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Direct du Min’bar – Le Coeur : Ange ou Démon ?

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Le Cheikh Ahqtani s’est montré très ému dans sa prêche de ce midi à l’endroit du Meilleur des Croyants, Abu Bakr As-Siddiq, le Khalife du prophète, son compagnon dans la grotte, son plus fidèle ami, et qui a gagné son titre d’Allah SWT (V.33, S.39). Il a surtout rappelé quelques gestes de bravoure, de générosité, de piété, de foi inébranlable, d’humilité, de leadership, de convenance, de bienséance, bref de pureté que Seydunà Abu Bakr a anticipés comme modèle à l’endroit de la communauté, non sans mentionner que six parmi les dix croyants nommément cités par le Prophète comme étant des habitants du Paradis ont embrassé l’Islam par son canal. Pourtant, j’avais anticipé de rééditer cette prêche qui date de Mai 2011 à la Mosquée des Acacias à Genève sur le cœur et que l’Imam avait développé sous le prétexte de la force du cœur (la piété) et d’une de ses faiblesses (l’ostentation).
Direct du Min’bar – Le Coeur : Ange ou Démon ?
La force des cœurs selon le Qur’ân (V.32, S.22) indique que le cœur peut prendre plusieurs formes – ou selon l’étymologie Arabe (Qalb) est imprévisible au sens de la multiplicité des orientations qu’il peut prendre sans prévenir ! Et pourtant le Prophète nous invite à le rendre pur pour nous assurer que toute notre entité soit pure et convenable – il y’a disait-il dans le corps humain un organe, s’il est pur, tout le corps devient pur, s’il est pervers, tout le corps devient de même, il s’agit du cœur !

Comment alors s’assurer de la pureté d’un tel organe si imprévisible, si capricieux, si incontrôlable par nature - ou comme enseigne le Prophète entièrement entre les mains d’Allah – Une des méthodes naturelles est la présomption positive (Le prophète) que le droit a repris d’ailleurs comme quoi elle relève en fait de la primo nature (Fitra). Le cœur de Seydunà Abu Bakr était ainsi à l’endroit de la communauté, apaisé en plus par le Prophète lorsque dans la grotte, il fut pris de panique que les ennemis les retrouverait (V.40, S.9). Le Prophète le rassura – que penses–tu de deux voyageurs dont Allah est le troisième compagnon ? Et Allah fit descendre la sérénité dans leur cœur, et c’est cette sérénité qui fit la grandeur et la faveur de Seydunà Abubakr.

Comment dans ce sillage devrions-nous rechercher l’apaisement des cœurs ? Par le Zikr indique Allah dans le Qur’ân - soit le plus exalté des gestes humains d’adoration envers Allah (V.45, S.29). Par comparaison, l’exercice physique, notamment les exercices cardio ont une vertu irréfutable de contribuer à améliorer le métabolisme et à abaisser le battement cardiaque au repos, qui est connu à ce jour comme le meilleur acte de prévention d’hypertension et d’affection cardio-vasculaire. Il est surtout recommandé de maintenir un exercice physique régulier 4 à 5 fois par semaine à un rythme correspondant entre 60 et 75% du battement cardiaque maximum (220 – âge) et ce pendant une bonne heure.

Exactement de la même manière, le Zikr – la présence permanente et fervente d’Allah en nous – illustrée en intention, parole/psalmodie, action, interaction, émotion – contribue à cet apaisement du même cœur que les médecins essaient de doter d’une force tranquille et d’un battement apaisé ! Le fonds et la forme s’y retrouvent. Autant il faut éviter de manger gras, salé, sucré, passionné, autant il faut préserver le cœur des pulsions négatives (jalousie, envie, méchanceté), des émotions déviantes, des suspicions et de la mauvaise présomption…l’un comme l’autre contribue à avoir un cœur apaisé, sain, vibrant, calme, serein et constructif !

Le cœur fort de ces atouts devient ainsi un allié du croyant et l’oriente à ne fonder le motif de ses faits et gestes que sur la face d’Allah (V.88, S.11) – Ne pas abandonner à cause des autres au risque de tomber dans l’ostentation et ne pas aussi agir pour les autres au risque de tomber dans l’associationnisme (comme avait analysé Ibn ‘Abbàd).

Et si le cœur n’est pas allié (Ange), il risque de devenir ennemi (Démon) au sens où Allah n’agrée pas lorsqu’il y a discordance entre l’intention (expression du cœur) et les actions (expressions des organes), et puisqu’Il est le Seul Connaisseur de ce que nos cœurs expriment en vérité, Il arbitre ces querelles secrètes entre le cœur et le corps (V.24, S.8) et il y en a de tous ordres.

Le Prophète avait refusé à Seydunà ‘Aliyy, devenu son gendre par le canal de Seyyidatuna Fatima, d’épouser une fille de la famille de Abû Jeuhl, et son argument était qu’il ne pouvait pas laisser Aliyy se noyer dans la contradiction de l’amour envers sa famille avec l’amour envers ceux qui les ont combattu en ennemi. Et donc autant les forces du cœur peuvent aider à le maintenir sain, vibrant, pur et en harmonie avec la Face d’Allah (Prophète), autant les faiblesses du cœur comme des vents latéraux peuvent dévier l’objet loin de la trajectoire retenue (V.108, S.12)

Le test par excellence de la force/faiblesse du cœur est la motivation. Par exemple, dira l’Imam, la personne qui ne prie ou jeûne qu’en présence du groupe et ne s’exécute pas autrement, ou bien la personne qui ne fait les surérogatoires (Nàfila) que lorsque les autres le voient est malade du cœur. Allah a déjà démasqué ceux-là comme des hypocrites (V.142, S.4) et a même révélé que le degré de présence permanente d’Allah en eux même n’est qu’insuffisant, puisqu’ils hésitent constamment entre deux positions – dois-je suivre Allah, dois-je plutôt me laisser aller ?

Voilà pourquoi le Prophète avait recommandé de se lever le dernier 1/3 de la nuit pour démontrer à Allah qu’Il est Notre Seule motivation et notre Seul recours et notre seule source d’assistance (V.4, S.1), car celui qui se lève pendant ce moment seul n’a d’autre motivation qu’Allah. Pourtant les mosquées sont peuplées de deux catégories de personnes – les vertueux qui y viennent uniquement pour adorer Allah et les hypocrites qui y viennent par doute et qui fréquentent les mosquées depuis le temps du Prophète (S.64)!

Autant l’intention pure qui inspire le bon caractère est facile d’accès pour tout humain, car aucun obstacle, aucune contrainte n’entrave l’appréhension positive d’habiter le cœur, autant il est important de procéder à ces examens de conscience pour en sortir uniquement motivé par la seule face d’Allah et rejeter toute interférence autre. Dans cet ordre et pour mettre en garde contre certaines erreurs de jugement, l’Imam a rappelé un Hadith du Prophète dans lequel il met en garde contre quatre comportements qui ne seront dévoilés que devant Allah le jour du jugement dernier, alors que la perception de la communauté dans ce monde serait trompeuse et largement positive. De quoi revisiter donc la motivation de nos faits et gestes.

1. Celui/celle qui a pris l’initiative d’une croisade contre l’injustice, ou pour une cause majeure – déclarée au nom d’Allah – alors qu’en réalité, il ne s’agit que de son propre prestige et renommée. pensons à ces Premières Dames Africaine – qui au profit des mandats du Président mettent sur pied des fondations pour soi-disant aider les groupes vulnérables, alors que dans certains cas, il ne s’agit que de leur propre prestige et pire des façades de détournement de biens publics. A ceux-là Allah dira que votre motivation n’était rien de ce que vous aviez déclaré et ils seront punis dans le feu – qu’Allah nous en préserve !

2. Celui/celle qui dépensait son bien à aider les autres, à contribuer à des œuvres de charité, à nourrir les pauvres. Allah lui demandera pourquoi il faisait tout ça et la vérité éclatera que c’était uniquement pour qu’on le désigne – aux yeux de la société – comme un mécène ou comme le bienfaiteur social, rien d’Allah! la punition l’attend.

3. Celui qui avait acquis la Science, qui était prompt à la partager, qui prodiguait conseil et enseignement. Allah dévoilera que ce n’était point pour la cause d’Allah, mais plutôt pour passer aux yeux orgueilleux de la société comme le plus savant, le maître – qu’Allah nous préserve de telles attitudes et pensées.

4. Celui qui ne fait rien que lorsque les autres le supplient de le faire et qui utilisent un tel prétexte pour aller à la conquête de mandat – politique, religieux, social, communautaire – et dont l’action n’est finalement pas inspirée par Allah et par l’altruisme, mais toujours adossée aux attentes des autres, donc dans le chirk !

La personnalité de Seydunà Abubakr reflète les deux faces de cette prêche, car autant il était sincère, pur, motivé uniquement par Allah et par le Prophète, œuvrant sans relâche pour l’avancée de la communauté, dépensant sans compter ses avoirs (l’équivalent de qu’il aurait dépensé pour financer le premier groupe de migrants à Médine équivaut de nos jours à 2 millions de CHF, soit plus d’un Milliards CFA !), mettant toute sa famille au service du Prophète et de la religion, autant il aura par cette attitude de haute noblesse indiqué clairement la voie à ne pas prendre. La voie qu’il avait indiqué, fortement calquée sur la Sunna du Prophète était celle du savoir, de la foi, de la piété, de la noblesse du caractère, de la force du cœur et de la pratique conforme de nos obligations envers Allah…Seulement lorsque notre cœur sera en phase avec Allah – à travers la connaissance de ce qu’Il prescrit comme adoration et de ce qu’Il interdit comme déviance – que notre intellect sera plus ouvert aux domaines utiles de la vie – et que notre conscience nous rappelle toujours la seule motivation qui vaille – faire pour Allah et ne pas faire pour gagner l’estime des autres.

Qu’Allah nous inspire constamment à œuvrer en conformité avec ses ordres et à l’opposé de ses interdits et qu’Il nous sauvegarde le cœur à l’abri de toute perversion, de toute déviation, de toute perfidie, de toute hypocrisie, de tout mal du cœur, connu ou inconnu de nous. Le Prophète qui prononçait ces prières ajoutait pour conclure – Allah toi qui oriente les cœurs, Maintiens l’orientation de notre cœur dans l’adoration de Ta Face ! Aamiin !

Avec mes best Zyars

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Les défis du « Contribuabilisme » - Par Serigne Cheikh Oumar Sy Djamil

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« I’M A TAX-PAYER ». Chaque fois qu’un citoyen anglo-saxon s’exprime ainsi, ce n’est point pour se plaindre de la diminution de ses moyens de subsistance, mais pour exprimer une fierté. La fierté de faire partie des personnes qui entretiennent la bonne santé financière de leur pays. C’est aussi une façon de rappeler ses droits à un interlocuteur qui aurait semblé l’ignorer ou l’oublier. C’est encore l’expression la plus légitime de sa citoyenneté et de son appartenance à une nation qui se construit ; une nation où chaque individu dispose d’une part de responsabilité qu’il se doit d’exercer pleinement. Ne dit-on pas : « Qui paie commande ! »
Les défis du « Contribuabilisme » - Par Serigne Cheikh Oumar Sy Djamil
Le génie de ce peuple anglo-saxon est d’avoir incrusté dans le cœur des populations le lien qui existe entre la contribution fiscale et l’acquisition des droits civiques, dès le début de la lutte pour l’indépendance. L’un des précurseurs de cette prise de conscience se nomme Henry David Thoreau. L’histoire rapporte que ce dernier a refusé un jour de payer l’impôt que lui réclamait un agent de la gendarmerie municipale. La raison était qu’il ne voulait pas participer au financement de la guerre contre le Mexique, dans laquelle son Etat s’était engagé. C’était en juillet 1846, dans l’Etat du Massachusetts, aux Etats-Unis d’Amérique. Ce fut le point de départ d’un long combat pour la désobéissance civile. Mr Thoreau affirmait que la désobéissance civile n’avait de sens que si elle revêtait un caractère économique. Il acceptait de payer l’impôt pour l’entretien des routes ou la construction des écoles, mais n’envisageait nullement de renforcer les capacités financières des Etats du Sud Esclavagistes. Cet acte de courage et de détermination inspira plus tard l’écrivain russe Léon Tolstoï, le pasteur baptiste africain-américain Martin Luther King, l’étudiant indien de l’université d’Oxford Mahatma Gandhi…et tant d’autres. A l’issue du combat de Thoreau, il était désormais admis « l’idée qu’un seul citoyen puisse se dresser contre son gouvernement, en son âme et conscience, afin d’être en accord avec les principes constitutifs de son Etat». Et la force motrice qui l’a toujours guidé est l’appréciation à sa juste valeur, du geste qui consiste à se priver d’une partie de son patrimoine financier et de le mettre entre les mains d’un Etat pour la réalisation d’objectifs précis. D’ailleurs, un ami rappelait à juste raison, cette boutade : «les américains ont deux certitudes dans leur vie : la mort et les redevances fiscales annuelles! ». C’est ce que nous avons tenté d’appeler «l’esprit contribuabiliste ».

En effet, le concept de « contribuabilisme » peut être défini comme une doctrine qui vise à placer l’acquittement des impôts et des taxes au cœur de l’expression de la citoyenneté : se sentir utile à sa nation ; se porter garant des investissements effectués par l’Etat au nom des contribuables ; être regardant sur l’exécution des dépenses de l’Etat.

Cette notion trouve également son sens dans la religion. Du moins, c’est l'une des valeurs fondamentales de la culture islamique pratiquée par le Compagnon du Prophète Oumar Ibn Khattab depuis la structuration durant son khalifat, du Trésor Public (Bayti Maal). Il avait poussé les limites de l’Etat Islamique jusqu'au pays des Afghans et à l’Est de la frontière chinoise. Par conséquent, il avait considérablement élargi les bases de son assiette fiscale. Malgré toute cette richesse, lorsque les Sahabas ont envoyé sa fille Hafça, qu'ALLAH (SWT) l'agrée, pour lui proposer l’augmentation de son salaire, il lui répondit ceci : « le Messager d'Allah (Seydina Mouhamed PSL) a estimé les choses. Il a dépensé le surplus comme il convenait et s'est contenté du strict nécessaire. Moi aussi j'ai estimé les choses et, par ALLAH (SWT), je vais dépenser le surplus comme il convient et je vais me contenter du strict nécessaire. »

D’après la Direction de la Prévision et des Etudes Economiques, dans son « Rapport sur la situation économique et financière en 2011 et perspectives 2012 » il était prévu en 2012, une somme de 2074 milliards fcfa de dépenses de l’Etat du Sénégal. Ce montant devrait être financé à hauteur de 1422 milliards fcfa, par les recettes fiscales. 1422 milliards constitués de 375.6 milliards d’impôts directs, 949 milliards d’impôts indirects, 59.4 milliards de droits d’enregistrements et timbres et 38 milliards de fonds de sécurisation des importations de produits pétroliers. Nous pouvons constater ici que l’impôt indirect représente près de 70% de cette manne financière. Il est pourtant qualifié d’impôt indolore. C’est à dire lorsque nous effectuons une dépense courante (pour l’achat d’une brosse à dents ou de « guerté thiaf »), au supermarché, à la boutique du coin ou sur une table de marchand ambulant, nous contribuons sans nous en rendre compte pour plus de deux tiers des recettes de l’Etat du Sénégal ; notamment le salaire du Ministre, la dotation d’alcool de l’hôpital d’Ourossogui ou la craie utilisée par le maitre d’école qui se trouve à Andoulaye !

Quant aux 375.6 milliards de l’impôt direct, les sociétés régulièrement installées au Sénégal n’y participeraient que pour 113 milliards, au moment où 225 milliards seraient directement ponctionnés sur le revenu des sénégalais (salariés ou autres personnes physiques), qui pour la plupart peinent à se soustraire de l’engrenage d’un déficit financier mensuel permanent. Moins de 500.000 personnes s’acquittent de leur impôt sur une population active qui avoisine les 7.500.000 habitants. Les 250.000 salariés sont généralement au Sénégal les seuls à se plaindre de l’impôt direct car ne pouvant y échapper. Cette partie des recettes fiscales est retenue à la source sur les bulletins de salaire. Le défi serait de donner la possibilité à chaque citoyen de cette population active et à hauteur de sa capacité contributive, de verser un minimum d’impôt. C’est non seulement pour renforcer la démocratie mais cela place les sénégalais à égale dignité puisqu’ils auront tous participé à la prise en charge des dépenses publiques.

Si nos compatriotes acceptent tous ces sacrifices, ce n’est surement pas pour financer des déplacements d’hommes politiques sénégalais à Paris, Malibu ou dans les Iles Barbades, prêts à allumer la mèche pour faire exploser leurs caprices de jeunesse. C’est pourquoi, il appartient à chaque sénégalais de s’armer d’un « esprit contribuabiliste ».

L’Etat doit certes, effectuer des dépenses. Encore faut-il, qu’elles soient acceptables aux yeux des populations. Et les principales conditions d’acceptabilité sont : qu’elles soient avant tout raisonnables pour ne plus avoir recours aux surfacturations ; qu’elles soient ensuite bénéfiques, afin d’avoir un impact réel sur le bien-être des sénégalais et que cela ne souffre d’aucune controverse (un ancien maire a osé déclarer il y a quelques années : « Qui aurait cru que le Sénégal allait, un jour, avoir un tunnel ? » ; il était juste émerveillé !) Et finalement, ces dépenses publiques doivent être imputables à un budget (ni de dépassement budgétaire, ni de dépenses hors budget). La rigueur dans la gestion des affaires publiques amène parfois de grandes personnalités à payer les frais de leurs dérapages incontrôlés. Ce fut le cas du Président Américain Bill Clinton, qui a pris le malin plaisir à retarder de quelques minutes l’atterrissage d’Air Force One afin de finir son rasage. Le Congrès Américain exigea de lui qu’il rembourse ces minutes supplémentaires, qualifiées de dépenses inéligibles car non raisonnables, non bénéfiques et non imputables.


Le Sénégal n’en serait pas là avec l’affaire des biens supposés mal acquis si toutes les personnes impliquées étaient imprégnées de cet « esprit contribuabiliste ». Quand on découvre l’ampleur de la prévarication, alors que le minimum vital nécessaire à la survie des populations fait terriblement défaut, on ne peut s’empêcher d’être indigné. Il y a deux mois, un enfant est tombé par accident du quatrième étage d’un immeuble avec une jambe ballante, une mâchoire et un poignet cassés. Ses parents ont fait le tour des hôpitaux de Dakar de 17 heures à 04 heures du matin pour lui trouver un lit. Lorsque j’en ai discuté avec un Professeur de Médecine, il me fit comprendre « qu’il existe seulement 150 lits de traumatologie pour toute la région de Dakar. Ces 150 lits répartis entre les trois principaux hôpitaux de la capitale (Aristide Le Dantec, Principal et CTO) couvrent les 2.000.000 d’habitants de la capitale ; soit 1 lit pour 13334 personnes. C’est, en outre, sans prendre en compte les besoins des autres régions du Sénégal ainsi que ceux de la sous-région frontalière qui, malheureusement, dépendent de ces 150 lits de traumatologie. » Il poursuit, sur un ton sec : « Tu as pu le constater toi-même, il n’y a présentement aucun lit disponible à Dakar. Si par malheur (Nianou niouko Yalla), deux bus entraient en collision, tout de suite, la moitié des passagers serait dans un état critique, faute de prise en charge correcte. » C’est terrifiant !

Rien que pour cela, nous ne devons qu’afficher du mépris, face à l’arrogance de certains de nos gouvernants qui ne se rendent pas compte qu’ils tirent l’essentiel de leurs moyens de subsistance de l’effort permanent des vaillants contribuables sénégalais (en moyenne 10% de croissance des recettes fiscales par an depuis la dévaluation en 1994). C’est le cas depuis le temps des Royaumes du Cayor et du Baol pourrait-on dire. Cependant, dans le Sénégal d’aujourd’hui, le contribuable aimerait, en retour, ressentir du fond de son cœur, qu’il participe à l’amélioration des conditions d’existence de ses concitoyens. Le contribuable mérite du respect et de la considération. Il exige l’humilité et le sacerdoce. Il n’attend pas que des Directeurs, Ministres ou Conseillers gagnent des bases électorales. Mais le contribuable espère que ces derniers règlent ses problèmes quotidiens de fourniture d’électricité, d’accès à l’eau potable, de fréquentation d’infrastructures sanitaires et éducatives adéquates. En réalité, les contribuables sénégalais ne peuvent plus assister au spectacle affligeant qui consiste à redistribuer le fruit de leur dur labeur à des « clients-militants » pour la quête d’une légitimité politique.

Notre attitude à l’égard des utilisateurs de nos deniers publics devrait désormais être plus rationnelle, plus responsable et plus participative. Notre attitude serait aussi, celui d’un employeur vis-à-vis de son employé. Nous devons, sans plus tarder bannir la lâcheté et la complicité passive. Nous avons constaté que, pour la plupart des fautes reprochées aux mis en cause dans l’affaire des biens supposés mal acquis, beaucoup de sénégalais - avocats, notaires, experts comptables, fonctionnaires de l’Etat - en savaient un bout. Les techniques listées par le procureur de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI), sont tellement sophistiquées qu’elles ne pouvaient pas être opérationnelles sans l’appui de tous ces cadres. Si les faits sont avérés, je suis en droit de me demander comment ils ont fait pour organiser une conspiration d’une telle ampleur sur le dos des contribuables sénégalais. Un « esprit contribuabiliste » refuse, non seulement tout compromis face à une entreprise de pillage de ressources publiques, mais ira plus loin en dénonçant cela dans les instances les plus solennelles (Assemblée Nationale, séance de délibération de Conseil Municipal, etc…) ou celles moins conventionnelles (jurys populaires, presse etc…). Le reste pourrait être le travail des services fiscaux. Le fisc peut parfois redresser bien des torts dans une société. Avec toutes les infractions commises, Al Capone aux Etats Unis, a toujours échappé à la justice de son pays, parce qu’il cachait très bien son jeu. Il a fallu l’intervention du fisc pour qu’il tombe.

Les wolofs ont raison de dire que « kouy doundé your (cervelle), bou raamé ba yégue thi sey mbag (épaule), fakhassal ». Le Sénégal a irréversiblement changé. Le signal fort issu de l’exaltante aventure des Assises Nationales est passé par là. C’est ce qui a permis à ceux qui somnolaient de tomber sur ceux qui dormaient profondément. Tout le monde s’est précipitamment réveillé ! Il faut maintenant, remettre de l’ordre dans cet insoutenable tohu-bohu. Un débat philosophique doit être engagé dans chaque domaine de notre vie économique et sociale. Les Assises avaient commencé ce travail qui mérite d’être continué, dans le seul but de protéger « Les Chefs » contre eux-mêmes, comme le disait un de mes ainés ! Rek Sénégal dieum kanam !


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INTERLIGNES - Indépendances, Mémoire et destin commun.

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Cette année, notre pays a célébré cinquante ans d'indépendance plus trois années. Cet anniversaire est partagé avec la plupart des Etats de l'Afrique de l'Ouest où, sous bien des aspects, on a l'impression d'une symphonie inachevée vu les projets de société et la conduite des politiques culturelles, éducatives et même judiciaires. Pour une grande part, les élites politiques n'ont pas tenu compte de l'héritage islamique sous prétexte de laïcité. Qu'on me comprenne bien, le principe de l'Etat civil auquel nous adhérons et que nous soutenons, est un gage d'équilibre, d'égalité et d'équité. Mais cela signifie-il un déni de mémoire et une obligation de référence exclusive à l'héritage de la France en terme de laïcité?
INTERLIGNES - Indépendances, Mémoire et destin commun.
L'histoire de notre pays peut-elle être racontée, honnêtement, en faisant fi de l'épisode colonial? Non! mais cet épisode, aussi important soit-il, ne doit pas nous 'dé-mémorialiser' au point d'occulter, pour ne pas dire rejeter l'islam de notre projet de société.

L'islam s'est installé depuis le 8e siècle en Afrique au sud du Sahara. Il n'a cessé de progresser avec la conversion des souverains et des peuples conjugués à la promotion du savoir et d'une nouvelle culture éthique au profit des populations. Les historiens et chroniqueurs n'ont cessé de mettre en exergue le rôle important qu'il n'a cessé de jouer [depuis 985-990, à Gao, où le roi du pays s'était déclaré musulman devant ses sujets et qu'un grand nombre d'entre eux l'avait suivi] aussi bien dans la restructuration des sociétés, dans la formation des élites, que dans les résistances face aux européens dans leurs expériences avec ce continent.

En ce qui concerne le rapport avec l'Occident, il commence dans la douleur puisqu'il est le début de la longue tragédie du continent, avec la traite négrière, puis la colonisation. On sait que le premier contact de l'Europe avec l'Afrique commence au 15e siècle avec la découverte de l'île de Palma en 1444. Un siècle plus tard, la controverse de Vallodolid, consacrait ''la licéité'' de la Traite des nègres considérés comme des ''esclaves-nés''.

Pendant ce temps, l'islam, qui avait proclamé l'égalité de tous, sans distinction de couleur ni de langue, et l'aptitude de tous les humains à assurer le vicariat (même si les arabes ne l'ont pas toujours respecté), construisait des universités, des bibliothèques, des villes etc. La grande mosquée de Tombouctou et de Gao sont construites en 1325 et elles sont devenues de grands centres de formation et des universités où se sont retrouvés des étudiants venus de divers régions du Maghreb. A la suite de cela, des bibliothèques sont construites et la recherche et l'enseignement encouragés par une politique hardie de promotion et de protection des intellectuels et enseignants. Au même moment où on spéculait, en Europe, sur le caractère humain ou non de l'homme noir, le Cadi Aguibou construisait la célèbre mosquée de Sankore en 1581-1582 et Askia Dawud a eu cette brillante idées d'ériger des bibliothèques publiques et engageaient des écrivains ''qui lui recopiaient les livres précieux qu’il offrait parfois aux savants''

Ici au Senegal, dés le 11e siècle, dans le nord, l'islam s'est établi, avec Wara Diabe qui s'était proclamé musulman, suivi par nombre des populations. En 1690, Malick Sy fonde l'Etat théocratique du Bundu. Un siècle plus tard, les Almamis fondent un Etat au Fouta avec des principes de gouvernement, inspirés à la fois de l'Ethique du terroir et des enseignements de l'islam, qui n'ont rien à envier aux règles de bonne gouvernance contemporaines. Avant cela, les marabouts sous la houlette de Nâçir Dine s'étaient révoltés contre les souverains locaux qui participaient à la traite des esclaves. Défaits, certains furent tués, d'autres furent réduits à l'esclavage, convertis contre leur gré au christianisme par leurs ''bourreaux''.

Entre le 17e et le 19e siècles, l'islam, sous la bannière de ses guides a défendu les populations contre la tyrannie des souverains locaux et de leurs soldats, a déployé partout des foyers d'éducation pour former des élites et relever le niveau intellectuel des gens, procédant à un enrichissement des savoirs, à travers la langue arabe sans avoir jamais négligé les langues locales qu'ils ont plutôt enrichies. Les savants musulmans comme Cheikh Moussa Kamara, produisent un important corpus dont certains prennent le contre pied des thèses racistes de Gobineau, de Renan, etc. Les fondateurs des confréries ont poursuivi ce travail, en investissant les consciences pour préserver l'estime de soi. Et aux moments des indépendances une partie des élites arabophones, organisées dans les associations comme l'UCM, prend une part active au mouvement pour le ''moom sa Reew'', avec l'avant garde des fils et filles de l'Afrique se mobilisant pour l'indépendance.

Cet héritage à la fois intellectuel et culturel, spirituel et social, politique et même diplomatique semble compter pour quantité négligeable dans les ressources et ressorts qui ont servi à construire nos Etats post-indépendance. L'héritage légué par les colonialistes est le seul a être valorisé, à servir de repère et de ressort dans la conception de l'Etat, des politiques, des orientations et des projets. Or, sans cette référence à la totalité de notre histoire, on risque de rester longtemps à errer, à la recherche de la bonne direction.

Les indépendances, loin d'être des moments d'exaltation d'un transfert de dossiers administratifs entre les mains des élites politiques, auraient du être des moments de restructuration sociale, de refonte de nos Etats, de re-négociation d'un contrat social issu de nous et non imposé à nous. C'est alors qu'on aura notre Etat, un Etat civil et non religieux mais pas anti-religieux non plus, nourri de notre mémoire collective et tendu vers un destin commun.

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VIDEO - DAKAR PLATEAU : Takussan Sopey Cheikh Ahmed Tidiane Cherif (rta) , Ce Samedi 4 Mai à la Rue Tolbiac

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VIDEO - DAKAR PLATEAU : Takussan Sopey Cheikh Ahmed Tidiane Cherif (rta) , Ce Samedi 4 Mai à la Rue Tolbiac
WA KEUR SOPEY CHEIKH AHMED TIDIANE CHERIF (RTA) DE DAKAR PLATEAU

Vous invite à leur Takussan Cheikh Ahmed Tidiane Chérif qu’ils organisent le samedi 04 mai 2013 à la rue Tolbiac x Lamy à partir de 16h sous les thèmes :

1. La vie et l’œuvre de Cheikh Ahmed Tidiane Chérif
2. Les recommandations et Chartes du Tidianisme
3. Le comportement d’un talibé Tidiane

Les thèmes seront présentés par :

􏰀 Oustaz Mor FALL de Thies (1)
􏰀 Oustaz Ngary NIANG de Moudjahidina (2)
􏰀 Oustaz Sangue Babacar NDIAYE de Camberène (3)

Animation :
􏰁 Dahira Moudjahidina Fii Sabihi Lahi (Faidherbe)
􏰁 Dahira Moutahabina Fillahi (Kayes)


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YARAKH - Takussan Seydina Mouhamed (saw) , presidé par Serigne Sidy Ahmed Sy Djamil , ce Samedi 4 Mai 2013

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YARAKH - Takussan Seydina Mouhamed (saw) , presidé par Serigne Sidy Ahmed Sy Djamil , ce Samedi 4 Mai 2013
Sous l'égide de Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Maktoum , Khalif General des Tidianes , sous la présidence effective de l'ensemble de la famille de Seydil Hadj Malick Sy (rta) , sous la présence effective de Serigne Sidy Ahmed Sy Djamil et Serigne Sidy Ahmed Sy ibn Serigne Mbaye Sy Mansour .

Le President et les membres du Dahira Salikhina Wal Salikhati de Yarakh Mairie Magazin cite vous prie de bien vouloir honorer de votre présence le Takussan Seydina Mouhamed (Saw) qu'ils organisent le Samedi 4 Mai 2013 en face de la Mosquée Cité Mairie.

Animations : Sidy Mbaaye et son groupe.
Mise en place 15h.

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LE TRAVAIL EN ISLAM : OCCUPER SON TEMPS AVEC DES ACTIVITÉS LICITES AFIN DE S'ÉLOIGNER DES PÉCHÉS VÉNIELS : LE DJIHÂD CONTRE LA PARESSE ET L'INACTIVITÉ

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LE TRAVAIL EN ISLAM  : OCCUPER SON TEMPS AVEC DES ACTIVITÉS LICITES AFIN DE S'ÉLOIGNER DES PÉCHÉS VÉNIELS : LE DJIHÂD CONTRE LA PARESSE ET L'INACTIVITÉ
INTRODUCTION

Les musulmans sont le peuple du juste milieu :

Sourate 2, verset 143

"C'est ainsi que Nous avons fait de vous une communauté du juste milieu afin que vous soyez témoins parmi les hommes et que le Prophète vous soit témoin. Nous n'avions fixé la direction vers laquelle tu t'orientais initialement que pour distinguer ceux qui suivraient le Prophète de ceux qui se détourneraient de lui. Certes, le changement de direction fut une épreuve difficile, mais pas pour ceux que Dieu conduit dans le droit chemin. Et ce n'est pas Dieu qui vous ferait perdre votre foi, car Dieu est Plein de bonté et de compassion pour les hommes."

Le juste milieu, associé au suivi de la Sunna du Messager de Dieu (qpssl) quand les autres s'en éloignent (les Juifs de Médine n'ont pas changé de Qibla quand cela a été ordonné au Prophète -qpssl), consiste à rechercher le Bien non pas seulement pour ce Bas-Monde ["ad-Dunyâ"] (les matérialistes), dans lequel nous ne passons qu'un instant, mais aussi pour l'Au-Delà, dans lequel nous vivrons éternellement :

Sourate 2, versets 200 à 202

"Une fois ces rites terminés, invoquez Dieu comme vous invoquiez d'habitude vos pères, mais avec une ferveur plus vive encore. Mais il est certaines personnes qui disent seulement "Seigneur ! Accorde-nous une belle part dans ce monde !" Ceux-là n'auront aucune part dans la vie future.

Et il en est d'autres qui disent : "Seigneur accorde-nous une belle part conforme dans ce monde et une belle part dans la vie future, et préserve-nous des tourments de l'Enfer !"
Ceux-là auront une part conforme à ce qu'ils auront mérité et Dieu est prompt dans Ses comptes."

Notons que Dieu (qsE) ne parle pas de ceux qui ne demandent que pour l'Au-Delà, les Ascètes qui ne suivent pas la Sunna du Prophète (qpssl). Ces derniers ne sont pas au juste milieu non plus. Le Croyant demande aussi à Dieu (qsE) une part dans ce Monde.

OCCUPER SON TEMPS AVEC DES ACTIVITÉS LICITES AFIN DE S'ÉLOIGNER DES PÉCHÉS VÉNIELS : LE DJIHÂD CONTRE LA PARESSE ET L'INACTIVITÉ

Cheikh Mohammed al-Ghazâlî (qdlfm) dit dans son livre "Renouvelle ta vie" aux chapitres :

"7. Les méfaits du désoeuvrement" et "8. Ne pas se laisser vaincre par les futilités" que l'islam ne se limite pas aux 5 Piliers et à une vie de paresse mais à une vie de chaque seconde remplie du souvenir de Dieu (qsE) par le Rappel ["Dhikr"] mais aussi par les oeuvres qu'il agrée, transformant chaque acte de tous les jours en acte d'adoration qui nous éloigne du péché et de l'imperceptible glissée vers l'Enfer.

Si notre coeur n'est pas constamment occupé par des bonnes oeuvres, il risque de nous appeler au péché. C'est le même coeur qui bas dans la poitrine de l'homme dans la Prosternation ["Sudjûd"], s'emplissant de crainte, d'amour et de soumission à Dieu (qsE) et devant la télé, ou à perdre son temps, qui s'éloigne de Lui, soumis aux passions destructrices."

Sourate 33, verset 4

"Dieu n'a pas doté l'homme de deux coeurs, pas plus qu'Il n'a assimilé à vos mères vos épouses à qui vous dites en les répuidiants : "Tu es aussi illicite pour moi que le dos de ma mère" ; de même qu'Il n'a point assimilé vos enfants adoptifs à vos propres enfants. Ce ne sont là que des propos que vous prononcez à la légère. Dieu dit la vérité et c'est Lui qui montre le droit chemin."

Cette vie est un "terrain" d'épreuves pour l'Homme qui s'élève en degrés par sa piété. La frivolité et la fénéantise ne sont pas les objectifs de cette création : Chaque chose est à sa place parfaite même si l'homme a la possibilité de transformer leur utilisation soit en péché, soit en bonne oeuvre (selon la distinction de la Guidée -coranique et de la Sunna). Cette distinction fera la différence entre les actes qui repliront la balance droite de ceux qui repliront la balance gauche de chaque Homme et Djinn au Jour du Jugement.

Sourate 23, versets 115 et 166

"Pensiez-vous que Nous vous avions créés sans but et que vous ne seriez jamais ramenés vers Nous ?

Exalté soit Dieu, le vrai Souverain ! Il n'y a point de divinité que Lui, le Seigneur du Trône sublime !"

Bien peu profitent de deux bienfaits de Dieu (qsE) quant ils en disposent et beaucoup regrettent ne pas en avoir profité une fois qu'ils en sont privés et qu'il est trop tard :

Dire [« Hadîth »], Bukhârî et Nawawî (qdsseux2) [#97] rapportent d'après ‘Abd Allâh Ibn ‘Abbâs (qdssl) que le Prophète (qpssl) a dit :

"Il y a deux faveurs dont beaucoup de personnes sont privées : Ce sont la bonne santé et le temps libre."

Ces deux biens (santé et temps libre) sont deux composantes indispensables à l'action. Ceux qui l'ont compris, même quant ils en sont partiellement privés, par une activité professionnelle prenante ou un handicap physique majeur ou bien même la vieillesse, en profitent au maximim, remplissant leur coeur du Rappel de Dieu (qsE) à la mosquée, de la bonne fréquentation et de la Prière en groupe. Ceux qui ne l'ont pas compris, bien que pleinement possesseurs de ces deux biens, perdent leurs temps en futilités et délaissent leurs obligations. D'autres, dans une position intermédiaire, profitent de ce temps et de cette santé au minimum afin de remplir leurs obligations religieuses mais qui sont entrecoupées de périodes de futilités qui replissent leur balance gauche de péchés.

L'Imâm Mohammed Ibn Idriss Shâfî‘i (qdssl) a dit :
"Occupe ton âme par la vérité, autrement elle t'occuperait par l'erreur."

Ce qui ne cesse d'être l'activité de Satan : éloigner le Croyant de Dieu (qsE) petit à petit par le péché véniel que l'on a tendance à sous-estimer.

Dire [« Hadîth »], Tabarânî (qdssl) rapporte que le Prophète (qpssl) a dit :
"Satan ne conçoit plus l'espoir que les idoles soient un jour adorées en terre arabe. Mais il sera content de vous voir commettre des péchés véniels : ce sont de péchés particulièrement nuisibles le Jour de la Résurrection."

Dire [« Hadîth »], Ahmad Ibn Hanbal (qdssl) rapporte que le Prophète (qpssl) a dit :
"Faites attention aux péchés véniels, ils vont s'accumulant dans le coeur de l'homme jusqu'à le conduire au pire."

Ainsi le seul rempart contre ce mal est donc l'activité permanente axée sur ce que Dieu (qsE) aime : Prière, Jeûne, fréquentation de la mosquée et des frères et soeurs, Rappel, commerce ou autre activité professionnelle licite, apprentissage de la Science, éducation des enfants, loisirs ludiques, etc... Notre unique coeur est alors en permanence occupé par de bonnes oeuvres et s'éloigne plus facilement des péchés dits "véniels" ou "mineurs" et du mal qu'ils peuvent avoir sur le coeur : une vie d'adoration entachée de péchés qui risquent de transformer la sincérité et la bonne intention de ces adorations et les vouer à ne plus valoir quoi que ce soit. Ceci est le sens profond des Invocations que faisait le Prophète (qpssl), pourtant promis au Paradis en récompense de l'acquittement parfait de sa mission :

Dire [« Hadîth »], Abû Dâwûd (qdssl) rapporte que le Prophète (qpssl) disait :
"Mon Dieu, Toi qui transforme les coeurs, raffermis le mien dans Ta religion !"

Dire [« Hadîth »], Tirmidhî (qdssl) rapporte que le Prophète (qpssl) a disait :

"Mon Dieu ! J'implore Ta Miséricorde ; ne m'abandonne pas à moi-même un seul instant, rends meilleure toute mon existence. Il n'est d'autre Dieu que Toi."

Que dire de nous qui n'avons pas eu cette assurance de la Miséricorde de Dieu (qsE) et qui serons soumis à la Balance au Jour du Jugement ?

Dire [« Hadîth »] Muslim (qdssl) et Nawawî (qdssl) [#1433] rapportent selon la Mère des Croyants Djuwayriya Ibn al-Hârith (qdsse) que le Prophète (qpssl), sortit un jour, très tôt, de chez elle, après avoir accompli la Prière de l'Aube ["Subh"], en la laissant dans son oratoire. Il y revint en milieu de matinée, et la trouvé toujours à sa place. Il lui dit :

"Tu es restée assise depuis que je t'ai quittée ?" Elle répondit : "Oui !". Il lui dit alors : "J'ai répété, après t'avoir quittée quatre paroles, à trois reprises qui pèsent plus lourd que tout ce que tu as dit depuis ce matin. Ce sont : Gloire à Dieu et Louange à Lui ['SubhânAllâh wa bihamdi'] autant de fois qu'il y a d'êtres créés, autant de fois qu'Il te plaira, louange qui pèse aussi lourd que Ton Trône et si longue à consigner qu'il faudrait toute l'encre qui sert à écrire Tes Paroles.""

Dans une autre version, il y est dit :

"Gloire à Dieu au nombre de Ses créatures ; gloire à Dieu à la mesure de Son agrément ; gloire à Dieu à la mesure de l'encre qui sert à écrire Ses Paroles !"
Dans la version de Tirmidhî (qdssl), il y est dit :

"Veux-tu que je t'apprenne des paroles que tu pourrais répéter ? Dis : Gloire à Dieu au nombre de Ses créatures (trois fois) ! Gloire à Dieu à la mesure de la grandeur de Son Trône (trois fois) ! Gloire à Dieu à la mesure de l'encre qui sert à écrire Ses Paroles (trois fois)."

La Miséricorde de Dieu (qsE) n'ayant pas de limite, Il a donné plus de valeur à certaines invocations faciles et rapides (par rapport à ce qui suit) à prononcer qu'une moitié de matinée passée assis dans Rappel ["Dhikr"] de Dieu (qsE), inactif dans la mosquée. Le temps est donc une chose rare qu'il vaut mieux consacrer à d'autres activités de bonnes oeuvres qu'à l'inactivité. On peut associer de telles bonnes oeuvres avec du Rappel ["Dhikr"], les transformant en actes d'adoration ["‘Ibâdat"] et en multipliant ainsi la satisfaction de Dieu (qsE) et cumulant les récompenses des deux oeuvres.

Dire [« Hadîth »], Muslim et Nawawî [#100] (qdssl) rapportent d’après Abû Hurayra (qdssl), le Prophète (qpssl) a dit :

"« Le Croyant fort est meilleur au regard de Dieu que le Croyant faible. Mais en tous deux, il y a du bien. Sois attentif à tout ce qui t'est profitable et demande le secours de Dieu et ne sois pas paresseux. Et s'il t'arrive quelque chose, ne dis pas : "Si j'avais fait ceci ou cela", mais dis : "Dieu en a décidé ainsi et Il fait ce qu'Il veut.", sinon tu ouvriras une porte aux suggestions de Satan. »"

UN TRAVAIL LICITE

Sourate 29, verset 16

"Seulement vous adorez, à côté de Dieu, des idoles, et vous commettez (ainsi) des mensonges. En vérité, ceux que vous adorez à côté de Dieu, n’ont pas le pouvoir de vous (donner) des provisions (pour vous nourrir). Alors demandez les provisions à Dieu et servez-Le, et rendez-Lui grâces ; car c’est à Lui que vous retournerez !"

Il n’est pas permis au musulman de travailler pour quelqu’un ou quelque chose qui force à réaliser des œuvres illicites comme : voler, colporter des ragots non vérifiés, mentir, commettre des injustices, vendre des produits illicites, faire fructifier l’usure, encourager la médiocrité, les conflits, etc…

Sourate 3, verset 149

"Ô vous qui croyez ! Si vous écoutez les infidèles, ils vous feront retomber dans vos erreurs passées et vous serez perdus sans retour."

Si cela se fait au détriment des actes d’adoration (les 5 prières, le jeûne, ...) cela est aussi un bien de s’en éloigner. Obéir à des personnes qui encouragent la désobéissance à Dieu (qsE) est de l’idolatrie et éloigne imperceptiblement de la religion.
Le travail licite est encouragé et trouve ses racines dans le Coran et la Sunna. Le travail de la terre, l’artisanat, la construction, le commerce, les métier de services, la santé, l'éducation, les services publics, etc … sont autant de domaines d’activité où l’on retrouve le musulman épanoui dans l’obéissance à Dieu (qsE).

Combien de musulmans peu entrepreneurs sont devenus les esclaves/salariés de non musulmans au détriment de leur religion ? Combien ont perdu la Prière à l'heure pendant les heures de travails ? Combien rassemblent leurs 4 Prières, voir les 5 en fin de journée ? Est-ce licite ? De faire de l'exceptionnel une habitude ? Que répondront-ils quand les Anges les interrogeront dans la tombe sur leurs Prières ?

Le docteur Hassan AMDOUNI rapporte dans son livre "Paroles et Sagesses des Compagnons" p 84 que l'Imâm parmi les Compagnons Mu‘âdh Ibn Djabal (qdssl) aurait dit à un homme venu lui demander un enseignement :
"Mu'adh lui dit : "Es-tu disposé à m'écouter à m'obéir ?" L'homme lui répondit : "Je ne cherche que cela !"

Alors Mu‘adh lui dit : "Jeûne et mange. Veille en Prières et dort. Travaille et ne consomme que du licite. Veille à mourir en vrai musulman et évite l'invocation de l'opprimé contre toi !"

Le travail en islam ne doit pas mener à l'éloignement des obligations du musulman (la pratique des 5 piliers de l'islam) ni à tomber dans les interdits. Si un employeur non musulman n'autorise pas ceci, alors il est du devoir du musulman que de quitter sont travail et d'en chercher un qui soit licite pour lui. L'idéal étant de trouver un patron musulman et l'optimum serait de créér sa propre entreprise (voir §4. Devenir entrepreneur).

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GAMOU DE SERIGNE BABACAR SY A SAINT LOUIS , CE SAMEDI 18 MAI 2013 : Le sens d’un événement

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ASFIYAHI.ORG - La ville de Saint-Louis sera le 18 Mai prochain , le point de convergence des Tidjanes en général, singulièrement ceux qui ont fait acte d’allégeance à la famille de Seydi El Hadji Malick Sy, avec la célébration de la 59ème édition du Gamou de Saint-Louis. Comme les années précédentes, l’évènement religieux sera co-présidé par Serigne Abdoul Aziz Al Amine et Serigne Mbaye Sy Mansour.
GAMOU DE SERIGNE BABACAR SY A SAINT LOUIS , CE SAMEDI 18 MAI 2013 : Le sens d’un événement
« Le Gamou de Tivaouane appartient à Seydi El Hadji Malick Sy, celui de St louis m’appartient », avait l’habitude de dire Serigne Babacar Sy de son vivant. En effet, l’Accession de Serigne Babacar Sy au Khalifat, qui était consécutive au rappel à Dieu de son père, avait fait beaucoup jaser. Notamment du côté de certains contemporains de Maodo qui pensaient qu’il était trop jeune pour supporter un aussi lourd fardeau à 37 ans. Pour prendre la mesure exacte de l’aura dont son créateur l’a gratifié, il prit sur lui la responsabilité d’ordonner à ses disciples de le suivre à Saint-Louis pour la célébration du Gamou. La manifestation religieuse connut un succès retentissantn, au point même de pousser les « mukhadams » qui le jugeaient trop ambitieux à revoir leurs positions et lui faire acte d’allégeance. Le Gamou de Saint-Louis est plus connu sous l’appellation « Jangui Cheikh » (les chants de Cheikh) en référence à son fils (le marabout Cheikh Tidiane Sy Al Makhtom) qui a eu à présider plusieurs éditions du Gamou.

Toutefois, par respect pour son père, le saint homme n’avait pas voulu qu’il y ait deux célébrations de la naissance du Prophète au même endroit. En 1954, l’idée de décentraliser à nouveau l’évènement religieux à Saint-Louis lui vint à l’esprit. La deuxième édition du Gamou eut lieu la même année et fut dirigée par feu El Hadji Amadou Cissé de Pire, avec comme maitre d’œuvre principal le Dahiratoul Kiram créé en 1927.

Le Gamou de St-Louis, faut-il le souligner, a un aspect à la fois temporel et spirituel. Du fait de la rareté des moyens de transport qui rendait trop périlleux les déplacements des disciples à Tivaouane, Serigne Babacar Sy leur recommanda d’attendre le Gamou de St-Louis, pour pouvoir se ressourcer spirituellement. Au fil des années, le nombre de fidèles s’est accru, à tel point qu’il leur était nécessaire de louer un train spécial pour rallier la première capitale du Sénégal .

Vers les années 90, on a noté une sorte de démobilisation due en partie à une absence de relève dans l’organisation du Gamou, la majeure partie des disciples de Serigne Babacar Sy ayant atteint un âge avancé, qui ne leur permettait plus de s’investir comme avant dans l’organisation de la manifestation.

Pour renverser la tendance, de jeunes adeptes du guide religieux au bonnet carré, créent un comité de relance et mènent une tournée nationale de sensibilisation sur les enjeux du Gamou de St-Louis. Résultat : plus de 60 cars sont mobilisés pour l’édition de 1997 , des centaines en 2012.

Rendez-vous le Samedi 18 Mai à Saint Louis !


Amary Guèye


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AVIS DE DEÇÉS : Rappel à Dieu de El hadj Abdou Aziz Ndiaye Bouna Alboury

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AVIS DE DEÇÉS : Rappel à Dieu de El hadj Abdou Aziz Ndiaye Bouna Alboury
• Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Maktoum, Khalif General des Tidianes
• Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine
• Serigne Mbaye Sy Mansour
• Serigne Maodo Sy Dabakh, Et l’ensemble de la famille de El Hadj Malick Sy

• Serigne Ndiaye Bouna , et l’ensemble de la Famille de Bouna Alboury Ndiaye
• Makhtar Sidy Ndiaye et l’ensemble de la Famille de Sidy Alboury Ndiaye

Ont le regret et la profonde douleur de vous faire part du décès de

Abdoul Aziz Ndiaye Bouna
Fils de Bouna Alboury Ndiaye, Bourba Djoloff
Décès survenu le Jeudi 2 Mai à Paris



Levée du Corps à Paris ce vendredi 3 Mai à 13h30 au Funérarium des Batignoles
1 Boulevard du General Leclerc , 92110 , Clichy.

Arrivée de la Dépouille à l'Aéroport LSS de Dakar ce Samedi 4 Mai à 19h45 par vol Air-France.
Levée du Corps à la Mosquée Mermoz ce Dimanche 5 Mai à 8h30. Enterrement le même jour à Linguère.
Les condoléances seront reçues le Lundi 6 Mai à la Résidence de Serigne Ndiaye Bouna sise aux Almadies .



AL FATIHA + 11 IKHLASS

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Direct du Min’bar – Corruption, Pots-de-vin, Complicité et Détournement de biens publics – Négateurs de Piété et Détracteurs de Société

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Le Khatîb ‘Abdur-Rahmàn As-Sudaïs, connu pour son style particulier sur la profondeur de la Taqwà (crainte révérencielle d’Allah) s’en est pris dans sa prêche de ce Midi à Makkah sur corruption, pots-de-vin, concussion, détournement de biens publics et autres – qui obstruent la piété et démolissent les sociétés de tous les temps, causant tellement de dégâts parmi les peuples et qui continuent à se propager sous de nouvelles formes dissimulées, mais toujours perverses et encore plus à l’origine de tous ces désordres sociétaux et de toutes ces révoltes sociales qui secouent le monde. Ces pratiques qui progressent partout et mettent au défi moins la capacité des décideurs à choisir les bonnes options que la simple conscience des citoyens à respecter et faire respecter les normes et règles standard. Celles que Allah a établies depuis la descente sur terre d’Adam et qui consistent à organiser la production, les rôles et responsabilités au sein de la société de manière à garantir le minimum de biens essentiels à tout humain – toit, nourriture, habillement, énergie (Vs 118-119., S.20) et que ‘Umar Ibn Abdul ’Aziz avait réussi durant son règne.
Direct du Min’bar – Corruption, Pots-de-vin, Complicité et Détournement de biens publics – Négateurs de Piété et Détracteurs de Société
La félicité ou consécration, dira-t-il qui semble être la cible de toutes les couches sociales et qui est donc approchée selon les cultures et les sociétés sous différentes méthodes repose (Qur’ân) sur un triptyque rigoureux d’obéissance à Allah et au Prophète, de crainte pudique (khachya) et de crainte du châtiment (taqwà) d’Allah (V.52, S.24). Mais si cette cible est naturellement accessible à l’humain, le parcours qui y mène est jalonné d’obstacles, au premier rang desquels l’attachement aux valeurs matérielles et la perception de la prédominance de ce monde sur l’autre. Une telle attitude dira l’Imâm est malheureusement aux sources de la démolition des valeurs de Fitra (Foi, crainte, élévation, bienséance) pour les substituer à des pseudo valeurs insignifiantes chez Allah (V.44, S.5) et qui du piédestal d’excellence (V.4, S.95) que Allah nous a gratifié précipitent les sociétés humaines au plus bas (V.5) dans l’escalade des crises. Seuls ceux qui œuvrent pour le meilleur (vaste domaine d’exercice humain) et qui ne sont motivés que par la valeur (piété) et non les valorisation (matériel) y échappent (V.6).

Si la devise olympique reste une noblesse dans le sens de l’aspiration au plus (haut, fort, loin, vite), son sens s’est vidé de ce qu’il ne culmine pas vers un 5ème pilier - soit plus juste - et donc la porte ouverte à la triche, à la dissimulation, au dopage et à la précipitation (V. 20, S.75). C’est cette même cupidité et ce désir ardent de gagner plus (notoriété, prime, performance) - quelle que soit la méthode licite ou pas - qui fait dévier les athlètes des valeurs de l’olympisme, qui a aussi pris les acteurs économiques et sociaux dans la tentative de légitimer des pratiques corrompues et donc tordues.

Alors que Dieu nous invite à consommer parmi les innombrables sources licites et de manière licite (V.168, S.2 ; V.88, S.5) en nous mettant en garde de ne pas dévier et suivre les tentations sataniques, puisque la règle du ‘plus’ (risque de vouloir tout gagner) nous fait dériver sur le ‘moins’. Plus de croissance, moins d’emplois et donc moins de bien-être. Nous en sommes maintenant venus dans ces pays dits champions de la performance industrielle à ‘pas de croissance’ et ‘plus de chômage et de mal-être’ avec déjà un ‘niveau de dette insoutenable’. C’est donc une spirale infernale dans laquelle Satan et ses acolytes modernes (usure, surfacturation, dumping, prix déséquilibré) les ont embarqué et les meilleurs économistes de la planète ne peuvent la démêler ! Car tout ce qui dévie l’humain de sa trajectoire naturelle de la primo-nature (Fitra) est à mettre à l’actif de Satan, qui très clairement promet la pauvreté, l’austérité et le chômage (V.268, S.2), alors que Allah nous veut le Bien, c'est-à-dire le confort et pas forcément le luxe.

Cette course effrénée à l’accumulation de richesses bassement matérielles - et qui nous a déjà coûté tellement de crises – économique, sociales, militaires, humanitaires, politique etc. va encore accentuer les fractures, toutes les fractures – sociales, économiques, numériques, militaires, monétaires, etc. Et malgré tout, nous continuons dans un modèle qui laisse derrière plus d’un Milliard d’humains aux portes des besoins essentiels tout en propulsant devant une petite poignée parmi les mêmes humains qui détiennent des richesses insolentes - de quoi nourrir, habiller, abriter et éclairer la terre suffisamment. Tordu comme modèle nous dit Allah (V.21, S.45). Le prophète avait arbitré la quête de l’accumulation – Laysal ghinà fi kasratil ‘ard, wa làkinal ghinà, ghinan-Nafs – La richesse n’est point dans l’accumulation des avoirs, mais plutôt dans la richesse de soi, c'est-à-dire à dans l’autosuffisance de ses capacités.

L’indicateur les plus explicite de la trahison de la confiance citoyenne dira l’imam est la corruption – que le prophète avait aussi décrié aussi bien sur la courbe de l’offre que sur celle de la demande, jusqu’à inviter les émissaires et dignitaires à partager les cadeaux reçus dans l’exercice de leur mandat avec leurs mandataires (Hadith) au nom de l’équité. L’Imam en vint alors aux méthodes et à l’impact de ces pratiques sur la société à la lumière du Qur’ân et de quelques-uns de ses récits (Qârûn)

· Allah décrie tout ce qui a été acquis malhonnêtement au détriment de la justice et de l’équité (V.42, S.2) et met en garde ceux qui exploitent les plus faibles et réussissent après avec la complicité de systèmes et de procédures judiciaires (V.188, S.2) à échapper à la condamnation.

· Allah assimile la course à l’accumulation dans ces conditions à la précipitation vers le mal et à la consommation impie (Suht – V.62, S.5) et Promet à tous ceux qui sont dans les transactions de telles pratiques un châtiment douloureux (V.34, S.9).

· Allah met à nu les pratiques malpropres mais embellies par ses tenants pour faire passer la pilule (V48., S.8) sous l’emprise encore de Satan dont une des méthodes connues est de transformer la peur du mal en exaltation !

· Allah informe que tous ceux qui s’adonnent à de telles pratiques sont les vrais fossoyeurs qui propagent le mal sur terre (V.12, S.89) à travers les circuits (V. 205, S.2) de production primaire (agriculture), secondaire (industrie) et tertiaire (transaction).

· Allah cite l’exemple de Qârûn – qui à lui seul mérite une révision dans la totalité de l’enseignement qu’il véhicule - à savoir les conséquences de la cupidité, de l’orgueil, de l’ostentation, de la mauvaise influence et la Toute-puissance d’Allah à décider du sort des fossoyeurs (Vs 76 – 83, S.28). Qàrûn a tenté de corrompre Mûsà, puis s’est montré orgueilleux sur ses voisins, il a propagé la corruption, la triche, et les mauvaises influences autour de lui. Allah de conclure que l’attachement à ce monde et ses valeurs trompeuses est un mirage, mais que ceux qui recherchent l’agrément d’Allah dans l’autre monde commencent par ne chercher ni titre honorifique, ni élévation, ni éloge dans ce monde, mais se révoltent aussi contre tout fossoyeur, à ceux-là Allah garantit qu’ils hériteront des valeurs (V.83).

L’Imam de conclure par une des célèbres formules d’invocation du Prophète et qui constitue un bouclier contre la cupidité et la course à l’accumulation, tout en garantissant la suffisance de ce que Allah a décidé comme subsistance pour chacun (V.32, S.43). Allàhumma Yà Ghaniy, Yà Hamîd, Yà Mubdi’u, Yà Mu’îd, Yà Rahîm Yà Wadûd, Akfinà bi halàlika ‘an haràmika, wa bi Fadlika ‘amman Siwàka – Allàhumma, Toi le Détenteur de toutes les richesses, Toi qui Réunit Mérite, Gratitude et Reconnaissance, Toi qui Est au Début et à la Fin de tout, Toi le Tendre et l’Attachant, Contentes-nous nous de Tes trésors licites ce qui nous protège de tes interdits et Contentes-nous de ta Faveur ce qui nous évitera recours à autre que Toi.

Dans le Haram à Makkah, les affiches de Tawhîd et de Zikr en guise de rappel dans les lieux publics, dans les ascenseurs, sur les infrastructures routières et dans les marchés sont alléchantes à vous maintenir dans la conscience d’Allah (V.37, S.24). Si au lieu des publicités de Tabac, Coca Cola ou cubes culinaires on rappelait cette formule du Prophète, ou alors au lieu de distribuer des affichettes pour la nième conférence des femmes du Parti, on imprimait cette formule du Prophète et distribuer en expliquant aux croyants sa valeur, on gagnerait certainement plus l’agrément d’Allah…tout ce que nous recherchons en définitive.

Un des Savants de l’ère Post compagnons (3ème siècle après hégire) avait recommandé quiconque veut échapper à la pauvreté de réciter cette formule 70 fois chaque Vendredi après la prière de Jum’a. C’est une formule aussi recommandée pour celles et ceux qui cherchent époux ou épouse…On ne perd rien à le faire, ne serait-ce que par le sens puissamment Tawhidien qu’il renferme, fondé sur la pratique du Prophète en plus, donc agréé (V.7, S.59).

Allahumma Aaamiin.


Avec mes best Zyars

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Gamou El Hadji Salif Mbengue de Saint-Louis , Samedi 18 Mai 2013

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Le quartier Léona de Saint-Louis prépare, dans la ferveur, le Gamou annuel de Feu El Hadj Salif Mbengue. El Hadj Salif était un Moukhadam de Seydi El Hadj Malick SY qui avait fait de lui son représentant sur toute l’étendue de l’ancienne région du Fleuve. C’est sous sa supervision que se fit la construction de la maison de Maodo au quartier Nord de Saint-Louis.
Gamou El Hadji Salif Mbengue de Saint-Louis , Samedi 18 Mai 2013
Le vénéré Khalifa Ababacar SY lui renouvela et renforça cette noble mission. C’est à El HADJ Salif que Khalifa confia l’organisation du Gamou de Ndar, en le faisant seconder par les dignitaires religieux de l’époque tels El Hadj Tidjane Niang, Serigne Madior Cissé (c’est ce dernier qui l’a dit et répété, à l’occasion de ce fameux Gamou de Serigne Babacar)
Ami intime de Feu El Hadji Rawane Ngom, il sera inhumé, à la demande de Mame Rawane, dans un mausolée situé dans l’enceinte de La Grande Mosquée El Hadji Rawane Ngom de Léona.

El Hadj Salif bénéficiait de la même estime auprès de Feu El Hadj Abdoulaye Sow de Dagana, El Hadj Alioune Bâ de Ngoumba, El Hadj Hamdy Gaye de Guet Ndar (qui ont composé de beaux poèmes en son honneur). Serigne Amadou Cissé de Pire et bien d’autres érudits de son époque. C’est lui que Khalifa désigna pour le représenter aux funérailles de Feu El Hadj Baba Ndiongue de Podor. Il était spécialiste du droit successoral musulman (« mirass ») Son petit-fils El Hadji Idrissa Mbengue a bien repris le flambeau, dans ce domaine.

Sa Famille et ses disciples, derrière son Khalife El Hadj Adama Mbengue, dit Baye, préparent l’édition 2013du Gamou de Léona qui sera couplé avec l’inauguration de la Mosquée par Serigne Abdoul Aziz SY Al Amine (qui en avait posé la première pierre) les 18 et 19 Mai 2013.Toute la UMMA y est vivement conviée.

PROGRAMME

  • Samedi 18 mai

10h00 : Ziarra aux mausolées d’El Hadji Salif Mbengue et El Hadji Amadou Mbengue Salif.
11h00 : ouverture de l’exposition de Cheikh Tidjane Niang (spécial hommage à Serigne Mansour SY Borom daara yi)
15h30 : causeries religieuses (panel animé par El Hadji Idrissa Mbengue avec, comme invités, des islamologues de renommée)

17h30 : cérémonie officielle présidée par M. le Gouverneur en présence de Serigne Abdoul Aziz SY Al Amine.

  • Dimanche 19 mai

12h00 : Yendou chez le Khalife El Hadji Adama Mbengue
21h00 : chants religieux animés par les chanteurs de Tivaouane et de Bokhol
Traducteur et commentateur : El Hadj Idrissa Mbengue, Islamologue.


Mame Medoune Mbengue
Président du Comité Scientifique

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4ÉME EDITION TAKUSSAN HOMMAGE À SERIGNE MANSOUR SY BOROM DAARA YI , LUNDI 20 MAI 2013 À OUAKAM ( PLACE BAYÉ )

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4ÉME EDITION TAKUSSAN HOMMAGE À SERIGNE MANSOUR SY BOROM DAARA YI , LUNDI 20 MAI 2013 À OUAKAM ( PLACE BAYÉ )
Le Dahira Khaïry Wal Baraka de Ouakam- Yarakh serait très heureux de vous compter parmi ses invites à la Cérémonie d'Hommage dédiée à Feu Serigne Mansour Sy Borom Daara Yi (rta) qu'il organise le Lundi de Pentecôte 20 Mai 2013 à partir de 16h à Ouakam à la Place Bayé , sous l'egide de Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Maktoum , Khalif General des Tidianes et de l'ensemble de la famille de Seydil Hadj Malick Sy (rta).

La Cérémonie sera présidée par Serigne Habib Sy Mansour et animée par Doudou Kend Mbaye et son groupe.

Parrains

  • La Famille de Feu Serigne Mansour Sy Borom Daara Yi
  • El Hadj Babacar Diagne , Imam Ratib de Ouakam et l'ensemble des Oulémas , Autorités coutumières de Ouakam.
  • Mohamed Naby Gueye et le Mouvement Naby Allah
  • M.Djibril Ndoye , Maire de Ouakam
  • El Hadj Youssou Diop , President du Cercle Djamil et l'ensemble de ses membres.

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Les Images de la Levee du Corps de Abdoul Aziz Ndiaye Bouna Alboury

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Les Parents , et amis ont rendu , hier, un vibrant hommage lourd de chagrin à El Hadj Abdoul Aziz Ndiaye Bouna décédé Jeudi 2 Mai à Paris , fils du dernier Bourba Djoloff et Moukhadam de Seydil Hadj Malick Sy (rta) Bouna Alboury Ndiaye .
Les Images de la Levee du Corps de Abdoul Aziz Ndiaye Bouna Alboury
A l'arrivée de la dépouille le samedi 4 Mai vers 20h à l'aéroport de Dakar , comme à la levée du corps hier dimanche, Autorités Religieuses , étatiques et d’éminentes personnalités historiques et responsables politiques se sont tous donnés rendez-vous à la Mosquée Mermoz , tôt le matin vers 8h.

Discret et très réservé selon ses proches, ce dernier était le doyen de la famille de Bouna Alboury après la disparition de son grand frère Mansour Bouna Ndiaye ancien député-maire de Louga décédé le 28 Juillet 2008.

Venu représenté le Khalif General des Tidianes Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Maktoum , Serigne Pape Malick SY a tenu comme à son habitude un discours pleins d'enseignements et ponctué d'anecdotes , sur les relations très particulières qui lient la famille de Bouna Alboury à celle de Seydil Hadj Malick Sy et Serigne Touba.

C’est à la suite des prières formulées par Serigne Mbaye Sy Mansour que le cortège funèbre s’est ébranlé vers la grande Mosquée du quartier Thiely de Linguere (5h de Dakar) où le défunt repose désormais près de ses parents Bouna Alboury Ndiaye et Yacine Gaye Massar .



Les Images de la Levee du Corps de Abdoul Aziz Ndiaye Bouna Alboury

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VIDEOS - Serigne Pape Malick Sy et Serigne Mbaye Sy Mansour à la Levee du Corps de Abdoul Aziz Ndiaye Bouna Alboury

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Les Parents , et amis ont rendu , hier, un vibrant hommage lourd de chagrin à El Hadj Abdoul Aziz Ndiaye Bouna décédé Jeudi 2 Mai à Paris , fils du dernier Bourba Djoloff et Moukhadam de Seydil Hadj Malick Sy (rta) Bouna Alboury Ndiaye .
VIDEOS - Serigne Pape Malick Sy et Serigne Mbaye Sy Mansour à la Levee du Corps de Abdoul Aziz Ndiaye Bouna Alboury
A l'arrivée de la dépouille le samedi 4 Mai vers 20h à l'aéroport de Dakar , comme à la levée du corps hier dimanche, Autorités Religieuses , étatiques et d’éminentes personnalités historiques et responsables politiques se sont tous donnés rendez-vous à la Mosquée Mermoz , tôt le matin vers 8h.

Discret et très réservé selon ses proches, ce dernier était le doyen de la famille de Bouna Alboury après la disparition de son grand frère Mansour Bouna Ndiaye ancien député-maire de Louga décédé le 28 Juillet 2008.

Venu représenté le Khalif General des Tidianes Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Maktoum , Serigne Pape Malick SY a tenu comme à son habitude un discours pleins d'enseignements et ponctué d'anecdotes , sur les relations très particulières qui lient la famille de Bouna Alboury à celle de Seydil Hadj Malick Sy et Serigne Touba.

C’est à la suite des prières formulées par Serigne Mbaye Sy Mansour que le cortège funèbre s’est ébranlé vers la grande Mosquée du quartier Thiely de Linguere (5h de Dakar) où le défunt repose désormais près de ses parents Bouna Alboury Ndiaye et Yacine Gaye Massar .



VIDEOS - Serigne Pape Malick Sy et Serigne Mbaye Sy Mansour à la Levee du Corps de Abdoul Aziz Ndiaye Bouna Alboury

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INTERLIGNES - Presse, liberté et responsabilité.

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On a célébré, ce vendredi, la journée internationale de la liberté de presse. C'est une célébration qui réjouit les citoyens compte tenu de la contribution positive des media au débat démocratique par la diffusion des opinions diverses, la promotion de la transparence dans la gouvernance et dans la gestion des affaires publiques
INTERLIGNES - Presse, liberté et responsabilité.
Mais, cela nous interpelle aussi dans la mesure où la presse peut paraitre comme une entrave à tous les principes qu'on vient de citer. Elle est un redoutable instrument à double tranchant qui pourrait véhiculer des valeurs contraires au progrès et à l'égalité ou des pratiques opposées à l'éthique et à la vertu.

Cette crainte que les médias soient vecteurs d'obscurantisme, de sectarisme de tous ordres, de promotion d'une culture décadente, est partagée aussi bien par les pouvoirs publics, les acteurs de la société civile que par les responsables de la profession. La preuve nous en est donnée par le cri du coeur du Secrétaire Général du Synpics perçu par le Président de la République comme une invitation urgente à un assainissement. Les citoyens que nous sommes ne peuvent que manifester une certaine satisfaction devant cette attitude toute de clairvoyance des responsables des media qui invitent les pouvoirs publics à y regarder de plus près, afin de mieux protéger la profession et les acteurs, ainsi que le public et la nation.

Cependant, ce désir d'assainissement que nous partageons, aussi louable soit-il, ne doit pas être le prétexte d'une purification ''partisane'' qui écarterait des adversaires dont le projet est techniquement et culturellement acceptable. Il ne doit pas être non plus l'occasion d'inaugurer le temps de la censure. Car, il ne sert à rien de vouloir contrôler les idées, il est plus judicieux de les laisser éclore, de les confronter afin de démontrer leur pertinence ou leur vacuité en termes de valeurs, de substance et de finalités. C'est là le prix à payer pour une démocratie pluraliste et pour la promotion d'une compétition des opinions et des offres de projet.

Mais si l'Etat est interpellé pour le respect du pluralisme médiatique et la garantie de la liberté de presse, admettons tout de même qu'il ne peut rester indifférent à tout ce qui risque de porter atteinte à la cohésion nationale, à la stabilité des institutions de la République. Il est le garant de leur bon fonctionnement et de l'unité et la cohésion de la nation. Cela appelle de sa part la conjonction entre le droit à la liberté de la presse et le devoir de préserver les principes et valeurs qui fondent la nation et promeuvent son unité, son intégrité et son ancrage dans une ''africanité'' ouverte au progrès. Cette responsabilité n'est pas exclusive à l'Etat, je crois, elle est aussi celle de la profession qui l'a inscrite, au demeurant, dans la devise de son syndicat, le Synpic. Le couple ''liberté et responsabilité'' me semble être un projet permanent, une ligne de conduite de tout instant, un paramètre aussi pour mesurer la pratique de la profession, pour nous autres simples citoyens.

Ce diptyque est plus qu'important car sans cette responsabilité, les media peuvent se transformer en facteurs de danger pour la démocratie et de ''fitna'' pour la société. Qu'on ne soit pas naïfs, les pouvoirs d'argent et certains groupes de pression politiques ou religieux, forts de leur capacité d'investir dans un secteur ''porteur'' et sensible, cherchent à devenir maitres des différents media, pour les instrumentaliser, avec un agenda particulier qui n'a rien à voir avec la liberté d'opinion qui s'exerce dans le sens de la promotion d'un Etat de droit et d'une société démocratique. Les manipulations des coteries ou desdits groupes de pression sont synonymes d'altération de la nécessaire indépendance, elles sont aussi des tentative de tromper l'opinion pour leurs intérêts particuliers. Toutes choses graves pour la cohésion nationale, le pluralisme concurrentiel et non '''confrontationniste''.

Tout cela justifie que l'Etat ait la responsabilité de veiller, de manière démocratique, à ce que les media évoluent dans un environnement sain pour la République et la société. Sans parti pris politique ou religieux, il doit être le garant du pluralisme et de la neutralité dans l'exercice de la liberté de presse. Sans cela, il laisse la porte ouverte à une explosion médiatique qui favorise la diffusion de rumeurs de toute sorte, de fausses nouvelles et de programmes dangereux qui promeuvent le sectarisme de toute nature et l'éclatement de la nation, par organes de presse interposés.

Sur un autre plan, il me semble opportun d'inviter les media à une inversion de la pyramide, pour emprunter un terme de leur terminologie. Est-ce qu'il ne serait pas plus gratifiant, dans nos sociétés où la presse participe aussi à l'éducation, de mettre en exergue le sens de l'humain et du social? Est-ce qu'on ne gagnerait pas à donner la priorité à l'humain dans la société plutôt que d'accorder la primauté au ''sensationnel'' ou au scoop, à l'audimat ou à tout autre indice d'audience et à la rentabilité? Ce sont là des questions d'un profane, certes, mais ce sont des interrogations que je mets dans la corbeille des responsables des media. Car, on peut avoir l'impression, quelques fois, que le traitement de certains dossiers ou informations répondent au souci de ''vendre'' ou de manipuler l'opinion, plutôt qu'à celui d'informer vrai et juste. On l'a vécu avec la rumeur véhiculée autour de la ''dépénalisation de l'homosexualité''. C'est le lieu de rappeler le principe coranique qui dit : '' يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا إِن جَاءَكُمْ فَاسِقٌ بِنَبَإٍ فَتَبَيَّنُوا أَن تُصِيبُوا قَوْمًا بِجَهَالَةٍ فَتُصْبِحُوا عَلَىٰ مَا فَعَلْتُمْ نَادِمِينَ. O vous qui avez cru! Si un pervers vous apporte une nouvelle, voyez bien clair [de crainte] que par inadvertance vous ne portiez atteinte à des gens et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez fait.'' -Hujrât, verset 6.

Enfin, je voudrais dire deux mots sur le délit de presse. Je ne sais pas ce que cela recouvre juridiquement parlant mais au niveau sémantique, il sonne comme une volonté de museler la presse ou de la stigmatiser. Un délit peut-il être exclusif à un secteur? Y a-t-il un délit d'enseignement, un délit de médecine? Je ne sais pas. Ce que je crois, c'est qu'il est compréhensible qu'on demande aux acteurs de répondre de leurs actes, quelle que soit la profession à laquelle ils appartiennentt. Le principe de la responsabilité déclaré par le Synpic ne peut prospérer sans celle de ''répondre de ses actes''. Cela peut être discuté et étudié dans un sens plus juste qui soit conforme à la fois au droit à l'information et au respect de la vie privée, à l'exactitude des informations fournies et diffusées et à l'obligation de vérification. Le juste principe de ''répondre'' de ses actes ne doit pas être cependant une épée de damoclès entre les mains de l'Etat ou des délinquants pour museler la presse et anesthésier les media.

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GAMOU SERIGNE BABACAR SY (RTA) A SAINT LOUIS LE SAMEDI 18 MAI 2013 AU STADE ABDOULAYE DIAGNE AU QUARTIER CAMP NORD SUR L’ILE DE ST LOUIS

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GAMOU SERIGNE BABACAR SY (RTA) A SAINT LOUIS LE SAMEDI 18 MAI 2013 AU STADE ABDOULAYE DIAGNE AU QUARTIER CAMP NORD SUR L’ILE DE ST LOUIS
Une fois, comme de coutume, le Gamou de « Ndar » se profile à l’horizon, un horizon éclatant et radieux, un horizon lumineux et perpétuel.

Comme l’indique le Saint Coran : « Nous leurs montrons nos signes vers l’horizon et en eux-mêmes »
« Sa nourihim ayatouma fil afaqî wa fi enfousihîm »

Parmi ces signes, il y a la rencontre entre Seydina Moussa ( Aliyhimou Salam) et le Saint Homme Zul Qarnayn (Saint Georges) qui consacre, et en même temps symbolise la rencontre de l’épiphénomène et de la pérennité, le contact entre la connaissance discursive et la sagesse infinie, du périssable avec l’éternité de la partie avec le tout.

Ce symbolisme du confluent entre les deux mers (Le fleuve avec la mer) restera pour la postérité des temps fort d’introspection, de remise en question mais surtout de mise à niveau. C’est pourquoi les disciples de la Hadara de Seydina El Hadji Malick SY (RTA) se muent dans les habits du Prophète Seydina Moussa (Aleyhim Salam) pour migrer comme lui vers ce lieu de haut Savoir, vers ce symbole de la science universelle et surtout spirituelle pour aller cueillir vers ses profondeurs abyssales des joyaux rares, des bijoux précieux de perles de la vérité et de la sagesse.

Gamou « Ndar » ou Saint-Louis, cette ville de confluence, cette ville tricentenaire, cette belle qui a été la première à se donner comme gage à la culture nouvelle portée par les canons, les missionnaires et l’école.

Cette culture dissolvante qui appâte et engloutit toutes proies serrées entre ses griffes.

Mais la vertueuse et valeureuse Cité de Seydi Ababacar SY (RTA) a su résister et contenir cet assaut pour mériter de ses conquérants, comme subjugués par son charme, l’épithète de Saint.

De par ses fils et filles, cette belle cité a généré de valeureux hommes et femmes ayant contribué à l’édification d’une identité universelle et d’un patrimoine spirituel (patrie spirituelle) communs à toutes les nationalités, à tous les êtres humains.

C’est ce qui motive l’appel lancé par Serigne Babacar SY (RTA), cet éminent spirituel universel (Fardoul Djamiyi), ce digne héritier de l’œuvre de Seydina El Hadji Malick SY (RTA) c’est de perpétuer la mission du Prophète de l’Islam Seydina Mouhamed (PSL), pour la célébration de ce Gamou.

Cette célébration n’est ni de plus, ni de trop, car en 1954 date de sa première édition, St Louis était la capital du Sénégal et de la Mauritanie mais aussi le bastion administratif des colonies. Il était impensable, voire même téméraire de prétendre à une quelconque organisation de ce genre et de cette dimension dans cette ville.

Le Gamou de « Ndar » a été le premier jalon marqué de pierre blanche et le phare qui continuera de rayonner pour toutes les générations.

Le thème de cette année est « la réconciliation entre la foi et le culture », il sera célébré à la date du 18 Mai 2013 au stade Abdoulaye Diagne au quartier Camp Nord sur l’île de St-Louis.

Cette grande manifestation sera présidée par le porte- parole de la famille de Seydi EL Hadji Malick Sy en la personne de Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine.



CONTACT
  • Fédération Saint Louis : El Hadji Batie Seck – 77 575 76 12
  • Coskas : Mame Ousmane Samba (Pr-Coskas)- Tél : 77 389 66 47
  • Dahiratoul Kiram: El Hadji Babacar Kébé 77 647 59 96

LE COMITE D’ORGANISATION

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ZIARRE DAARADJI 2013, CE DIMANCHE 12 MAI A TiVAOUANE : L'hommage des "Doomou Daara" à Borom Daara Yi

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ASFIYAHI.ORG - Comme chaque année , Tivaouane accueille un grand événement phare : La "Ziarra Daara-Dji" organisée par le Dahira Mountadibina Li Tanhlimi Ouloumi Dini, une structure fédérative regroupant ceux qui ont été les "Ndongo" ( Eleves ) de Serigne Mouhamadou Mansour Sy Borom Daara Yi. 
ZIARRE DAARADJI 2013, CE DIMANCHE 12 MAI A TiVAOUANE :  L'hommage des
Initié vers 1970,  cet événement s'est déroulé à trois reprises sans que le Dahira ait un nom. L'on raconte que Serigne Babacar Sy apparut à Serigne Mansour Sy Borom Daara Yi en songe pour lui donner "Ndigeul" ( Consigne) de donner un nom à ce Dahira et de perpétuer chaque année cette ziarra qui est la sienne.

Depuis lors, fidèle à cette tradition maintenant établie, des milliers de fidèles viennent de partout y prendre part afin de rendre hommage à celui qui leur a fait gouter aux merveilles de la science islamique.

Avec le rappel à Dieu du Parrain Serigne Mansour Sy, l'événement se déroulera sans doute cette année dans un autre contexte.

Rendez- vous le 12 Mai à Tivaouane .

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Le cinquième prix Ibn Khaldoum décerné au professeur Ravane Mbaye

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Le cinquième prix Ibn Khaldoum décerné au professeur Ravane Mbaye
Le professeur Ravane Mbaye a remporté le cinquième prix "Ibn Khaldoun-Léopold Sédar Senghor" pour sa traduction de l'arabe vers le français de l'ouvrage "Perles des sens et réalisation dans le flux d'Abû- Abbas –At–Tijani", annonce le quotidien national Le Soleil.Le jury présidé par Tahani Omar, présidente honoraire de l'université française du Caire (Égypte), a apprécié "la qualité de la traduction, aussi bien de la prose que de la poésie" de cet ouvrage qui cible "un public intéressé par le dialogue interreligieux", rapporte ce journal dans sa livraison de mercredi.

"Perles des sens et réalisation dans le flux d'Abû-Abbas-At-Tijani retrace la genèse de l'un des courants les plus importants du soufisme sunnite, doctrine modérée et tolérante", explique Le Soleil. "Le texte a exigé de longues années d'effort pour satisfaire à toutes les conditions scientifiques (rigueur de la traduction, souci de clarification). Il a été jugé éloigné de toute transcription littérale qui entacherait la valeur morale du texte original et sa richesse stylistique", rapporte la même source.

Le professeur Ravane Mbaye recevra son prix le 14 mai, à Tunis (Tunisie), des mains de Clément Duhaime, administrateur de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), qui représentera à l'occasion le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, poursuit le journal.

APS

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VIDEO - Causerie Serigne Habib Sy Dabakh - Conférence Sidy Ahmed Sy Djamil - 13 mai 2012

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VIDEO - Causerie Serigne Habib Sy Dabakh - Conférence Sidy Ahmed Sy Djamil - 13 mai 2012


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Direct du Min’bar – La perte ou le Profit : Comment Eviter le mauvais choix dans les transactions ?

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Le Khatîb Cheikh Abdul Bàri Ath-Thubati de la Mosquée du Prophète Muhammad, S’AwS à Médine Al Munawwara a délivré une prêche sur le choix de l’humain entre la perte et le profit. Il s’est surtout focalisée sur les déterminants du déficit ou de la perte en rappelant les nombreuses mises en garde d’Allah et de celles de notre prophète Muhammad sur le choix d’une filière déficitaire et qui n’apportera que perte à son entrepreneur. Alors que celui /celle qui s’adonne à un business s’assure à priori au terme d’une évaluation rigoureuse et d’une analyse complète des filières et du marché que le business est profitable et n’encourt aucune perte de son investissement et de son capital, il appelle à un examen pareil pour sécuriser également que le commerce de la vie dont le résultat sera connu devant Dieu soit pareillement à l’abri de toute perte, déficit ou ruine.
Direct du Min’bar – La perte ou le Profit : Comment Eviter le mauvais choix dans les transactions ?
Les transactions commerciales ou économiques ont ceci de particulier que nul ne doit encourir perte ou déficit malgré le nombre incroyable d’acteurs, de filières et de domaines en jeu, c’est pourtant possible puisque Allah l’a rendu licite tout en interdisant l’usure et la triche dans les transactions (V.275, S.2). Naturellement donc, dira l’Imam, le bénéfice attendu encourage à la poursuite de l’exercice et souvent à une augmentation de capital et d’investissements, pour espérer encore plus de retours et des bénéfices croissants. Le déficit ou la perte par contre appelle à un arrêt des investissements, une réorientation des ressources dans d’autres filières non déficitaires et souvent à un abandon du choix de projet. Les marchés de ce monde passent ainsi de rentables à déficitaires selon le progrès technologique (téléviseurs à tube cathodique ou disquette d’ordinateurs), mais celui d’Allah obéit toujours à la même règle – vérité, justice, équité, et point de violation – Vs 7-9, S.55.

Toutefois, l’enjeu du bénéfice ou du déficit n’est pas dans les avoirs, les valeurs, ou dans les placements, mais dans ce que nous faisons dans ce monde et ce que nous espérons récolter dans l’au-delà. Allah avertit dans plusieurs endroits en usant du terme – perte – au sens commercial ou économique du terme pour attirer l’attention sur un tel enjeu. Dans le V.11 de la S.22, Il décrit celui dont la pratique de l’obligation religieuse obéit aux aléas du marché – lorsque le business marche, il s’en réjouit, lorsque la crise l’atteint il se rebelle, perdant ainsi dans son commerce ici et dans ses résultats dans l’au-delà, voilà la vraie perte assène-t-il!

Et c’est justement pour éviter la trajectoire du déficit permanent et de la perte inévitable que Allah appelle au choix de méthodes, d’attitudes et d’instruments viables et adéquats. D’autant que l’humain par nature court à sa perte et ceci sous toutes les tropiques, et à travers le temps (tous siècles), à moins que cet humain vivifie sa Foi et l’illustre d’actions vertueuses – à toutes les échelles – famille, société, lieux de travail, mosquées et autre lieux publics de rencontre communautaire, statutaire ou international. Mais Allah avertit que même ceux qui vivifient (action de tous les jours) leur foi et restent dans l’action vertueuse ne sont pas pour autant sauvés de la perte générale qu’encourt l’humanité – tant que les échanges, communication, interactions, traités, chartes, lois, règlements, résolutions, accords, négociations, ne soient conclus sur la base de la Vérité et de la tolérance ou patience. Voilà une lecture intelligente et actualisée de la S.103.

Si seulement, nous prenions le temps d’observer cet appel d’Allah et de nous évertuer à le suivre, nous aurions simplement sauvé l’Humanité, car le nombre de traités, d’accords, de chartes, de lois, règlements, résolutions, négociations, et autre qui sont conclus sur un déséquilibre des droits humains ou en violation de la légitimité des peuples a fini de tout fausser et d’engendrer une perte à large échelle, et qui se dessine aujourd’hui à travers les crises de tout ordre comme discuté récemment dans le DdM. Et cette attitude de préserver la vertu et l’équilibre des droits et devoirs dans les transactions constitue le plus solide des héritages que le Prophète nous à légués, lui qui priait quotidiennement Allah de ne pas mettre notre malheur dans notre quotidienneté – Là taj’al musîbatanà fii dîninâ – C’est malheureusement le cas aujourd’hui de centaines de millions de personnes qui subissent les effets de la crise sur bien des dimensions de leur vie – famille, travail, avenir, citoyenneté, brouillant toute perspective de mieux.

La pire des pertes n’est donc pas dans les avoirs, le capital, le bien ou dans l’héritage de patrimoine, la pire des pertes est celle engendrée par nos pratiques et qui souvent ne se dessine pas au premier abord. Le Prophète avait posé la question de savoir – Savez-vous qui encourt perte et déficit dans ma communauté ? Les compagnons répondirent – Oh toi le Prophète d’Allah, dans notre entendement, celui qui encours perte et déficit est celui qui est démuni de capital et de biens (famille, avoir). Et le prophète de préciser, celui qui encourt pure perte est celui qui arrive le jour du dernier jugement devant Allah avec un carnet rempli de tonnes et de tonnes de hasanàts (point positifs) avec des années et des années de Salât, Ramadan, Zakàt, Hajj et autres, tous agréés par Allah, et les autres impressionnés par ce solde primaire (au sens comptable du terme). Toutefois, à l’examen de ses relations/interactions avec ses semblables, on recense des mensonges envers un tel, de la médisance envers un tel autre, de l’envie et de la mauvaise appréhension envers tel autre, du faux-témoignage envers un tel, de la jalousie envers un tel autre, de la falsification envers un tel autre, du verbiage envers un tel autre, du dénigrement en vers un tel, etc. Ses hasanàts sont donc utilisés pour compenser ces innombrables torts envers autrui…jusqu’à épuisement ; alors les pêchés de ses victimes sont versés dans son compte par compensation, rendant son solde secondaire largement déficitaire. Pourtant précise le Qur’ân, il croyait avoir super bien fait (Vs 103 – 104, S.18), et il aura tout perdu pendant que l’enfer l’attendra comme demeure finale. Qu’Allah nous préserve d’un tel sort et d’une telle attitude et comportement dans ce monde !

Allah nous met donc en garde de ne pas nous tromper d’échelle de valeurs en nous focalisant sur la recherche de biens mondains – enfants, femmes, richesse – car ceux-là peuvent nous coûter la déviance de la voie d’Allah, et donc précipiter encore note perte. Dans plus de 40 endroits différents que l’Imam a incroyablement cités l’un après l’autre, Allah nous met en garde contre des trajectoire de perte d’investissement et de capital. Parmi ces mises en garde, ceux qui se comportent en fossoyeurs dans le gaspillage (V.27, S.1), les orgueilleux et/ou les oppresseurs (V.69, S.9), les mécréants (V.121, S.2), ceux qui substituent la vérité au mensonge et qui dissimulent la vérité (V.37, S.8), ceux que l’attachement aux matérialités détournent de la présence (Zikr) d’Allah (V.9, S.63), les partisans de Satan, qui peuvent être nombreux et dans des formes différentes (V.19, S.58), ceux qui trahissent les contrats de confiance, de mandature, de fidélité, etc. (V.52, S.29), ceux qui se fient à la trop large mansuétude d’Allah pour se noyer dans les pêchés (V.99, S.7), ceux qui ne respectent pas les lois et règlements établis sur la justice et l’équité (V.181, S.26), ceux qui trichent dans les transactions économiques et financières (V.3, S.83).

Le Prophète Sàlih avait averti ses détracteurs qui opposaient un niet catégorique à son appel sur la voie d’Allah que leur attitude ne pouvait lui apporter que perte après que Allah lui ait montré la guidance et lui ai indiqué les conséquences de la déviance (V. 63, S.11). Telle devrait être l’expression de tout un chacun parmi nous, soit ne plus choisir la voie de la perte par la déviance ou le suivisme après que Allah nous a gratifié de sa Bénédiction, celle de la Foi.

Le langage du Qur’ân dans ce domaine reproduit bien le contexte de l’Arabie du 6ème siècle, où tout se valorisait à l’échelle du commerce et des transactions devenues mode de vie aussi bien dans le domaine des biens matériels que celui des biens immatériels. D’où la métaphore d’Allah (Vs 10-13., S.61) d’inciter à une méthode saine à l’endroit du croyant dans un langage de transaction bénéfique et rentable – soit croire en Allah et en son prophète, investir dans la cause d’Allah par ses biens et son sang (si nécessaire), ce qui permet de récolter le Pardon d’Allah (que nos deux ancêtres avaient aussi identifié avec Sa Miséricorde comme moyen d’échapper à la perte – V.23, S.7), de gagner le Paradis dès maintenant et d’y ajouter deux bonus immédiats ‘désirables’ – l’assistance d’Allah dans ce que nous entreprenons (Nasr) et une issue heureuse et proche (Fath) de nos préoccupations du moment – qui dit mieux ?!

Revisitons donc les conditions d’encourir perte et déficit dans nos transactions de biens matériels, mais ayons une conscience permanente de l’impact sur le bilan final à l’au-delà. Ainsi, nous serons toujours avertis de n’entreprendre que sur la base de la vertu, de la vérité, de la justice, et de l’équité et ainsi nous assurer d’un commerce qui n’encourra aucun déficit ni perte (V.29, S.35).

J’ai choisi aujourd’hui la prêche de la Mosquée de mon homonyme à Médina Al Munawwara, en guise de communion avec Tata Ndièmé et Tata Marie-Henriette ainsi qu’avec probablement Ustaz Cissé qui ont l’énorme chance d’y avoir prié aujourd’hui.

Qu’Allah nous compte parmi ceux qui n’encourent jamais ni perte, ni déficit et qui fondent toute transaction sur la vérité, la tolérance et la patience (S.103) pour récolter son Agrément ici et là-bas.

Allahumma Aaamiin.


Avec mes best Zyars

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Les Mérites des mois de Rajab et Shah'ban

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Le mois de Rajab avec les mois de Sha’bãn et de Ramadhãn constitue les mois les plus honorés en Islam. En effet le Prophète (SAWS) dit: «Sachez que le mois de Rajab est le mois d’Allãh, le mois de Sha’bãn est mon mois et celui de Ramadhãn est le mois de mon Umma. Sachez aussi que celui qui jeûne un jour de Rajab aura obligatoirement l’agrément d’Allãh, écartera de lui la colère d’Allãh, et l’une des portes de l’Enfer lui sera fermée.»
Les Mérites des mois de Rajab et Shah'ban
Le calendrier musulman est basé sur le cycle lunaire qui avance de 10 à 12 jours chaque année.
Chaque mois du calendrier lunaire débutant avec l'apparition (visible à l'oeil nu) du croissant de lune, les dates du calendrier indiquées ci-dessus sont estimées avec possibilité d'un décalage d'un jour en plus ou en moins.

" Le Mois de Rajab est le mois du Seigneur quiconque l'honore a honoré une chose d'Allah (SWT),quiconque honore la chose de Dieu le fera entrer au paradis de même il mérite sa satisfaction.Le Mois de Sha'bân est mon mois quiconque l'honore a honoré ma coutume quiconque honore ma coutume je lui réserve une récompense et un trésor au jour de la résurrection. Le mois de Ramadan est le mois de ma communauté quiconque respecte l'honorabilité de ce mois et ne l'a pas transgressé jeûnant les jours et priant les nuits, préservant ses membres sortira de ce mois absous de tout pêchés "

Les mérites du mois de Rajab

Le mois de Rajab avec les mois de Sha‘abân et Ramadan constituent les mois les plus honorés en Islam. En effet le Prophète (P) dit : «Le mois de Rajab est le mois béni d’Allah. Aucun mois ne l’égale quant à ses mérites est à son caractère sacré.

Sachez que le mois de Rajab est le mois d’Allah, tout comme le mois de Sha‘abân est mon mois et celui de Ramadan est le mois de ma Umma.

Celui qui jeûne un jour de Rajab aura assurément l’agrément d’Allah, la colère d’Allah lui sera épargnée, et l’une des portes de l’Enfer lui sera fermée. Selon l’Imam Mûsâ Ibn Ja‘far (que le salut soit sur lui) : «Quiconque jeûne un jour du mois de Rajab, l’Enfer s’éloignera de lui de la distance d’un an et celui qui en jeûne trois jours, l’entrée du Paradis lui sera garantie».

Il dit aussi : «Rajab est l’un des fleuves du Paradis. C’est un fleuve plus blanc que le lait et plus doux que le miel. Quiconque jeûne un jour du mois de Rajab, Allah (Puissant et Sublime) l’abreuvera de ce fleuve».


Selon l’Imam Ja‘far al-Sâdiq (as), le Prophète (P) a dit : «Rajab est le mois de l’imploration du Pardon à Allah pour ma communauté. Multipliez-y donc l’istighfâr, car Allah est celui qui Pardonne et Il est Très Miséricordieux.
Le mois de Rajab est appelé Rajab al-açab (le verseur ou le déverseur), parce que la Miséricorde y est déversée sur la communauté à flot. Multipliez-y donc la récitation de la formule : « Astagh-fir-Allâha wa atûbu ilayhi» (J’implore le pardon d’Allah et je reviens vers Lui»


Les mérites du mois de Shah'bane


Le mois de Sha'bân est un des mois les plus avantageux pour les Croyants eu égard aux Bienfaits énormes qu'il renferme. Notre Prophète Mohammed (Paix et Bénédiction sur lui) a dit s'adressant à un groupe de compagnons :


''Savez-vous pourquoi ce mois est appelé " Sha'bân " ? Dieu et son Prophète sont les plus informés répondent les Compagnons Il dit : " C'est qu'à cette occasion Dieu répands des Bienfaits immenses".


Dans un Hadith du Prophète ( saw ), il est retenu ce qui suit: " Tous les hommes seront affamés le Jour de la Résurrection, exceptés les Prophètes et leurs Fidèles, de même que ceux qui observaient les jeûnes des Mois de Rajab , Sha'bân et Ramadan . Ils seront eux rassasiés et point ils ne connaîtront la faim"



Chaabane est le 8ème mois du calendrier musulman. Il est donc situé juste entre Rajab et Ramadan. Le mois de Chaabane a commencé cette année le vendredi 24 juillet 2009. Ce mois constitue une introduction au mois de Ramadan, il permet de se préparer et de se conditionner à la venue du mois de Ramadan inchallah


En effet, le jeûne de Chaabane, prescrit par le prophète (Saws), prépare psychologiquement aux nouvelles habitudes quotidiennes du mois de Ramadan. Le prophète (Salla Allah àlayhi wa Salam) disait: "Ô Allah! Bénis-nous les mois de Rajab et de Chaabane et fais-nous parvenir au mois du Ramadan!"(Rapporté par Ahmed et Annassaï.)








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