJOURD'HUI D'ECOUTER CETTE CONFERENCE DE SERIGNE CHEIKH , TENUE EN 1973 AU STADE MANIANG SOUMARE DE THIES DEVANT DES MILLIERS DE FIDELES , EN PRESENCE DE SERIGNE ABDOUL AZIZ SY AL AMINE , SERIGNE MAODO SY DABAKH ET SERIGNE PAPE MALICK SY , SERIGNE MOUSTAPHA CISSE PIRE ET TANT D'AUTRES . ECOUTEZ !
ARCHIVE AUDIO - Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Maktoum (Thies, 1973 au Stade Maniang Soumaré)



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Magal de Mbacké Kadior 2013 , Ce Mercredi 10 Avril : Zoom sur Serigne Bara MBACKE Ibn Khadimou Rassoul , Père du Khalif general des Mourides Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké

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Ce Mercredi 10 Avril 2013, la communauté Mouride célèbre l’anniversaire de la naissance de Cheikh Mouhammadou Lamine Bara Mbacké Ibn Cheikhoul Khadim, à Mbacké Cajoor. Cette cérémonie de prières à la mémoire de cet illustre fils de Cheikhoul Khadim se tient sous la direction de son khalife Serigne Cheikh Maty Leye MBACKE et toute la famille de Gouye Mbind. Asfiyahi.org revient ici sur la vie et l'oeuvre du troisième fils de Cheikh Ahmadaou Bamba (rta).
Magal de Mbacké Kadior 2013 , Ce Mercredi 10 Avril : Zoom sur Serigne Bara MBACKE Ibn Khadimou Rassoul , Père du Khalif general des Mourides Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké
Cheikh Mouhammadou Lamine Mbacké, plus connu sous le nom de Serigne Bara, a vu le jour à Touba en 1891. Frère cadet de Serigne Mouhammadou Moustapha Mbacké dont il est de même mère (Soxna Aminata Lô), Serigne Bara est une personnalité très connue du Mouridisme et d’ailleurs.

Comme la plupart de ses frères, le Cheikh le confia très tôt à Serigne Dame Abdou Rahman Lô qui l’initia aux études coraniques. Après avoir mémorisé la Sainte Vulgate, Serigne Bara réalisa la calligraphie du Saint Coran de façon impressionnante. D’ailleurs l’exemplaire présenté au Cheikh suscita sa bénédiction et son agrément.

Après ses études en sciences religieuses auprès de Mame Thierno Birahim Mbacké à Darou mouhty, Serigne Mouhammadou Lamine Bara Mbacké s’installa sur recommandation de Cheikhoul Khadim à Mbacké Kadior, après un bref séjour à Sanoussi.

Le village de Mbacké Kadior situé dans le département de Kébémer, dans la région de Louga du Sénégal, est un symbole historique dans l’hagiographie du Mouridisme, car c’est de là que démarra la mission du Cheikh dans la réhabilitation des valeurs authentiques de l’Islam et du pacte d’allégeance, suite à sa rencontre avec le Prophète Mouhammed (PSL). Ce fut la naissance du Mouridisme en 1301 de l’hégire (1883).

Le séjour de Serigne Mouhammadou Lamine Bara à Mbacké Kadior constitue un repère dans sa vie et les nombreux témoignages de ses contemporains sont révélateurs sur le charisme du saint homme.

Ainsi, nous retenons que Serigne Bara était un mystique de très grande renommée et la rapidité de l’exhaussement de ses prières de même que ses prodiges « karâma » dépassaient l’entendement. Tout ceci témoigne de son statut d’homme de Dieu, dont l’agrément obtenu auprès de Son Maître, se mesure à la promptitude de l’exhaussement de ses vœux.


Magal de Mbacké Kadior 2013 , Ce Mercredi 10 Avril : Zoom sur Serigne Bara MBACKE Ibn Khadimou Rassoul , Père du Khalif general des Mourides Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké
Les populations le sollicitaient durant les épidémies et les périodes de sécheresse pour implorer la Miséricorde Divine.

Parallèlement à son pouvoir mystique, Serigne Bara était aussi un homme de dévotion. Croyant sincère, esclave de Dieu soumis à Ses lois, respectueux de ses préoccupations et n’ayant d’autres ambitions que d’impétrer Son agrément, sous les auspices de son vénéré guide Cheikhoul Khadim, Serigne Bara a bénéficié de la satisfaction de Son Seigneur comme lui aussi était satisfait de Lui.

Travailleur infatigable, il s’est signalé parmi les premiers dans la construction de la Grande Mosquée de Touba derrière son vénéré Khalife Serigne Mouhammadou Moustapha, aussi bien par ses contributions financières que par le nombre de ses disciples envoyés sur le chantier.

Il était aussi un grammairien, un poète, un législateur et un juriste ; en atteste son immense production littéraire, allant des prières aux panégyriques, en passant par les litanies et les prières sur le Prophète (PSL).

Ses qualités morales et intellectuelles lui ont permis la prouesse de focaliser toutes les énergies de la communauté vers le développement de son terroir et du Mouridisme.

La floraison des daaras qu’il gérait dans la localité avec beaucoup de pédagogie en est une parfaite illustration.

Sur le plan social, sa générosité était proverbiale et ses largesses envers les pauvres et les démunies étaient connues de tous au sein de la société.

Sa vision économiste a beaucoup contribué au développement de la culture de l’arachide ainsi que l’élargissement des variétés culturales par l’adoption de cultures industrielles comme le sisal et le coton.

Il rejoignit son Maître le soir du 18 juin 1936, alors qu’il n’avait que 44 ans. Certes, son séjour sur terre a été bref, mais Serigne Mouhammadou Lamine Bara Mbacké a laissé un héritage spirituel fécond que ses héritiers assurent avec foi et célérité.

VIDEO : Jaar Jaari Serigne Bara Mbacke Ibn Khadimou Rassoul


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ARCHIVE AUDIO - Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Maktoum (Bargny,1975)

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ARCHIVE AUDIO - Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Maktoum (Bargny,1975)


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MEDINA GOUNASS : La 71ème édition du DAAKA prévue du 13 au 22 avril 2013

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MEDINA GOUNASS : La 71ème édition du DAAKA prévue du 13 au 22 avril 2013
Le Daaka est une retraite spirituelle qui a lieu tous les ans dans la brousse à 10 km de la cité religieuse de Médine Gounass. Son but est de nettoyer le cœur de l'attachement à ce monde de plaisirs matériels et d'amener le fidèle à se rappeler d'Allah, Tout-puissant et Glorifié.

Il donne au fidèle le goût de l'adoration, de la prière (124 000 Salatoul Fatiha chaque jour et plusieurs récitals du Saint Coran) ;

- La satisfaction et la paix au cœur
- Elle empêche notre ego de tomber dans les mauvaises manières
- Le temps pour méditer, faire son bilan et s’interroger sur le sens de sa présence sur ce monde ?
- L’humilité, la patience et l’endurance car la retraite se fait dans la brousse ; loin du confort

De 1942 à 1960, témoigne un proche de l’actuel Khalife, cet événement religieux s’est tenu de façon restreinte, car n’associant que les membres de la famille et proches du marabout. Ce n’est qu’à partir de 1960 qu’elle a été élargie à tout le monde. Le choix du site actuel remonte au début des années 70.

L'edition de cette année est prévue du 13 au 22 Avril 2013.

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AUDIENCE : Les Ressortissants de la Moyenne Guinée au Sénégal reçus par Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine

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Le samedi 6 mars 2013 , les ressortissants de la Moyenne Guinée, d’obédience Tidjania, résidant au Sénégal ont, sous la conduite de leur Président, El Hadj Abdoulaye Sow, rendu visite à Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine, porte-parole de la Famille de El Hadj Malick Sy, à la ville Sainte de Tivaouane.
AUDIENCE : Les Ressortissants de la Moyenne Guinée au Sénégal reçus par Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine
La délégation forte de plus de 150 personnes, partie de Dakar vers 10h30, est arrivée à Tivaouane vers 13h et s'est dirigée à la Zawiya Ababacar Sy, résidence de Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine, où elle a été reçue par l'Imam Amadou Tidiane Tall, en l'absence de Serigne Abdoul Aziz Sy, occupé à d'autres obligations.

Les notables trouvés sur place ont procédé à l'installation des visiteurs dans le grand salon de la Résidence du Grand Serigne. Notons que Thierno Mouctar de Liberté 5, grand notable de la communauté, avait déjà précédé la délégation et c'était un plaisir pour El Hadj Abdoulaye Sow de le trouver sr place.

En attendant l'arrivée de Serigne Abdoul Aziz Sy, des chants religieux qui ont agrémenté le voyage, ont continué dans la résidence, entrecoupés de récitations de versets du Saint Coran. Ce n'est qu'après la prière du "Zohr", suivie du repas que Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine, accompagné des plus proches de la Famille, dont l'un des fils de Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Makhtoune, a regagné la Résidence et s'est joint à l'assemblée des visiteurs.

Après un entretien privé avec les responsables de la délégation, notamment avec El Hadj Abdoulaye Sow, Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine a ensuite écouté le message de la communauté délivré par le marabout Thierno Abdoul Aziz Diallo qui a rappelé les solides liens entre les populations du Fouta Djallon et la Famille Omarienne, surtout avec le Vénéré El Hadj Maodo Malick Sy.

Par ailleurs, Thierno Abdoul Aziz Diallo a saisi l'occasion pour présenter, au nom de la Confrérie Tidiane des Guinéens du Sénégal, les condoléances à la Famille de Serigne Mansour Sy Borom Daaradji, à qui, ils étaient très attachés.

Dans sa réponse, Sérigne Abdoul Aziz Sy Al Amine a remercié les ressortissants de la Moyenne Guinée au Sénégal et s'est félicité des marques de respect mutuel qui existent entre la Famille de El Hadj Malick Sy Maodo et les Grandes familles maraboutiques du Fouta. Il en a profité pour relater la rencontre à Dakar en 1907 de El Hadj Malick Maodo Sy et du Grand Waly du Fouta, Thierno Aliou Boubandyan, lors d'une conférence islamique organisée par le gouverneur de l'A.O.F de l'époque.

Après l'entretien privé avec les responsables, Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine est sorti pour rencontrer dans le Grand Salon, le reste de la délégation composée d"hommes et de femmes appartenant tous à la confrérie Tidjania de Guinée.

C'est là que Le Grand Serigne, au nom du Khalif Général Ahmed Tidjane Sy Al Makhtoune, s'est adressé à la foule qui a suivi religieusement son intervention, toujours axée sur les rapports fraternels qui ont existé et existent encore entre la Sainte Famille de Tivaouane et les grandes Familles maraboutiques du Fouta Djallon. Il a encore remercié l'assistance et a souhaité que les relations se renforcent et que ce genre de visite se perpétue.

C'est après la prière de 17 heures que Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine a béni tous ceux qui ont effectué le voyage en espérant les retrouver dans de meilleures conditions. Le convoi s'est alors reconstitué pour reprendre le retour vers Dakar.


Aziz Bah & Alpha Sidibé


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ITALIE : Takoussanou Dina du Dahira Sope Khadijia de Parma , ce Samedi 13 Avril 2013

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ITALIE : Takoussanou Dina du Dahira Sope Khadijia de Parma , ce Samedi 13 Avril 2013
Musulmans et musulmanes ! Le Dahira SOP KHDIDJIA avec la collaboration de Dahira Tidjianiya de Parme ont la joie de vous faire-part de leur Takoussanou Dina, qu’ils organisent Samedi le 13 Avril 2013 auprès du CENTRE SOCIALE DE LENTIGIONE Via Salvemini n° 8 -- à partir de 16 h :00 .

Vous êtes cordialement invités à venir nombreux assister à cet après midi d’Allah et de son envoyé le Prophète Mouhamade (PSL)

La cérémonie sera animée par le grand chanteur : DOUDOU KEND MBAYE

Pour en savoir de plus, contactez les numéros suivants :
320/9051476/ 349/2266809 / 339/2179877 348/5628836



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Le President de la République exclut la dépénalisation de l’homosexualité au Senegal (officiel)

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Le président Macky Sall a réaffirmé son attachement aux "valeurs culturelles de base" du Sénégal, clôturant ainsi le procès d’intention fait à son Gouvernement de vouloir dépénaliser les délits se rapportant à l’homosexualité.
Le President de la République  exclut la dépénalisation de l’homosexualité au Senegal (officiel)
‘’Pour conclure sa communication, le chef de l’Etat a tenu à réagir sur le débat public en cours portant sur la dépénalisation de l’homosexualité au Sénégal. A ce sujet, il a souligné avec fermeté que l’Etat n’a jamais envisagé une telle option, qu’il exclut totalement sous son magistère’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

Selon le texte, le président Sall ‘’a réitéré son ancrage dans nos valeurs culturelles de base qui ne peuvent s’accommoder d’une option de dépénalisation de l’homosexualité’’.

Mardi, le député Iba Der Thiam avait le président de l'Assemblée nationale, Moustapha Niasse, à travers une "question d’actualité" lui demandant de saisir l'Exécutif aux fins de ‘’connaître (...) la position officielle du Gouvernement du Sénégal sur la question de la dépénalisation de l’homosexualité’’.

La veille, le président de l’ONG pro-islamique Jamra, Massamba Diop, a annoncé la création prochaine d’un observatoire national de veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses, afin de "barrer la route" à un éventuel projet de dépénalisation de l’homosexualité au Sénégal.

‘’Nous allons mettre sur pied un observatoire de veille, bientôt porté sur les fonts baptismaux pour que chaque fois que notre culture ou notre religion sont agressées, que cela ne soit plus seulement Jamra qui mène la bataille, mais un collectif regroupant des dizaines de mouvements sociaux’’, disait cet imam, lors d’une conférence de presse.

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Le Gamou de Fass Diacksao sera célébré le Samedi 27 Avril 2013

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ASFIYAHI.ORG - Le Gamou annuel de Fass Diacksao aura lieu cette année le vendredi 26 et samedi 27 Avril 2013 sous l’égide du Khalife général des Tidianes Serigne Cheikh Ahmed Tidjane Sy AL Maktoum.
Le Gamou de Fass Diacksao sera célébré le Samedi 27 Avril 2013
Placé également sous la présidence d’honneur de Serigne Abdul Aziz Sy Al Ibn, Serigne Mbaye SY Mansour , Serigne Maodo Sy Dabakh , Serigne Pape Malick SY et l'ensemble de la famille de Cheikh Seydil Hadj Malick SY (rta), le Gamou est organisé par Serigne Sidy Ahmed Sy Dabakh et la Dahiratoul Ikhlassi.

Au programme de la manifestation dont les chants seront assurés par Abdoul Aziz Mbaye, il est prévu le vendredi 26 Avril 2013 en fin d’après-midi un ’’Khadratoul Djouma’’ à Diacksao, suivi le soir de ’’causeries religieuses’’.

Le lendemain, samedi 27 Avril , place sera faite dans la matinée à une récitation du Saint Coran ponctuées par des ’’Prières pour un Sénégal apaisé’’. La cérémonie officielle aura lieu à 16h avant que débute à 23h le Gamou qui sera animé par Serigne Mbaye Sy Abdoul Aziz.

Le Gamou de Fass Diacksao a été initié par Serigne Youssoupha Diop, gendre d’El Hadj Malick Sy, puis perpétué par le défunt Khalife général des Tidianes Serigne Abdoul Aziz Sy.

Entre autres paroles, le Sage de Tivaouane disait : ’’Je considère mon pays comme une route bordée de maisons et moi Abdoul Aziz Sy je me fixe comme mission de n’en dépasser aucune qui "brûle" sans faire mon maximum pour l’éteindre avant de continuer’’ et d'ajouter ceci "Je vous recommande d'unir vos coeurs dans la foi et de bannir les préjugés entre Tariha ( Confrérie ). Reconnaissez et donnez à chaque guide religieux les égards qu'exigent son rang. Honorez tous ceux qu'Allah (set) a , dans sagesse infinie , Lui-mÊme honorés".

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Direct du Min’bar – De la Mosquée Diplomatic Courtyard à Riyadh : La Conscience, ce Décideur derrière les rideaux de l’intention et de l’action.

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En mode touriste aujourd’hui, j’ai pu savourer dans ce pays où les Mosquées rivalisent de ferveur des fidèles et d’érudition de leur Imam, une prêche d’une rare profondeur sur la Conscience – conscience qui s’exprime uniquement par voix interposée à travers nos centres de décision visibles ou plus explicites – cœur, esprit, âme, logique, action ou non action…Comment s’assurer donc que cette conscience qui nous gouverne derrière les rideaux soit un Allié et non un ennemi, aussi bien au niveau individuel que collectif…la difficulté dira l’Imam est que le Qur’ân ne cite pas la conscience (au sens étymologique) dans le texte, n’est-ce pas le sens de son statut ‘derrière le rideau’, mais tout le Qur’ân n’est-il en fait que langage en direction de la conscience…un décryptage serait donc bienvenu, et il y en aurait autant que de tentatives de s’y prendre.
Direct du Min’bar – De la Mosquée Diplomatic Courtyard à Riyadh : La Conscience, ce Décideur derrière les rideaux de l’intention et de l’action.
L’Illustre Erudit de Rufisque El Hadj Ibrahima Sakho – qu’Allah lui ajoute agrément et miséricorde – disait que la Sagesse divine s’exprime rarement au premier degré, mais souvent plutôt par voix interposée, et il citait les nuages chargés pour déverser la pluie - tout ignorant croyant que ce sont les nuages qui créent la pluie alors que toute manifestation de la nature n’est autre qu’une déclinaison de Sa Sagesse (V.84, S.17). Cette perception au second degré est celle que l’Imam a appliqué à la conscience dans sa prêche ce Midi à Riyadh, non sans relever que même si la conscience (Ad-Damîr) au sens premier n’est pas apparu dans le Qur’ân – pas étonnant -, elle est diffuse dans tout le texte Qur’ânique. Il en vient alors à ces paravents que El Hadj Ibrahima Sakho mentionnait à travers quelques remarques. L’âme (An-Nafs) qui dans le langage Qur'ânique revêt une explication multiple (en témoigne ses 268 apparitions aux explications encore multiples) se perçoit cependant aux 4 ou 5 degrés reconnus par le Qur’ân - et à chacun il apparente un niveau de conscience active ou/et passive.

1. Ses limites intrinsèques (Wus’a-heû - V. 164, S.6) – qui fait dire à Allah qu’Il ne charge une âme que ce dont elle est capable d’accomplir - dans une forme interrogative de l’ignorance humaine à tenter d’élire un autre Directeur de conscience qu’Allah. Cette limite est le degré Zéro de la conscience qui s’étalonne de sa sensibilité de Dieu dans la primo nature (Fitra). Allah a forgé la conscience dans ses limites intrinsèques à ne trouver de Dieu que Lui (Tawhîd). Et puisque Allah ne fait supporter à cette conscience (âme) que ce dont elle est capable, il y a dans les capacités de l’âme la déviance de la Voie et de la Lumière qui lui ont montré Sa Voie, celle du raisonnement, de l’argumentation, de la contradiction et de la logique. Toutefois, si ces capacités se révoltent et prennent le chemin d’une science sans conscience, le résultat n’est que ruine d’elle-même (de l’âme - et Pascal avait raison ici de confondre âme et conscience à la suite du Qur’ân). Le Prophète Muhammad S’AwS disait Allàhumma, apportes à mon âme sa droiture et sa crainte, Tu es Le Meilleur qui puisse la mettre sur une telle orbite puisque c’est Toi qui la Gouverne, et les pronoms personnels ont tout leur sens.

2. La mauvaise conscience (An-Nafs Al Ammàra bis-Sû-i . V.53, S.12) – qui est apparue dans le récit du Prophète Yûsuf et qui avait gagné ses frères dans leur manigance à le sacrifier sur fond de jalousie, de cachoterie, de triche, et de mensonge…et voilà les ingrédients de la mauvaise conscience, qui ont habité l’espèce humaine depuis son interaction avec Iblîs au Paradis et dont le summum de l’illustration apparaît dans le récit de Qàbil et Heûbîl (Vs 27 – 31, S.4). Le Qur’ân insiste sur plusieurs dimensions de cette mauvaise conscience – (i) Allah agrée pour l’un et n’agrée pas pour l’autre, ce qui est dans Ses prérogatives, mais heurte certaines consciences au point de les inciter à choisir le mauvais penchant, pourquoi l’autre, pourquoi pas moi !!! (ii) La mauvaise conscience pousse à l’orgueil, au nombrilisme, au désir coûte que coûte de prévaloir, à l’envie et à la haine, et donc à toute sorte de précipitation, c'est-à-dire à s’allier avec le Diable et à cheminer dans des actions de négation de la Foi (V.76, S.4) - et certains politiciens sont champions dans ce domaine; (iii) la mauvaise conscience chaque fois qu’elle est en état d’agir trouve pourtant un contre-pouvoir en la bonne conscience (V.28) pour l’alarmer, pour l’avertir des supposées conséquences de ce qu’elle serait tenté de faire, mais (iv) l’égo prédomine et la mauvaise conscience s’autorise des instruments que la bonne conscience s’interdit, et Allah de conclure cette leçon par la mention du regret - qui finit d’habiter les deux consciences, mais pas de la même manière ! Yûsuf a réussi à ne pas écouter sa mauvaise conscience (V.24), ses frères ont échoué à n’écouter que leur mauvaise conscience (V.9) et même si dans l’immédiat, ils auraient réussi (tout comme Qàbîl sur son frère) à attenter, l’histoire conclut sur le regret de leur geste et leur ralliement reconnaissant à l’autre camp. C’est en cela dira l’Imam que la mauvaise conscience est une alerte sociale, car elle indique sur fonds d’anticipation de l’impact sur la société ce qu’il ne faut surtout pas faire.

3. La Conscience avant-gardiste (An-Nafs Allawwàma) et qui donc s’interpose, anticipe, évite et réoriente les intentions et actions sur Sa Voie originelle de la Crainte d’Allah (formule précitée du Prophète). Toute conscience est constituée de germes pures et d’herbes gênantes qui obstruent sa montée vers son orbite. Allah avertit qu’Il Aurait - s’Il l’Aurait Voulu - orienté chaque âme sur sa bonne conscience, celle de la crainte d’Allah (V.13, S.33) et Il insiste sur le pronom personnel. Cette conscience dira l’Imam est celle qui forge les vertus de la Société sous toutes les tropiques, celle qui inspire et encourage à la droiture, à l’élan unitaire des croyants, celle qui avait fait dire le prophète que les croyants dans leur sensibilité les uns envers les autres et dans leur conscience collective sont comme les organes d’un seul corps, dès qu’un des organes est affecté, tout le corps fait bloc. C’est dira l’Imam cette conscience agissante qui s’oppose au mal, ordonne le bien, s’évertue à l’émulation élévatrice, éduque, forge (V.114, S.3)..ceux-là conclut Allah sont les bâtisseurs de vertus. Et c’est dans ce registre que s’inscrit la brillante tribune de Talha de ce matin sur le Jihàd An-Nafs (l’assaut contre l’égo), car ajouta l’Imam, Allah adoube ceux-là parmi les résidents (Al Ansàr dans le contexte de Yathrib avant qu’elle ne devienne Madinah Al Munawwara) qui ont sacrifié leur égo, leur désirs, leur confort, qui n’ont trouvé dans leur conscience aucun prétexte d’égoïsme et mieux ont tu leur soi, même au plus profond du besoin…ceux-là ont acquis la félicité (V.9, S.59), et donc la conscience est bien cet instrument avant-gardiste qui anticipe sur les valeurs de la Foi, de la piété (S.75) pour préparer les réponses adéquates aux questionnements dialectiques dans ce monde (et dans l’autre).

4. La Conscience apaisée et sereine (An-Nafs Al Mutma-inna). Celle qui s’est forgée dans les épreuves à travers les étapes précitées et au contact des péripéties de la vie - qui a gagné sa Droiture (Taqwàheu) que Allah citait dans le V.13 de la S.33. Celle-là devient une référence dont la valeur dépasse les limites de l’individu, mais brasse des communautés, des villages, des nations, des tribus - dans le temps et dans l’espace, et demeure même avec l’enveloppe corporelle enterrée la seule voix qui résonne. Au sommet de cette catégorie de privilégiés figure le Prophète Muhammad comme étant la meilleure conscience de la communauté – et selon ce Hadith de Abû Huraïra – Allah a examiné (donc testé) les cœurs des serviteurs et a trouvé celui de Muhammad comme le plus pur, le meilleur, il l’a extrait de la compétition et a ensuite examiné les cœurs des autres et a trouvé celui des autres prophètes, ensuite par tour successifs, a trouvé celui des compagnons comme les meilleurs, etc. Dans cette compagnie (Suhba), Allah réserve une place à toute conscience qui s’aligne derrière le cheminement de la vertu – Toutes les indications de chemin sont donc affichées - à nous de choisir où nous voulons aller – entre la côte d’Azur Italienne en été avec son bleu encore plus azur que celle des côtes du Sud de la France ou au Nord dans les montagnes Scandinaves en hiver où la chaleur des chalets ne laisse en rien transparaître les températures du dehors figées à 30 degrés en-dessous de Zèro, ou à l’Est vers le Haram du Prophète qui offre une température adéquate à tout moment de l’année – sans plage, sans chalet, mais avec d’autres chaleureuses merveilles à ses partisans dans la récurrence de la guidance (V.100, S.9). - et qui nous ouvre une chance d’en faire partie et donc d’espérer être parmi ses compagnons d’abord dans l’Agrément d’Allah dans ce monde et ensuite au paradis comme promis par Allah dans ce verset.

5. Il y a tout de même dira l’Imam une 5ème dimension latente de la conscience, c’est lorsqu’elle s’endort sur ses responsabilités et perd son équilibre fondamental (Sawàheû), elle devient complice de tout mal. C’est pourquoi conclura-t-il Allah récompense ceux qui purifient leur cœur et châtient ceux qui ne prennent garde avec (Vs.7-10, S.91). Et donc entre ses capacités intrinsèques au 1. Et son équilibre au 5., il y a bien un apprentissage de trouver son orbite, mais en tout cas l’équilibre est donc sa force. Et c’est justement parce que son équilibre est perdue entre les individus, entre les sociétés, entre les religions, entre les nations et communautés aux multiples valeurs, désirs, standards, objectifs, attentes, le tout contradictoires entre eux et aux antipodes de sa valeur première – sa capacité intrinsèque – que nous courrons partout, investissons des milliers de milliards, tentons tout ce qui est possible et imaginable, mettons en œuvre toute force et capacité (militaire, humanitaire, maintien de la paix), et pourtant constater notre échec à réussir l’équilibre, équilibre en nous-mêmes, équilibre dans nos sociétés, équilibre entre nos sociétés, équilibre dans nos pratiques de la religion (entre la Mali et l’Afghanistan), équilibre dans notre relation naturelle ave Dieu, équilibre dans notre démarche de tous les jours.
Tout s’écroule, nature, écologie, couche d’ozone, pouvoirs, économie, finances, justice, morale, équité…et cela finit dans la propagation de la contre-nature (homosexualité) par tuer le capteur premier de la conscience, qui selon l’Imam est la sensibilité humaine (Al ihsàs).

Prions Allah de nous aider à faire partie de cette ultime catégorie de ceux qui affichent leur crainte d’Allah et leur peur de ses châtiments comme moyen de refuser à leur âme leur passion lorsqu’elle s’attise (V.41, S.76)…et qui ont trouvé l’équilibre de leur conscience pour vivre en toute sérénité à l’abri de toute tempête…Qad aflaha man’ Zakkaheû…

Best Zyars des terres du Hijàz

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LOUGA - Gamou Sokhna Astou SY Malick : Samedi 27 Avril 2013

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LOUGA - Gamou Sokhna Astou SY Malick  : Samedi 27 Avril 2013
Sous l’égide de Serigne Cheikh Ahmed Tidjane Sy Al Maktoum, Khalif général des Tidjanes et de toute la famille de Seydil Hadji Malick SY. Serigne Abdoul Karim SARR et familles vous font part du gamou annuel de Sokhna Astou SY Malick , le Samedi 27 Avril 2013 à Louga. Sous la présence effective de Serigne Abdoul Aziz SY « Al Amine » .

Fille de El Hadj Malick SY et de Sokhna Rockaya NDIAYE, Sokhna Astou SY est Épouse de Ahmadou Ndiaye Sarr , Cadi et Imam de Saint Louis , elle demeura à Louga auprès de sa mère et sera enterrée à ses cotés , à son décès .Sokhna Astou Sy est la mère de Serigne Saliou Sarr , Serigne Abdou Karim Sarr et Sokhna Assietou Sarr épouse de Amadou Lo Bastoute , Sokhna Seynabou Sarr épouse de Malick Aissa Fall , Sokhna Khady Sarr.




A travers ce reportage de Ndiambour Vision , Asfiyahi.Org vous plonge au cœur de cette maison qui est l'une des patrimoines spirituels de Tivaouane.

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FRANCE : Le Champ d'application de la pensée de Khalifa Ababacar SY (rta) dans la propagande de l'oeuvre de Seydina Cheikh (rta) , thème de la journée Cheikh organisée à Paris ce 27 Avril 2013

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Sokhna Marieme Soda DIOP de Paris organise ce samedi 27 Avril 2013 à l'Espace Robert Lavergne 11, Rue Robert Lavergne 92600 ASNIERES S/SEINE , une journee dediee a Seydina Cheikh Ahmed Tidjane Cherif RTA . Le Theme "Le champ de la pensee de Khalifa Ababacar SY RTA dans la propagation de l'oeuvre de Seydina Cheikh Ahmed Tidjane Cherif RTA" sera traité par Imam Cheikh Ahmed Ndieguene. Tous les musulmans y sont cordialement invités!
FRANCE : Le Champ d'application de la pensée de Khalifa Ababacar SY (rta) dans la propagande de l'oeuvre de Seydina Cheikh (rta) , thème de la journée Cheikh organisée à Paris ce 27 Avril 2013

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FRANCE : 3éme Edition du Gamou Secteur Grand Ouest (GSGO) à Bordeaux le 11 Mai 2013 , sous la Présidence effective de Serigne Habib SY Mansour

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La ville de Bordeaux accueillera le Samedi 11 Mai prochain, la troisième édition du rassemblement des Hadras Tidianes Ouest de France. L’évènement qui aura pour cadre la Salle Victor Hugo, 8 Cours Victor Hugo 33150 CENON aura pour Thème : Réarmement Moral de la Jeunesse Tidiane, annonce un communiqué reçu à Asfiyahi.Org.
FRANCE : 3éme Edition du Gamou Secteur Grand Ouest (GSGO) à Bordeaux le 11 Mai 2013 , sous la Présidence effective de Serigne Habib SY Mansour
Depuis deux ans, le Secteur Grand Ouest de la Fraternité Tijâniyya de France (SGO – FTF) organise un Gamou annuel qui se tient en un lieu différent. La précédente édition qui s’est déroulée à La Rochelle et la première à Poitiers, n’ont connu jusqu’ici que des succès croissants. Cette année, c’est Bordeaux qui a été choisie comme ville hôte pour accueillir la troisième édition , précise le communiqué.

Selon les organisateurs, cette manifestation répond à un vœu des membres du bureau du Secteur qui voyaient là une occasion à saisir pour revisiter l’héritage tidiane à travers des échanges (conférences, ziyaras, séances de wazifa, lecture du Quran, zikr etc.) afin que les fidèles de France puissent se retrouver, se ressourcer spirituellement et s’attacher à consolider les liens de fraternité et de solidarité qui nous ont toujours unis.

Le Gamou sera présidé par Serigne Habib SY Mansour et Imam Shaykh Ahmad NDIEGUENE. Doudou Kendé Mbaye et Pape Sam MBOUP seront aux manettes.

Un événement à ne pas manquer sous aucun prétexte, alors, soyons au Rendez-vous !

AU PROGRAMME :

19hoo : Mise en place et Accueil des Invités
19h30 : waccé Kamil Al Quran
21h00 : Séance de wazifa
21h30 : Prière de Maghrib
21h45 : Repas du Soir
22h30 : Prière de Isha suivie de zikr, jang – tagg YONEENT bi
00h00 : Conférence par Imam Ahmad NDIEGUENE
01h00 : Gamou Serigne Habib SY
05h13 : Prière de Fajr/subh suivie de wazifa

CONTACTS :
Abdoulaye SEYE : 06.50.19.68.89
Alioune Badara MBOUP : 06.08.28.08.77
Chams Diin CISSE : 06.50.40.70.65
Elhadji SARR : 06.18.47.21.78

tivaouane.bordeaux@gmail.com
Facebook : Talibés Tidianes de Bordeaux
https://www.facebook.com/events/507122909324846/?fref=ts

NB : Pour les invités qui arrivent de loin et souhaiteraient être hébergés, Contactez-nous dès à présent !


FRANCE : 3éme Edition du Gamou Secteur Grand Ouest (GSGO) à Bordeaux le 11 Mai 2013 , sous la Présidence effective de Serigne Habib SY Mansour

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[ GUEST-EDITO DE SERIGNE CHEIKH OUMAR SY DJAMIL ] ASFIYAHI.ORG : NOTRE DEVOIR EST DE LES METTRE EN CONFIANCE

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Nous sommes à Dakar Plateau , sur la rue Ahmadou Hassane Ndoye (ex Rue Thiérs), à quelques encablures de la Zawiya Elhadji Malick Sy à Dakar, devant l’imposante demeure de Serigne Babacar SY (RTA). Ce domicile fut l’un des lieux privilégiés de séjour de Cheikhal Khalifa dans la capitale Sénégalaise. Son architecture renvoie à l’époque de la renaissance en Europe, avec ses balustrades en pierre reconstituée, sa cour et sa véranda avant, qui, actuellement, font office d’école coranique aux enfants du quartier de Plateau. Cependant, rien dans cette vieille bâtisse, ne laisse imaginer qu’elle abrite l’un des dispositifs les plus performants en NTIC de la Hadara de Maodo Malick SY. Il s’agit, comme nous pouvons le deviner, de l’administration du Site web «Asfiyahi point org », le Portail de la Jeunesse Tidiane.
[ GUEST-EDITO DE SERIGNE CHEIKH OUMAR SY DJAMIL ] ASFIYAHI.ORG : NOTRE DEVOIR EST DE LES METTRE EN CONFIANCE
Depuis plus de trois ans déjà ( 15 Aout 2009 - 15 Aout 2012 ) , ce site s’est positionné dans la défense et la promotion des valeurs de la religion musulmane, sous l’inspiration de l’Islam Soufi, incarné par les Saints Hommes du Sénégal et d’Afrique. L’idée de sagesse, de fidélité ou de pureté recherchée dans le vocable « Asfiyahi», transparait, tous les jours, dans la publication de documents de haute facture intellectuelle, spirituelle et morale à travers le site. 

Le charme de ce portail internet, repose par ailleurs, sur le fait qu’il a su se donner une identité propre en dehors de l’organisation qui le porte. En effet, les jeunes membres du Dahira Asfiyahi, ont voulu mettre en place cet outil d’information générale, pour rendre compte de leur activité et servir de liens entre les différents sympathisants de leur mouvement associatif. Des activités qui se résument à un mot : Solidarité. Chaque année et depuis neuf années déjà, des milliers de repas sont servis, durant le mois béni du ramadan, entre les hôpitaux du plateau, les hommes et les femmes qui jonchent les artères du centre ville et les musulmans qui viennent rompre le jeune à la Zawiya de Maodo Malick SY (RTA). Aussi une journée de don sang est organisée annuellement, dans l’enceinte de l’hôtel de ville de Dakar. Ou alors, des habits sont collectés au bénéfice des enfants, qui peuplent les daaras à l’intérieur du pays. Mais l’activité du Dahira, qui a encore attiré notre attention est la célébration de la conférence annuelle à Gorée, baptisée « Ndiarndé » ; du nom de ce village, où Seydil Hadji Malick avait organisé son fameux séminaire de formation des formateurs, de 1895 à 1902, avant d’aller s’installer à Tivaouane. A cette occasion, ces jeunes du Dahira, installés en bordure de mer, autour d’un très long tissu de percale blanche, font vibrer tout Gorée, au son d’un grand Wazifa. En ces moments pleins d’émotion et de bonheur extrême, le cœur meurtri par l’amertume née de l’esclavage, bat au rythme de la repentance envers ALLAH-SWT (Istighfar), de la prière sur notre Prophète Mouhamed-SAW (Salatoul Fatikhi), de l’affirmation de l’Unicité et de l’Universalité d’ALLAH-SWT (Haylala) et de l’invocation de la « Perle de Perfection » ( Diawharatoul Kamal).    

Et c’est la mise en évidence de ces actions hautement salutaires, qui constituait la mission initiale de ce site internet. Mais très vite, les rubriques de pédagogie islamique, de reportage sur les événements culturels de la Hadara, de rappel sur le sens et la signification de chaque manifestation religieuse et de la diffusion en direct sur internet, ont pris le dessus sur les autres considérations d’ordre structurel du Dahira. Et chemin faisant, avec l’aide du newsletter d’Asfiyahi.org, la relation créée entre les dizaines de milliers d’internautes dépasse de loin, le fonctionnement d’un simple site institutionnel. 

Logés dans un local de 4 mètres sur 3, disposé en quatre compartiments de la taille d’une cabine téléphonique chacun et qui servent de bureau individuel, ces jeunes dont la moyenne d’âge atteint à peine la trentaine, se débrouillent, non sans difficulté. Armés de leur laptop pour la plupart, ils usent de tout leur talent, pour poster presque à temps réel, les causeries religieuses, les éléments d’histoire audiovisuels, les documents inédits ou encore les pages d’enseignement sur le fikh (la jurisprudence islamique). Rien n’est laissé au hasard. C’est encore un plaisir de télécharger ces gamous des années 80 durant lesquels Tivaouane célébrait, à l’unisson, la naissance du Prophète Mouhamed (SAW). 

L’endroit n’offre pas le grand confort, qui aurait justifié l’éclosion de toute cette richesse née de ces têtes de génie. Et même, à regarder ces jeunes travailler, l’observateur peu avisé, pourrait, facilement ne pas accorder beaucoup d’importance à leur réalisations quotidiennes, tellement l’atmosphère est sereine, relaxe et surtout reposante. Or, ils sont en train de réunir le plus grand fonds documentaire numérique, jamais réalisé dans ce pays ; ou tout au moins au niveau de la Hadara. 

L’écart entre « la petitesse des moyens, l'immensité du résultat » (pour paraphraser Lamartine) trouve son explication dans ce constat très simple : dans ces locaux de 12m2, tout est réalisé avec le cœur. La sauvegarde de notre patrimoine culturel mérite ce petit sacrifice. Il y a quelque mois nous avons eu la chance et l’immense plaisir de visiter la Zawiya de Sidy Nazifi At-‐Tidjani à Marrakech, où nous avons pu assister à la mise en œuvre, d’un très grand projet de numérisation de documents manuscrits arabes. Et à ce jour, plus de dix mille ouvrages ont déjà été entièrement numérisés, classés et référencés. Par un simple clic, le chercheur autorisé peut accéder aux grandes œuvres en version complète, des figures historiques de l’Islam Confrérique. Ce travail colossal est le fruit des efforts fournis, par des personnes de bonne volonté, dévouées et désintéressées, qui ne demandent qu’à être aidées, dans la recherche d’archives non encore publiées. Cette même ferveur, est perceptible dans le visage des Mame Oumar, Pape Khalifa, Babacar, Lamine, Amar, Assane, Mansour, Ndeye Aida , Fatsy etc. qui gèrent le www.asfiyahi.org. Nous savons combien, tout cela peut couter. Ils ont sacrifié leur jeunesse, pour le noble dessein, de toujours servir la bonne cause et toujours avec le sourire. 

Par conséquent, nous devons les appuyer, par une contribution multiforme. Chez nous, les généreuses initiatives ne sont jamais encouragées. Tout le monde prédit, d’emblée, un échec. Aucune suggestion n’est proposée, pour apporter de la valeur ajoutée aux idées avancées. Au contraire, ces idées sont souvent tournées en dérision. Ou alors, les personnes à qui elles ont été exposées passent plus de temps à convaincre leur interlocuteur sur les raisons de cet inévitable échec, plutôt que de réfléchir sur les facteurs clés de succès de ce projet. Il faut, dès lors, adopter une rupture. Ces jeunes peuvent apporter leur savoir faire. Cependant, il faut les soutenir. 
 
Financièrement d’abord. Nous sommes tous appelés à investir dans leur projet de développement de leur outil de communication. Nous pouvons discuter avec eux sur une approche globale. Au plan logistique ensuite. Une caméra, un appareil photo, un ordinateur, des cassettes ou même un véhicule peut soulager le lourd fardeau des investissements nécessaires pour le fonctionnement correct de l’immense travail abattu quotidiennement. Mais le plus important encore, est le soutien moral. Nous devons faire confiance à cette équipe et placer un espoir en eux. L’actuel Premier Ministre Abdoul Mbaye disait dans une allocution faite il y a quelques années au CESAG que, « La confiance est au cœur de la performance humaine, individuelle ou collective», mais pour la rendre opérationnelle, elle doit naitre « d’une mise en confiance ». Et pour illustrer ses propos il racontait cette femme à qui un de ses amis dit un jour : « Vous êtes belle madame ! ». Elle répondit: « Je le sais, ..., car j’ai un miroir chez moi, mais cela me fait si plaisir de me l’entendre dire. » 

Dans les différentes manifestations de la Hadara, les volontaires d’Asfiyahi devraient constituer l’axe central de la stratégie de communication en matière de NTIC, avec un leadership affirmé, pour pouvoir jouer un rôle de partenaires privilégiés. C’est ce qu’ils méritent et parce qu’également, ils ont déjà fait preuve d’une expertise avérée, dans ce domaine. Qu’il s’agisse des Ziarras, des Gamous ou des conférences, il faudra les traiter avec égard, considération et honneur. Si toutes les entités qui interviennent lors de ces événements s’entendent, sur les angles de traitement, nous sommes persuadés que ces héros de l’informatique peuvent coordonner la mise en cohérence de tout le travail, avec plus d’efficacité. En plus, ils connaissent parfaitement leurs besoins et ils peuvent les exprimer à temps utile. Il faudra, juste, les mettre à leur disposition et dans des délais requis, pour une bonne exécution de leur programmation. 

J’ai vu bon nombre de leurs idées, déjà réalisées par des télévisions de la place. S’ils avaient bénéficié d’un appui comme il le fallait, ils auraient même pu créer leur propre chaine de télévision. Plût à ALLAH SWT, qu’Il leur accorde plus d’énergie et de courage, pour continuer leur mission. Puisse ce texte y contribuer !!! 

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PODOR - GAMOU EL HADJI BABA NDIONGUE , Samedi 18 Mai 2013 : Un moment de communion, de recueillement et de réflexion

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L'edition 2013 du Gamou El Hadj Baba NDIongue , Moukhadam de Seydil Hadj Malick Sy (rta) aura lieu du 16 au 20 Mai 2013. Selon ses organisateurs , l'événement se veut être Un moment de communion, de recueillement et de réflexion.
PODOR - GAMOU EL HADJI BABA NDIONGUE , Samedi 18 Mai 2013 : Un moment de communion, de recueillement et de réflexion
Qui était El Hadj Baba Ndiogue ?

Né en 1876 à Podor, il est originaire de Bokhol dans le département de Dagana.
En 1889, sa vie allait changer lorsqu'un jour, en revenant des cours, il entendit El Hadj Malick Sy (RTA) prêchant sur une place publique. Subjugué par la maitrise que le Saint-Homme avait du Saint-Coran, il fit sa connaissance et décida de ne plus le quitter.

El Hadj Malick Sy, conscient de sa responsabilité, sollicita alors auprès de son père l'autorisation e prendre en charge son fils.

El Hadj Baba Ndiongue racontera plus tard que dès ses premiers contacts avec Maodo, il se rendit compte qu'il ne savait pas grand-chose alors qu'il croyait posséder de solides connaissances.

Il fera partie de ceux qui suivront le séminaire de Ndiarndé. Il restera auprès du maître jusqu'au jour de 1907 oû il le fera venir devant lui, avant de lui remettre un certificat de capacitaton (IJAZA) écrit de sa propre main et de lui intimer l'ordre de repartir à Podor.

Il mourut à Podor en Mars 1952 et ses obséques seront dirigées par El Hadj Thierno Seydou Nourou Tall (RTA).


PROGRAMME GAMOU PODOR 2013

Jeudi 16 mai 2013 Arrivée des pèlerins à Podor
Vendredi 17 mai 2013 Prière du vendredi à la mosquée de Mbodienne, Podor
Samedi 18 mai 2013 Nuit du Gamou à Mbodienne
Dimanche 19 mai 2013 Ziarra générale chez le marabout El Hadj Cheikh Baba Ndiongue à Mbodienne à partir de 16h
Lundi 20 mai 2013 Départ des pèlerins

Contact : fatoumale@gmail.com

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Direct du Min’bar – Du Masjidul Haram à Makkah Al Mukarramah La recrudescence des secousses et séismes – un signe de la fin des temps ?

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L’Imam de Makkah dans un style dichotomique entre ce que l’espèce humaine espère et ce qu’elle craint, a attiré l’attention sur l’insuffisance des explications scientifiques – géologiques ou géophysiques en particulier - pour expliquer la recrudescence de certains dérèglements, en particulier des séismes et des crues/inondations, c'est-à-dire circonscrites uniquement sur la terre, qui est le domicile de l’Homme (V.61, S.10). Il s’est étonné que malgré tout, l’humain reste préoccupé non par son devenir spirituel, ou son sort devant Allah, mais cherche toujours à sauver son souffle (vie), sa science, ses biens et sa famille. Autrment, il ne chercher pas à décoller et reste collé à des valeurs terre-à-terre…
Direct du Min’bar – Du Masjidul Haram à Makkah Al Mukarramah La recrudescence des secousses et séismes – un signe de la fin des temps ?
Or, explique-t-il, chacun de ses capitaux est assujetti à la dialectique de l’équilibre entre crainte et espoir, entre force et faiblesse, entre capacité et déficit, le tout revient à la bénédiction en quelque sorte (ni’ma) et de bénédiction, il n y a que d’Allah (V.53, S.16), d’où le recours inévitable à Allah et au-delà de la simple Science. Et pour illustrer sa thèse, il compare les pluies torrentielles qui dévaste tout (comme dans le déluge) et les averses qui apaisent et nourrissent l’espoir du paysan (V.22, S.1), exactement comme décrit Allah par peur /ou par attente. De même, les vents firdawsiques (V.57, S.7) comme ceux qui viennent soulager presque miraculeusement les coups de soleil autour de la Ka’ba lorsqu’il fait 36°, et ces vents qui dévastent toute une cité (V41., S.51). La bénédiction est donc uniquement détenue par Allah et il semble qu’il utilise le même instrument (pluie, vent, ciel, mer) pour apaiser, soulager, ou apeurer, punir, châtier. N’est-ce pas la mer rouge qui a sauvé le Prophète Mùsa est la même qui a englouti Pharaon ? C’est donc la preuve que les explications seulement géologiques des séismes ne sont pas satisfaisantes pour le croyant ou simplement pour l’esprit rationnel.

Le Qur’ân mentionne pourtant des séismes célestes et terrestres (Vs. 11-12, S.86), les terrestres très connus, les célestes peut être moins, et que pourtant nous semblons sentir souvent dans les zones de fortes turbulence en altitude lorsque l’avion pourtant n’a aucun contact avec de la matière, suspendue qu’il est dans les airs à 12 kms au-dessus de la terre, mais donne l’impression de ne plus tenir, c’est Allah qui le contrôle - il l’a dit (V.79, S.16), ou alors lors de tonnerres super violents qui déversent des milliards de KVs insaisissables dans la nature. Il faut donc dira-t-il sans rejeter les explications scientifiques, aller chercher d’autres signes. Le Qur’ân en fournit certains ajouta-t-il. Ce châtiment qui peut nous surprendre par les airs ou sous nos pieds (V.65, S.6) ou alors les récits (S.11. – ‘Âd, Madyanna, Thamûd) de l’intervention directe d’Allah pour punir et/ou sauver les oppresseurs/opprimés. Et dans ces exemples qui sont légion dans le Qur’ân, Allah nous met en garde de ne pas dormir tranquille, avec une certitude que nous sommes immunisés contre ses châtiments (V.99, S.7), qui peut nous surprendre en pleine nuit pendant que nous dormons ou alors en plein jour pendant que nous sommes dans le loisir (V.98, S.7). C’est déjà arrivé plusieurs fois. Devrions-nous être aussi naïfs de nous en tenir à une certitude scientifique ou une faille systémique ? Seydinà Cheikh Ahmed Tijâny a beaucoup insisté dans ses enseignements sur ce verset, en particulier pour appeler à redoubler de vigilance dans la crainte d’Allah et le bannissement des pêchés.

Et l’Imam semble rebondir sur cette remarque de la tendance de l’Humain à se laisser engloutir dans les pêchés et les manquements de l’adoration pour se faire prendre donc naturellement dans la colère d’Allah – Allah dit que c’est par la persistance et l’intensité des pêchés qu’il envoie un avertissement (V.40, S.29). Le croyant doit rester ancré dans la voie d’Allah avec la peur que Allah Peut ne pas lui offrir agrément, alors que le Négligent se noie dans le pêché avec la certitude que Allah lui pardonnera…allez-vous vous fier à ce que Allah peut décider…seuls ceux qui ne récoltent aucun bienfait se comportent ainsi (verset précité).

Le Prophète S’AwS avait averti que parmi les signes de la fin des temps ou de sa proximité, il y avait la recrudescence des séismes, et de séisme, il ne voulait pas seulement dire les tremblements géologiques. Les cœurs tremblent (de déviance, d’envie/jalousie et de passion mondaine), les esprits tremblent (de fétichisme, de suspicion et d’ignorance), les familles tremblent (de déficit d’affection, d’étincelles facilement inflammables, et de méfiance), les avoirs tremblent (de crise financière sur fonds de spéculation loin du réel et d’endettement intenable), les institutions tremblent (de détournements de mandat, d’incapacité de délivrer), les pouvoirs tremblent (de peur de renversement ou de fin de règne), les nations et peuples tremblent de la peur de l’autre (nucléaire)…tout tremble et donc inévitablement la terre avec. Et quelle solution s’interroge l’Imam nous est offerte dans un monde aussi secoué ? Le recours à la vertu de la conscience – dont Allah rassure que celui/celle qui a apaisé sa conscience (V.9, S.91) a sécurisé de quoi être à l’abri de toutes ces secousses. Nous tremblons de peur ou de crainte, et les alliés d’Allah ne tremblent ni pour l’un ni pour l’autre (V.62, S.10).

L’Imam cite trois issues de secours qui sont offertes – (ii) la repentance (Tawba), qui ouvre les portes de la miséricorde d’Allah (V.8, S.66), elle-même menant au paradis, mais surtout sécurise une place dans l’abri des prophètes et des croyants le jour J, et qui procure aussi la Nûr intrinsèque partie intégrante de la Fitra pour rester dans la guidance ; (ii) le sacrifice (Sadaqa) - et le sacrifice dans l’enseignement du prophète est toute œuvre de bienfaisance à l’endroit de la communauté depuis le centime dépensé pour sa famille ou ses parents jusqu’à la contribution à toute œuvre utile, car le sacrifice est aussi un moyen d’apaiser les consciences (V.103, S.9) et purifie aussi les cœurs; (iii) la demande de pardon à Allah (Istighfàr, différent de Tawba), puisque c’est l’instrument multifonctionnel qui soulage tout mal (Vs 10-14. S.71). Les épreuves sur l’espèce humaine avec tous ces tremblements aux différents niveaux cité sont donc en plus des conséquences de notre agissement des signes d’Allah qui sanctionnent nos déviances, nos manquements, notre négligence, nos pêchés et fautes – conscientes ou non, individuel ou collectif - dans ce monde, et ce pour nous épargner le châtiment de demain.

Les récits de la Sira retiennent que du temps du Prophète, aucun séisme n’était relevé, et que c’est lors du règne de Seydina ‘Umar que la première secousse s’est fait sentir. Seydina ‘Umar avait alors regroupé les croyants à Médina pour les mettre en garde de leur comportement (V.30, S.42), et rappeler les anticipations du Prophète. Ma communauté avait dit le Prophète est une communauté immune qui ne sera pas sujette au châtiment de l’au-delà, leur châtiment est confiné dans ce monde à travers les tueries (qatl) entre croyants, les séismes (tels que décrits plus haut, c'est-à-dire à toutes les échelles) et les crises (Fitan). Toutefois, ajoutent les Exégètes, il s’agit d’une immunité du châtiment collectif, mais pas d’une immunité individuelle, et donc le croyant doit éviter les ingrédients de la colère d’Allah et tirer les leçons du Qur’ân comme dans l’histoire de Qàrûn – ostentation et excès de confiance (V.78, S.28), Pharaon – orgueil, oppression (Vs 21-25., S79.), Thamûd (déviance et torts, V.5, S.69). Mais comme rappelle Allah les cœurs et consciences aveuglés par la déviance, même les signes d’Allah (Vs 96-97., S.10) ne leur servent à rien…ils persisteront dans leur aveuglement jusqu’à cogner le mur du châtiment !

Et l’Imam de revenir sur la solution instruite par Allah – la vertu et l’apaisement des consciences, puisque Allah donne deux assurances – Il ne châtie pas un peuple tant que ce peuple œuvre dans la vertu et l’apaisement (Islàh – V117., S.11), Allah ne châtie un peuple que lorsque ce peuple a exagéré dans le tort (V.59, S.28) et le tort est partout - dans le détournement des deniers publics, dans la trahison des mandats, dans les manquements de la puissance publique investie avec les moyens du peuple, dans l’ignorance de la religion d’Allah, dans les manquements aux responsabilités individuelles et collectives, dans l’orgueil, dans le mépris, dans l’envie, dans la jalousie, dans la haine, dans la négligence d’Allah (ghafl), dans tous ces ingrédients qui causent les tremblement précités – et qui sont à l’origine de toutes les crises comme avait avertit le Prophète.

Les secousses sismiques sont enregistrés continuellement et avec rigueur dans des centres d’excellence scientifique, toutes ne sont pas sujettes à inquiétude, mais lorsqu’elles atteignent un certain indice sur l’échelle (Richter), l’alerte s’impose. Nos cœurs, nos esprits, nos avoirs, nos familles, nos institutions, nos cadres de vie et de communauté sont aussi en permanence sous secousse, mais il faudrait que nous les enregistrions aussi pour pouvoir contrôler leur variations et nous assurer qu’elles n’atteignent pas le seuil d’alerte, c’est le seuil d’alerte finalement qu’il faut (i) connaître, (ii) contrôler et (iii) gérer - afin que les secousses soient minimales, puisqu’il faut des secousses de toutes façons, le prophète l’a déjà anticipé. Ne serait-ce que le battement cardiaque comme le premier des secousses, le plus vital certes et puisse celui-là durer, mais qu’il soit surtout sous contrôle au sens propre comme au sens figuré !


Best Zyars de ce Majestueux Haram Al Mucharrafa où soyez-en assurés chaque nom a été scandé (sur recommandation de Tanty Halimatou Bâ) depuis hier et où les secousses de ferveur font exploser tout instrument de mesure de seuil.


Al Amine

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INTERLIGNES - De l'universalité des Droits de l'Homme

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La Notion de droits de l'homme qui est largement partagée par les populations et les Etats dans le monde contemporain, est sujette à des convergences et des divergences dans le temps et l'espace. C'est que cette notion renvoie à un spectre d'éléments qui touchent aux croyances, aux conceptions de la vie et à l'organisation des sociétés.
INTERLIGNES - De l'universalité des Droits de l'Homme
Par conséquent, elle recèle en elle les facteurs de convergence autour de l'homme-dans sa dimension essentielle- et aussi de divergences sur la vision que ce dernier, déterminé par son histoire, son environnement et ses projections culturelles, peut avoir de son être dans son milieu. C'est ainsi que les droits humains renvoient à un ensemble de perceptions qui touchent à la philosophie, à la morale et à la politique.

Et Puisque la religion et la morale sont des catégories qui reflètent aussi une certaine territorialité, il devient difficile, pour ce qui les concerne de trouver une universalité qui leur soit commune, de façon absolue. C'est pourquoi, le débat sur les Droits Humains débouche très souvent sur un malentendu entre les idéologies, entre les systèmes politiques. Il pose la problématique de l'articulation entre les valeurs, entre le culturel et l'universel. Peut-être même, met-il en jeu la hiérarchie des normes.

Concernant l'islam, l'engagement qu'il sollicite de la part du croyant pour les DH va au-delà de l'Homme. Alors que le non croyant s'engage au nom de l'humanité, le croyant s'engage par devoir d'obéissance à Dieu. La dialectique DH/Droits de Dieu lui rappelle que les droits qu'il s'engage à promouvoir et à protéger sont dévolus à l'être humain par celui-là même qu'il adore. Cet engagement résulte aussi de son appartenance à la communauté intermédiaire, - أمة وسطا- la communauté des justes, ceux qui sont les gardiens et témoins de l'équité au sein de l'humanité, - لتكونوا شهداء على الناس- Baqra 143.

Pour le croyant en islam, l'exigence des DH est inscrite depuis les origines, dans l'élection de l'homme en tant que vicaire et dans l'affirmation forte de l'égale dignité des fils d'Adam. Le Coran le proclame avec insistance :
"Certes, Nous avons honoré les fils d'Adam. Nous les avons transportés sur terre et sur mer, leur avons attribué de bonnes choses comme nourriture, et Nous les avons nettement préférés à plusieurs de Nos créatures." Sourate Les abeilles, verset 70.

Cette forte proclamation est confortée par l'exemplarité de la pratique prophétique, le long de sa mission consacrée par son ultime déclaration ''trans-temporelle'', déclamée du sommet de la montagne de la Miséricorde, lors de son dernier pèlerinage. S'adressant non pas aux croyants, mais à l'humanité, ad vitam aeternam, il proclamait solennellement, dans la posture, le lieu et l'événement, ce qui suit:

- l'égalité de tous les hommes et l'absurdité d'une quelconque supériorité fondée sur la couleur de la peau ou la langue. La qualité étant dans la conscience de Dieu.
- la vie est sacrée, tout comme les biens et l'honneur de chaque être humain.
- la sacralisation de la patrie, tout comme de la religion et de ses rites.
- la réaffirmations de la dignité de la femme,
- la projection d'une Ethique économique par l'interdiction de l'usure, de la spéculation, de l'enrichissement non proportionnel à l'effort fourni.

Auparavant dans le Coran, l'affirmation de la gouvernance par voie de consultation des populations a été proclamée, ce qui exclut toute gouvernance de droit divin. La proclamation de la liberté de croyance aussi, et de la façon la plus explicite.

En revenant sur la déclaration du dernier pèlerinage, on s'aperçoit que ce fut, dans l'histoire de l'humanité, la première proclamation, faite de manière aussi solennelle, de droits de l'homme. Il a fallu attendre des siècles après, avec de sombres atteintes à ces droits, pour que des peuples se révoltent et aboutissent à les rappeler par des déclarations publiques afin de les rétablir et de les garantir.

Ici, en Afrique la charte du Mande adoptée en 1236 après la bataille de Kirina par les représentants du Mandé et leurs alliés, proclamait " la paix sociale dans la diversité, l’inviolabilité de la personne humaine, l’éducation, l’intégrité de la patrie, la sécurité alimentaire, l’abolition de l’esclavage par la razzia, la liberté d’expression et d’entreprise.''

Au Sénégal, Nâçir Dine adressait aux rois esclavagistes en 1672 des missives pour s'opposer radicalement à la traite des esclaves et à la tyrannie des souverains. La convention de gouvernance des Alamamis (1776), proclamait la sacralité de la dignité humaine, la non hérédité dans les charges gouvernementales, l'interdiction et la punition de l'enrichissement illicite sur la base d'une position de pouvoir, etc.

Pourtant, lorsqu'on fait la rétrospective des droits humains, tels que reçus de nos jours en tant que principe universel, on ne trouve nulle part où ces différents éléments aient été cités. Aussi loin que l'on puisse remonter, dans les écrits qui nous parviennent, on ne dépasse pas la Magna carata de 1256 qui est pourtant postérieure à la charte du Mande. Ce qui donne aux Droits Humains, dans leur texture contemporaine, une filiation exclusivement occidentale à travers la DUDH qui reprend dans son essence la déclaration anglaise des droits, la déclaration d'indépendance américaine et le Bill of rights, la déclaration française des droits de l'homme et du citoyen. On ne doit pas s'étonner, dés lors, des rejets que l'application de ces droits humains occasionne ça et là, en certaines circonstances, au sein de nos sociétés.

Ces dernières, inscrites dans une dynamique de progrès et de construction d'une civilisation mondiale, pour parler comme le Pr Djibril Samb, ne peuvent ignorer leurs cultures, leur histoire dans l'application de ces droits. Sans en faire un magma de ''vérités immuables'', sans sacraliser les vertueux ancêtres, elles ne doivent pas non plus opérer un déni de leurs patrimoines culturels et intellectuels, politiques et sociaux et paraitre n'avoir rien apporté.

Les droits humains sont-ils une sorte de posologie prête à être appliquée partout avec la même dose, devant les mêmes phénomènes sociaux? A ce niveau, il est bon de rappeler les propos de Larquer et Rubin in Anthologie des droits de l'homme, Nouveaux horizons, 1979 : ''''les mêmes critères ne sont pas applicables dans le monde entier. Le contexte culturel et social, le niveau de développement de chaque pays doivent être pris en compte''.

Le juge Keba Mbaye, qu'Allah l'élève au rang des agréés, l'avait si bien compris, lui et ses pairs qui ont été à l'initiative de la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples. C'est cette même conviction que les Droits Humains doivent refléter les trajectoires et les projections des sociétés, dans une dynamique dialogique et non dominatrice que la Déclaration islamique universelle des Droits de l'homme a été proposée ainsi que tous les autres instruments de l'OCI sur la question.

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THIERNO MOUHAMADOU SAIDOU BAH : LE FONDATEUR DU DAAKA

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Lorsque l'on parle de la Tijaniyya au Sénégal, Thierno Mouhamadou Said Bâ (Rata) est cité en 'référence incontournable'. La communauté musulmane de Médina Gounass, qu'il a fondée, compte aujourd'hui des millions de disciples, répartis dans divers pays de la sous région où le marabout a séjourné durant sa vie. Ainsi, la communauté tidjane de Médina Gounass s'étend sur une vaste zone géographique qui s'étend du Fouta Sénégal à la Côte d'ivoire en passant par la Gambie, la Guinée Bissau, le Mali et la Mauritanie, pour ne citer que ces pays.
LE FONDATEUR DE LA COMMUNAUTE MUSULMANE DE MEDINA GOUNASS
THIERNO MOUHAMADOU SAIDOU BAH : LE FONDATEUR DU DAAKA
Originaire du village de Thikité (département de Podor), dans le nord du Sénégal. Thierno Mohamadou Saidou BAH (RTA) a d’abord fait ses humanités à Nguidjilone (Région de Matam) auprès de Thierno Yéro BAAL ANNE, puis à Thilogne (Région de Matam), auprès de Thierno Hameth Baba TALLA.

C’est après qu’il prend le chemin du Sud pour Kolda où il retrouve Seydi Aladji THIAM père de l’ancien imam de Madina, Ousmane THIAM, qu’il avait lui-même désigné à cette fonction de son vivant. Seydi Aladji ThIAM était établi à Madina Aladji, à 17 km de Kolda (Sud du Sénégal). Il rencontre également le père de Thierno Mansour Barro, Thierno Ahmed, à Kolda. Celui-ci était également un grand ouléma qui l’a renforcé dans sa quête et formation religieuse. En effet, Thierno Ahmed BARRO et Seydi Aldaji THIAM ont été ses marabouts et guides.

Les enfants de ceux-ci étaient très jeunes au rappel à Dieu de leurs pères. C’est ainsi que Thierno les a récupérés. Il a été leur guide, marabout et éducateur. Les trois familles sont devenues une et il n’y a aucune différence entre elles. Chacun de ces descendants a pris femme dans l’autre des familles. Le saint homme a fondé 65 villages dont 51 au Sénégal.

Dans chaque village, il aura laissé une mosquée, une école coranique et un imam. Le nombre de mosquées qu’il a édifiées s’évalue à 93 dans la zone ouest africaine. Il aura réussi aussi à exporter le DAAKA vers d’autres cieux (France, Afrique centrale).

DAAKA OU LE RETOUR VERS DIEU
Le DAAKA (rassemblement pour la retraite spirituelle) a été institué en 1942, par Thierno Mohamadou Saidou BAH (RTA). Situé à 10 kms du village religieux de Médina Gounass. Le DAAKA se singularise par une retraite spirituelle ponctuée par des lectures du Saint Coran et du Zikr. De 1942 à 1960, elle s’est tenue de façon restreinte car n’associant que les membres de la famille et proches du marabout. Ce n’est qu’à partir de 1960 qu’elle a été élargie à tout le monde.

Le choix du site actuel remonte au début des années 70. Le guide religieux était un naturaliste qui a invité les fidèles à se recueillir tout en veillant à la préservation de la nature. Autrement dit, aucune transformation n’est permise. Il exhortait au respect de l’environnement. L’essence de la rencontre, est de permettre au croyant de se concentrer, ne serait-ce qu’une fois pendant quelques jours, pour glorifier Dieu. Le marabout a invité tous les fidèles à partager avec lui cette conviction et à procéder une introspection.



THIERNO MOUHAMADOU SAIDOU BAH : LE FONDATEUR DU DAAKA
Ainsi, au-delà des prières obligatoires célébrées à l’unisson, il est imparti à chaque fidèle de s’acquitter de prières déterminées pendant tout le séjour. Par exemple, il est requis de chaque pèlerin de faire 12.000 zikr de la « salatoul fatiha» toutes les 24 heures. Le zikr de la « sayfiw» est exigé 41 fois par jour et par fidèle.Les prêches et autres discours religieux constituent également des moments forts du « daaka ». Ils ont lieu aux premières lueurs de la journée.

La célébration de ce rituel est authentifiée par l’écoute d’une cassette du fondateur de Médine Gounass qui revient sur un aspect de la vie islamique. La séance matinale prend toujours fin vers 10-11 heures. L’essentiel de l’activité humaine, sur ce site, est centré autour de multiples dévotions.

Le temps de sommeil est compté pendant les dix jours que dure la manifestation religieuse. Sur pied dès quatre heures du matin, les fidèles veillent toute la nuit pour des prières surérogatoires ou la lecture du coran, les croyants veulent mettre à profit les moments pour d’intenses méditations spirituelles. «Tous ceux qui viennent ici sont obnubilés par le seul désir de magnifier l’unicité de Dieu. En venant ici, le croyant laisse tomber le bas-monde, abandonne ses épouses, les délices de la vie pour se consacrer à son Seigneur et Maître».


Le « daaka » est aussi l’endroit où est célébré un grand nombre d’unions conjugales. Le lieu est béni et les prières qui y sont effectuées sont acceptées. Le daaka est unique en son genre. Il n’y a nulle part au monde une pareille manifestation religieuse. Il faut dire que le désir d’y retourner est incommensurable pour quiconque y vient. C’est la Mecque des pauvres même si souvent les fidèles traversent des continents et des mers pour marquer leur présence.

La masse de fidèles croit chaque année. Elle s’évalue en ce moment à prés de 300.000 personnes.

Source : Daaka.Org

THIERNO MOUHAMADOU SAIDOU BAH : LE FONDATEUR DU DAAKA

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