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VIDEO: CRISES UNIVERSITAIRES,SYNDICALES ET POLITIQUES: Comment El Hadj Abdoul Aziz Sy Dabakh désamorçait les "bombes"

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VIDEO: Pourquoi El Hadj Abdoul Aziz Sy Dabakh est inoubliable? Entretien avec son petit-fils Serigne Pape Youssoupha Diop

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A SUIVRE CE SOIR
VIDEO: Pourquoi El Hadj Abdoul Aziz Sy Dabakh est inoubliable? Entretien avec son petit-fils Serigne Pape Youssoupha Diop
[EMISSION PROFIL > Serigne Ousmane Ndiaye retrace la vie d'El Hadj Abdoul Aziz Sy Dabakh (rta) : Ses Origines , son Éducation , son oeuvre littéraire, ses dimensions sociales et Spirituelles. À suivre ce Dimanche 14 Septembre 2014 à 21HGMT sur www.asfiyahi.org et sur www.piccmi.com (l'oiseau web).

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PLURALITE ESPACE PUBLIC ET GOUVERNABILITE : LEÇONS DE SERIGNE ABDOU (Par Pr Abdoul Aziz Kébé)

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’’ Que notre devise soit l’unité, la cordialité et la solidarité à la place de la division, de l’adversité et de la querelle. Serigne Abdoul Aziz Sy Dabbâkh
PLURALITE ESPACE PUBLIC ET GOUVERNABILITE : LEÇONS DE SERIGNE ABDOU (Par Pr Abdoul Aziz Kébé)
Au moment où nous célébrons le souvenir de Serigne Abdoul Aziz Sy Dabbâkh, j’ai voulu revisiter quelques aspects de sa vie et de son discours, ayant un lien avec notre désir de renouveau aussi bien dans l’espace public que dans le domaine religieux. Je me suis arrêté sur sa vision de la fraternité et de la diversité, sur le renouveau du leadership et sur la gestion de l’espace public. Tout cela mis dans la perspective de consolider la gouvernabilité pour le bien de notre pays.

Fraternité religieuse, diversité des minarets et unité du message

Il y a dans la vision de Dabbâkh sur la fraternité une invitation pressante au dépassement des lignes de clivages artificielles entre les groupements religieux. Cette invitation va au-delà des limites des organisations et foyers religieux. Elle englobe l’ensemble des segments significatifs dans l’activité politique et sociale. On retrouve dans son discours et dans sa pratique les éléments de construction d’une fraternité vive, facteur de gouvernabilité dans notre pays. Et cela reste plus qu’actuel en ces moments de renouveau du leadership politique et social dans notre pays.

On le sait, nos sociétés sont assises sur des institutions encore fragiles. La cause réside dans leur jeunesse (cinquante ans seulement) conjuguée à l’immédiateté et au caractère pressant des demandes aussi bien politiques que sociales, dans un environnement d’insuffisance des ressources. Ajoutons à cela le fulgurant développement des symboles visibles de la démocratie que sont le pluralisme politique et celui médiatique. Un tel développement qui n’est pas forcément proportionnel à la progression des valeurs intellectuelles, morales, civiques et citoyennes est susceptible d’engendrer un certain dysfonctionnement du système. Car d’un côté nous avons le plein usage des outils d’expression démocratique et de l’autre, la conscience de la responsabilité sociétale n’est pas assez bien mesurée, du moins pas toujours. Ce qui expose la société à des risques d’amplification des antagonismes, des tensions et des ’’bras de fer’’ entre acteurs.

Cela se comprend dans une situation de quête d’équilibre et de stabilité dans une perspective de permanence de la démocratie. Et cela dans un contexte où, dans notre pays, le jeu d’adaptation n’est pas encore totalement réussie entre le système politique et l’environnement socioculturel. Dans un cadre pareil, notre société a besoin, aujourd’hui plus qu’hier, de mécanismes de régulation qui facilitent l’échange et le dialogue et qui établissent l’interdépendance des acteurs. Car, dans une telle dynamique, les rapports de force qui en appellent aux muscles, aux fractures, à la nuisance et à la destruction mutuelle, gagneraient à être reconvertis en rapports d’intelligence et d’esprit pour sauvegarder ce que nous avons de commun et mutualiser ce que chacun possède comme spécificité.

C’est cette voie que Serigne Abdou avait balisée, ayant compris que la fraternité et la cordialité dans l’unité et la cohésion sont les seuls gages de la permanence de la nation. Or, cette pérennité de la nation court des risques si la gouvernabilité est menacée, à cause de la récurrence des tensions, des querelles et des prétentions partisanes ou sectaires. Aussi, dans la pratique et dans le discours, sa contribution à la gouvernabilité peut se lire dans les deux espaces de compétition où les enjeux sont d’une certaine acuité : l’espace religieux et l’espace politique.
Sur le plan religieux, Serigne Abdoul Aziz Dabâkh affirme une ferme volonté d’instaurer une tradition de fraternité qui enjambe les limites confrériques et sectaires. Il considérait les différents minarets spirituels et les multiples courants théologiques dans l’islam comme la manifestation d’une diversité voulue par Dieu et d’une richesse profitable au peuple. Par conséquent, il les percevait comme des facteurs de rapprochement et d’enrichissement et non comme des ghettos.

Mame Dabbâkh, comme pour faire preuve d’exemplarité dans ce sens, s’est révélé être l’unique Khalife d’un foyer spirituel qui séjournait dans toutes les capitales confrériques ou religieuses du Sénégal. Cela est, sans aucun doute un indicateur de sa conception de l’universalité des valeurs islamiques et son mépris du sectarisme. En se rendant inlassablement dans les sanctuaires des autres confréries et courants religieux, il reconnaissait les mérites et l’apport dans la religion et la société des autres entités qui ne sont pas dans sa propre zawiya. Ce faisant, il s’appropriait lui-même, en tant que fils du Sénégal, tout le patrimoine religieux et moral du pays et invitait explicitement les citoyens à faire de même, dans un esprit fraternel et patriotique.

C’est une leçon de vie significative qu’il nous a laissée dans ce domaine. Puisque le Sénégal est un et indivisible, l’identitarisme sectaire représente un grave danger pour l’unité du peuple et l’indivision de la nation. Or, en tant que fils de ce pays, pétris de l’amour divin, c’est à chacun de nous d’ensemencer les graines de l’affection et d’enflammer nos cœurs de la passion de l’autre, comme il y invitait. En procédant de la sorte, on empêche que certains acteurs, par maladresse ou par intérêt du moment, manipulent le religieux dans un but sectaire, pour favoriser la confrontation entre les dogmes et rompre le dialogue des intelligences. Ce qui serait un obstacle majeur à la ’’gouvernabilité’’ dans notre pays.
Il ressort de cette attitude, une fidélité à la rémanence du message prophétique, une claire conscience de son unité malgré la pluralité des émetteurs qui le diffusent. Ce n’est pas l’émetteur qui est l’essentiel, bien qu’il soit d’une grande importance, c’est le message qu’il faut percevoir et traduire en attitude positive, en ressources de vie. C’est cela qu’il a laissé entendre et vivre dans ses postures et dans ses écrits, mettant en pratique la sagesse du terroir : Reconnaître le mérite d’autrui ne réduit point votre propre mérite. Serigne Abdou donne l’exemple par la valorisation de l’apport de chacun, même si les minarets sont différents. On aurait pu dire qu’il nous enseigne que les minarets sont pluriels mais ils nous appartiennent tous.

Renouveau du leadership

Le discours et la pratique de Mame Abdou, analysés sous l’angle de la contribution à la gouvernabilité, montrent un homme capable de saisir l’état social, de l’analyser et d’interpeller les leader. A ce niveau, on s’aperçoit qu’il était porteur d’une vision d’un leadership avant-gardiste, aussi bien pour le religieux que pour le politique.

Lorsqu’on s’attarde sur sa critique de la société, on s’aperçoit qu’il y avait en filigrane une volonté de créer les mécanismes d’échange des informations justes et de dialogue pour construire des consensus forts et durables. Sa critique était courageuse, objective mais généreuse et elle embrassait toute la sphère du leadership. Le politique, le religieux, le coutumier et même le corporatif étaient concernés. Cependant, il plaçait au premier rang les deux plateaux de l’équilibre social : le religieux et le politique.

La démarche de Serigne Abdou dans l’interpellation du leadership était pédagogique. Dans son discours, on s’aperçoit qu’il mettait en corrélation la posture sociale des leaders avec leurs responsabilités sociétales. En les convoquant, chacun en son nom, qualité et titre, il les mettait face à leurs responsabilités sociétales, à leur obligation non seulement de préserver un héritage mais de le développer. Or, il n’y a pas d’héritage en dehors de l’unité du territoire qui l’a fait germer et de la cohésion des Sénégalais qui en sont les légataires. Aussi, ce sont les leaders qui sont, pour une grande part, responsables de l’état de la société. S’il y a régression sociale, dégénérescence des valeurs, c’est le leadership politique et surtout religieux qui doivent se remettre en cause avant le simple citoyen.

Pour inviter à la réforme de l’état social, Serigne Abdoul Aziz usait très souvent de la parabole de la cité perdue, pour appeler à bâtir la cité vertueuse. Le Sénégal, à ses yeux, ne doit pas être similaire à cette cité perdue dont les habitants se sont laissés égarés par l’insouciance, par la négligence et la violation des ‘’engagements et pactes scellés depuis la préexistence (Azal), dans le monde des âmes ’’âlam al-Arwâh’’, comme il le dit. Dans cette parabole, Serigne Abdou semble rappeler aux citoyens et aux leaders que, même dans une République qui proclame la laïcité, l’acteur musulman est interpellé dans ses valeurs. Il doit être attentif à ’’l’esprit [qui] s’agite dans la vie’’ et ne pas ’’rester sourd à la voix du tombeau’’, pour parler comme Hugo (V.) dans son ode intitulée l’Âme. Mame Dabbâkh interroge l’ensemble du leadership dans son discours :
’’ Alors, où en sommes-nous aujourd’hui, Oulémas, guides religieux, autorités du pouvoir temporel, face aux innovations (bid’a), errements, traditions blâmables, turpitudes, actes répréhensibles, comportements déviants qui se sont répandus et généralisés dans notre société?’’
Cette interrogation présente un double sens : on décèle une invitation au diagnostic d’abord. Ensuite on y trouve une interpellation pour un leadership vertueux, qui se reflète dans la conjonction entre les responsabilités de construire la cité dans toutes ses dimensions et le respect du ’’pacte originel’’. Or, le diagnostic de l’état social dressé par Serigne Abdou est un réquisitoire qui pointe du doigt la démission du leadership religieux et politique. Ce qui nous met face à ce constat amer : le déficit de bons guides dans la société, dans les sphères étatiques et dans celles de la religion est la cause de l’absence des valeurs dans la sphère sociopolitique qu’on déplore. Mais cela ne lui suffit pas, après le constat, il nous engage à nous réformer en faisant ‘’notre bilan personnel avant qu’il ne soit trop tard’’ puis à élever nos pensées et à enflammer nos cœurs de la passion de la cité et des hommes qui y vivent.

Serigne Abdoul Aziz Dabbâkh, dans cette posture, inaugure l’ère d’un nouveau modèle de marabout qui, ne fuit pas ses responsabilités devant les gouvernants, tout en n’étant pas otage des coalitions et des ligues contre le pouvoir. Il évite d’être le jouet des politiciens qui voient la responsabilité dans l’état social de manière unilatérale, pointant du doigt les gouvernants ou les opposants. Le concernant, il ne perçoit l’état de la société que comme un construit. Un construit de tous les acteurs, particulièrement du leadership temporel et spirituel. C’est une responsabilité commune, partagée entre les politiques de tous bords et les religieux.

Espace public, espace dialogique

Tous ceux qui ont été acteurs dans l’espace public entre les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix l’ont partagé avec Serigne Abdoul Aziz qui s’y est fait inviter, en toute responsabilité.

Dans la dynamique de l’ouverture de l’espace public dans les années 80, on a vécu l’irruption de la société civile islamique dans le jeu des revendications démocratiques avec une certaine vivacité. Un tel environnement a rendu favorable l’émergence d’un discours religieux très politisé. La religiosité, surtout dans les milieux urbains, s’était transbordée de l’espace sacré à l’espace public, empruntant ses codes, ses revendications, ses formes de contestation.

La tentation était facile de se poser comme un héros, en adoptant une position de confrontation avec l’Etat. Serigne Abdou a compris que le nouveau leadership à impulser, dans une perspective de promotion de la démocratie, se dessinait dans la construction du dialogue, dans la conscience d’une interdépendance entre les acteurs. Usant de sa posture de guide religieux et adossé à sa culture sociale, il a indiqué la voie du dialogue et de l’échange pour rendre possibles les conditions d’un nouveau contrat social. Un nouveau contrat social négocié et consensuel. Au lieu de s’accommoder de l’espace public conflictuel, il a promu un espace public discursif, comme dit LeBlanc. Un espace où des messages politiques, sociaux et religieux sont échangés’’ dans un but de pacification et non de confrontation violente. C’est là, dans l’offre d’un espace public pluriel et discursif, que Serigne Abdoul Aziz Sy marque une importante contribution à la promotion de la démocratie et à la gestion de la diversité. Il en a fait un projet, un programme de chaque instant pour la gouvernabilité dans notre pays, dans la cohésion des cœurs, comme il disait.

Dans son discours et dans sa pratique, on peut bien appréhender sa leçon qui nous enseigne que l’espace public doit être un espace dialogique et que la gouvernabilité se bâtit sur une interdépendance intelligente entre les acteurs. Ce qui ne peut être réel que dans une vision de partage, d’échange et de communication. Le parcours, le discours et la pratique de Serigne Abdou montrent la nécessité d’établir des régulations dans les moments de dysfonctionnement. Comme dit Deutsch (K.) repris par Theys (J.) : « S’il y a dysfonctionnement du système politique, c’est parce qu’il n’est plus capable de déchiffrer ou capter les informations essentielles, ou parce qu’il y a un écart croissant entre l’interdépendance des acteurs et l’échange d’information ». Serigne Abdou a contribué à réduire cet écart et à amener les gouvernants et les acteurs politiques à adopter une posture de guidance et d’ouverture. Cet enseignement reste actuel et pourrait nous inspirer une passion pour la cité et ses habitants dans un élan d’interdépendance et d’échange.

Qu’Allah l’agrée éternellement dans la loge des justes !



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EMISSION PROFIL: Sur les traces d'El Hadj Abdoul Aziz Sy Dabakh (rta) : Ses Origines , son Éducation , son oeuvre littéraire, ses dimensions sociales et Spirituelles

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EMISSION PROFIL: Sur les traces d'El Hadj Abdoul Aziz Sy Dabakh (rta) : Ses Origines , son Éducation , son oeuvre littéraire, ses dimensions sociales et Spirituelles
EMISSION PROFIL Serigne Ousmane Ndiaye retrace la vie d'El Hadj Abdoul Aziz Sy Dabakh (rta) : Ses Origines , son Éducation , son oeuvre littéraire, ses dimensions sociales et Spirituelles.

Ses Origines
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Son Éducation
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Son oeuvre littéraire, Ses dimensions sociales et Spirituelles
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VIDEO: Témoignage émouvant de Serigne Mbaye Sy Abdou sur son Père El Hadj Abdoul Aziz Sy Dabakh rta

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VIDEO: Témoignagne émouvant de Serigne Mbaye Sy Abdou sur son Père El Hadj Abdoul Aziz Sy Dabakh. ZIAR DAHIRA TABCHIRI WAL ISLAH à SERIGNE MB. SY ABDOU
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Direct du Min’bar – Vendredi 24 Zul Qa’ada 1435 – 19 Septembre 2014 Le Triangle de Bienséance – Aussi un package pour préparer le Hajj !

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Pendant que de partout, le rappel des préceptes et préparatifs du Hajj retentissent dans les prêches au premier degré, Imam Abou Assia de Genève a intelligemment épluché la piété en écho au verset de la S.2 (V197) pour nous faire savourer sa chaire. Car pour accomplir le Hajj, il faut au préalable nettoyer son tableau de bord, opérer une profonde introspection et ré-étalonner sa relation avec (i) Dieu pour qui on l’accomplit, (ii) soi-même pour réitérer à l’occasion une 2ème fois et solennellement le Tawhîd après la première solennité pré-existentielle (V172, S7), mais aussi avec (iii) les autres, qui doivent en quelque sorte miroiter notre engagement au meilleur, engagement qui est partie intégrante du projet d’accomplir ce rituel qui incombe à tout humain (V97, S3). Et c’est à travers cette célèbre recommandation du Prophète (Hadith) qui résume dans un triangle de comportement la quintessence de la bienséance, comment se comporter vis-à-vis de (i) Dieu, (ii) soi-même, (iii) la société.
Direct du Min’bar – Vendredi 24 Zul Qa’ada 1435 – 19 Septembre 2014   Le Triangle de Bienséance – Aussi un package pour préparer le Hajj !
Trois phrases impératives dit-il – (i) Crains Allah où que tu sois, (ii) Fais suivre tout mal agissement d’une bonne action, et celle-ci dissoudra le premier, et (iii) Traites avec les autres de la meilleure des attitudes…qui résonnent intensément à travers le temps et l’espace de chaque croyant selon un triangle de bienséance qui doit être assimilé par chacun et au quotidien de ses actions. La première de ces recommandations traite de la piété qui est la sève de la relation qui nous lie à Dieu, puisque lui-même Dit que le maître-comportement qu’Il a Recommandé à toutes les générations est la Crainte/Piété d’Allah (V131, S4). Or, insiste l’Imam, faudrait revisiter la perception de ce mot (Taqwà) qui dans le langage des Sages consiste à intercaler entre soi et Dieu un bouclier (Wiqàya du même radical que Taqwà) contre Sa Colère. Et c’est pourquoi le prophète insiste d’adopter ce comportement partout (haythu mà kunt) en temps et espace. Nul ne peut prétexter de ne pas pouvoir observer la piété, cela ne dépend ni de réseau téléphonique ou d’électricité, ni d’eau chaude ou gaz. Pourquoi se demande l’Imam le Prophète a mis cette recommandation de la piété au-devant ? Parce que non seulement c’est le maître-comportement comme le rappelle le Qur’ân, dénominateur commun de toutes les générations, mais c’est surtout la solution à tous les problèmes possibles et imaginables ! Observez toutes les portes que la Taqawa ouvre à travers les promesses (fermes donc) du Qur’ân…Quiconque Observe la Taqwà – Allah lui Donnera issue favorable (V2, S65), lui Ouvre des bénédictions y compris de sources inattendues (V3), Lui Accordera consécration/succès dans toutes ses entreprises (V4) et encore lui Absous ses pêchés et l’élève en promotion de rang (V5)…Lui Accorde le dernier mot dans les confrontations (V128, S7 ; V49, S11). Quant à ceux qui observent la Taqwà et restent patients face à l’épreuve, ils peuvent être sûrs (V90, S12) que Allah leur Réserve un retour sur investissement incommensurable à l’image de Seydinà Yûsuf qui devint à la fois Souverain, Prophète et Sauveur de toute l’Egypte face à une crise humanitaire ! Ne devrions-nous pas nous en inspirer pour vaincre Ebola ? Voilà donc les belles récoltes de la Taqwà, c’est du premium de qualité supérieure qui ouvre toutes les portes de consécration, de lumière, de guidance, de bénédiction, de Pardon divin, de promotion de toute sorte - et qui en plus ferme toute opportunité de déviance ! ‘Amr ibn ‘Âs avait dit s’il lui était sûr que Allah lui a Agréé seulement deux rak’as parmi toutes ces pratiques, il serait tranquille ! Et lorsqu’on lui a demandé pourquoi, il a répondu que Allah n’Agrée que pour les adeptes de la Taqwà (V27, S4), et si Allah Agrée pour lui, c’est qu’il est dans cette catégorie privilégié des Mutaqqîn…or donc fait-il remarquer dans un syllogisme mathématique, les Mutaqqîn ont capitalisé tout ce qui suit - Amour de Dieu (V73, S3), Alliance avec Dieu (V123, S9), Leadership dans la vertu (V74, S24), Lumière, éloquence, intelligence (V48, S219, privilège d’accès honorable au paradis (V90, S26), jardins et sources (V45, S15), demeure paisible (V30, S16), dans laquelle ils ont tout ce qu’ils désirent (V31), Corridor de sécurité le jour de la peur (V51, S44), Complicité de Dieu (V19, S45 en sus de son Amour comme précité), Paradis verdoyants et attirants (V15, S51, V17, S52, V54, S54) et aussi ombre rassurante le long de sources rafraichissantes le jour de chaleur (V41, S77), état d’esprit permanent dans la félicité (V31, S78)…la totale ici et là-bas !

Quant à la deuxième recommandation dit l’Imam, il s’adresse à soi, car l’humain est créé faible, vulnérable, pêcheur, injuste et porté sur la déviance (Vs 19-21, S70). Il lui faut donc un mécanisme permanent de dissolution de tous ces manquements pour bénéficier de l’image que Dieu lui Destine. Seydinà Abu Bakr commenta que le verset du Qur’ân le plus porteur d’espérance est (V84, S17)…Que chacun œuvre selon sa convenance, ton Seigneur Sait distinguer les intentions bien guidées. Autrement, nul n’a d’excuse de ne pas tendre vers le meilleur, même si comme Allah Rassure l’espèce humaine dans un Hadith Qudsiy, on lui arrive avec des pêchés qui couvrent l’univers, Sa Miséricorde pourrait l’Anéantir, même si on dévie de la Voie tous les instants, Sa Capacité d’Agréer notre repentir est incomparablement supérieure à celle de nos fautes et errances, même si nous nageons dans le pêché constamment (Khatà-a, selon le Hadith du Prophète), les meilleurs parmi nous (Hadith) sont ceux qui prennent conscience de leur faiblesses et qui vont en toute pureté d’intention se repentir auprès de Dieu et solliciter son Pardon (V8, S66). Et voilà donc pourquoi le Prophète qui ne nous veut qu’un profil constant de vertu auprès de Dieu nous recommande de faire suivre immédiatement tout mal agissement d’une bonne action, afin que cette dernière dissolve le premier et que ne subsiste que page blanche. Puisque Allah Connaît jusque dans les moindres détails ce qui se dissimule dans nos cœurs, Il s’Engage à guider ceux qui ont l’intérieur pur et qui ne se donnent aucun complexe à se repentir et à solliciter son pardon (V110, S4), car Allah se Réjouit de son serviteur qui adopte pareille attitude (V222, S2) et qui se purifie ainsi par la régularité du repentir et par la bonne intention de rester dans la guidance. Le Prophète n’a pas dit qu’il faut nier le mal agissement, il a recommandé de le faire suivre d’une bonne action qui le dissoudra. Ceci tient matériellement au fait que le mal agissement n’est comptabilisé qu’à l’unité alors que la bonne action est primée au minimum à 10 unités (V160, S6)…il est évident donc que si dix ou plus litres d’eau de source sont immédiatement versés sur 1 litre d’urine, nul ne verrait trace de l’urine et subsisterait uniquement la clarté de l’eau de source (bonne action).

Par ailleurs, rappelle l’Imam, ceux qui sont portés dans cette attitude d’auto-éducation sont ceux qui ont développé la bonne appréhension de Dieu, et qui donc espèrent l’agrément de leur repentir et l’absolution de leur pêché, mais en plus, ils ne se laissent pas manigancer par Satan, qui est plutôt l’allié des malintentionnés. Ainsi ceux qui ont développé (i) et (ii) ne peuvent qu’aboutir à la troisième recommandation qui concerne la relation avec les autres acteurs de la sphère sociale.

La bonne attitude est la bonne dira-t-il, et quel que soit l’interlocuteur en face. Le Prophète a tenu (Hadith) que celui qui est le plus élevé sur l’échelle de la Foi est celui qui a le meilleur caractère, la meilleure attitude et le meilleur comportement en tout. Le bon comportement, la bonne attitude, la bonne conduite, le bon caractère quel que soit ce qu’on l’appelle porte son adepte au sommet de la pyramide de la vertu. Et le Prophète avait recommandé aux compagnons de ne pas se préoccuper de qui a prié plus de rak’as ou qui a jeûné plus de jours (en surérogation), mais qui a été plus positif, plus convenant, plus prompt à aider les autres, plus généreux envers les autres, plus tendres avec sa famille, plus juste envers ses semblables, plus discret sur les défaut des autres, en fait qui a montré le meilleur caractère, car même en direction de ses ennemis insiste l’Imam, il ne faut qu’élégance et convenance. A celui-là qui a fait preuve du meilleur caractère. Le prophète rassurait que Allah Réserve un grade que n’aura pas celui qui a jeûné toute la journée et veillé toute la nuit à réciter le Qur’ân et à faire des nawàfils. Le perdant alertait-il est celui qui croit avoir bien fait alors que son comportement le trahit (Vs 103-106, S18) et toute son œuvre est anéantie.

Si la religion était une boutique, l’habillage de la vitrine d’exposition ne serait ni la Foi, ni la Salât, ni le jeûne, ni la Zakàt, ni le Hajj, l’habillage serait le bon comportement et caractère, qui doit s’exprimer partout en toute circonstance, en tout temps, tout lieu, sans aucun prétexte et à l’endroit de tout interlocuteur, qu’il soit connu ou inconnu, croyant, ou mécréant, étranger ou résident, enfant ou adulte, homme ou femme, jeune ou vieux, blanc ou noir, rouge ou jaune,…créature vivante ou non vivante, minéral ou animal, végétal ou humain…le bon caractère est ce qui a valu au Prophète la palme des distinctions au-dessus de toute l’espèce (V4, S68) et c’est aussi sa pédagogie, celle par laquelle il a enseigné au monde comment ce triangle de bienséance peut être adopté en mode de vie simple et convenable.

Et dans les nombreux exemples qu’il servait dans ses cours magistraux, l’Imam a cité celui-ci…adoptez la délicatesse dans vos agissements et attitudes envers les autres, jamais la délicatesse n’a été associée à une chose sans la rendre plus élégante, et jamais la délicatesse n’a été enlevée d’une chose sans lui extirper son âme.

A ceux qui préparent le Hajj, voici un viatique dans la lignée de la recommandation de Dieu (V197, S2), qui vient du Prophète et qui extrapole la Taqwà dans les sphères du comportement attendu vis-à-vis de Dieu, de soi et des autres. Il est évident que celui qui arrive à ré-étalonner ces trois en mettant le curseur sur la bonne mesure, son Hajj sera un summum de bonheur, de lumière sur lumière et donc il en reviendra pur et vierge comme à la naissance (Hadith)

Puisse Allah Guider tous les aspirants vers un Hajj Mabrûr et qu’Il Agrée toutes les invocations y compris la sortie de crise de Ebola dans sa mansuétude et Donne opportunité à chacun de pouvoir accomplir bientôt cette obligation …dont le prophète alertait ‘Accomplissez le Hajj avant de ne pouvoir le faire – Hujjû qabla an là tahujjû’ !

Best Zyars
Al Amine

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TIVAOUANE : Table Ronde sur la Planification familiale selon la charia et la sounna, Samedi 27 Septembre 2014

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TIVAOUANE : Table Ronde sur la Planification familiale selon la charia et la sounna, Samedi 27 Septembre 2014
Sous l’autorité spirituelle de Serigne Cheikh Ahmed Tidiane SY Al Maqtoum, Khalif Général des Tidianes, sous le haut le Patronage de Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amîne, Porte parole de la Famille, de Serigne Mbaye Sy Mansour, de Serigne Maodo Sy et de toute la Famille de Seydil Hadji Malick Sy.

Sous la Présidence effective de Serigne Mbaye SY Abdou, le comité d’organisation des Ramadaniates de Tivaouane2014, le Cadre Unitaire des Daras et Dahiras de Tivaouane

• Moukhtafîna Bi Âssaril Abâ’i Wal Ajdâd
• Moutamassikîna Bi sounati Khayril Alamîna
• Sopey Khalifa de Diaalo • Sope Dabakh des HLM
• Sokhna Amineta Sy
• Mountadibîne
• Moukhlissîna de Aïnou Maadi
• Nihmati
• Sopey Seydi Hadji Malick
• Sopey Nabi • Al Oumâna
• Moustarchidine Wal Moustarchidate
• Sope Dabakh de Diaalo
• Sopey Khalifa
• Ansaaroudiine des HLM
• Ta Aakhi Wa Ta Aawouni Ala kouli Maa fii hi Ridall laahi Wa Rassouli hi

Vous invite le Samedi 27 Septembre 2014 à la Table Ronde, sur la Planification familiale selon la charia et la sounna, dans l’enceinte de la Zawiya Seydil Hadji Malick Sy (rta) de Tivaouane à partir de 10h. Elle sera présidée par Serigne Babacar Sy Abdou autour de : Serigne Maodo Sy ibn Serigne Babacar Sy Mansour Dr Ousmane NDIAYE, Chercheur Islamologue Dr Moussé FALL, chercheur, Membre du Réseau Islam et Développement

Mise en place terminée à 9h30mn

Info-Line : 77 635 14 55



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LES MÉRITES DU TRAVAIL : HONNEUR, DIGNITÉ ET FONCTION FAMILIALE

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LES MÉRITES DU TRAVAIL : HONNEUR, DIGNITÉ ET FONCTION FAMILIALE
Bukhârî (qdssl) et Nawawî (qdssl) rapportent d'après al-Miqdâm Ibn Madyakarib (qdssl), le Prophète (qpssl) a dit :

"Il n'y a point de nourriture meilleure que celle gagnée de ses propres mains. Le prophète David (qpssl) ne mangeait que du fruit de son travail."

Leçons tirées du Dire :

Incitation à adopter la même voie des prophètes qui gagnaient leur pain par le travail ;

Les meilleures nourritures sont celles qui sont le résultat de l'effort et du travail.

Un travail honnête permet de plus de payer ses impôts à l’Etats qui, en retour, gère les services publiques tels que : la santé, la sécurité civile, l’armée, la recherche, …

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl), Muslim (qdssl) et Nawawî (qdssl) [#540] rapportent d'après Abû Hurayra (qdssl), que le Prophète (qpssl) a dit :

"« Il vaut mieux à l'un de vous de porter un fagot de bois sur le dos, que de demander l'aumône à autrui qui à son gré lui donne ou lui refuse. »"

Leçons tirées du Dire :

Incitation au travail pour gagner sa vie même s'il s'agit d'un simple métier ;

La mendicité est condamnable aux yeux de la législation puisqu'elle entraîne l'humiliation de celui qui demande et la contrainte de celui qui donne ;

Mise en relief du souci islamique de la dignité de l'homme et mérite de gagner sa vie à la sueur de son front plutôt que tendre la main.

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl) et Nawawî (qdssl) [#539] rapportent d'après Abû ‘Abd Allâh az-Zubayr Ibn al-Awwam (qdssl), que le Messager de Dieu (qpssl) a dit :

"« Si l’un de vous prend ses cordes, et part à la montagne, pour revenir avec des branches qu’il vend, afin que Dieu préserve sa dignité, cela vaut mieux pour lui, que de mendier auprès des gens, qu’ils donnent, ou qu’ils refusent de donner. »"

Dire [« Hadîth »] rapporté par Nawawî (qdssl) [#141] d’après Abû Mussa el-Acharî (qdssl), le Prophète (qpssl) a dit :

"« Chaque musulman est redevable d’une aumône. » On lui dit : « Et si quelqu’un ne trouve pas de quoi faire une aumône ? » Il répondit : « Il travaille avec ses mains pour en tirer profit pour lui-même et pour faire l’aumône. » On lui dit : « Et s’il ne peut pas travailler ? » Il répondit : « Il assiste celui qui se trouve dans une situation impérative. » On lui dit : « Et s’il ne peut pas le faire ? » Il répondit : « Il commande le convenable ou le bien. » On lui dit : « Et s’il ne peut pas le faire ? » Il répondit : « Il s’abstient de faire le mal, car cela lui sera compté comme une aumône. »"

L’aumône, troisième pilier de l’islam est une obligation, ce qui permet, pratiquement, de la concrétiser devient donc une obligation de moyen pour le musulman.

Dire [« Hadîth »], Nawawî (qdssl) [#293] rapporte d'après Abû Massûd el-Badri (qdssl) que le Prophète (qpssl) a dit :

"« L’homme sera récompensé pour tout bien qu’il dépense pour sa famille, dans l’intention de chercher l’agrément de Dieu. »"

Dire [« Hadîth »] Muslim (qdssl) et Nawawî (qdssl) [#289] rapportent d’après Abû Hurayra (qdssl) que le Messager de Dieu (qpssl) a dit :

"« Entre un dinar que tu as dépensé au service de Dieu [« Djihad »], un dinar dépensé pour affranchir un esclave (croyant), un dinar que tu as donné par charité à un indigent, et un dinar que tu as dépensé pour ta famille (sans gaspillage), le plus grand en fait de récompense, est celui que tu as dépensé pour ta famille. »"

La fonction du musulman est de dépenser pour sa famille, son rôle (et son devoir) est donc de rechercher, par le travail, les moyens licites afin de remplir sa fonction familiale.

Dire [« Hadîth »], Nawawî (qdssl) [#296] rapporte d'après Abû Hurayra (qdssl) que le Prophète de Dieu (qpssl) a dit :

"« La main qui donne, est meilleure que celle qui demande, et commence à subvenir aux besoins de ceux dont tu as la charge, et la meilleure aumône est celle qui ne laisse pas dans le besoin ; Dieu rend digne celui qui s’abstient de demander, et enrichira celui qui se contente de ce ce qu’il a (sans qu’il demande). »"

La dépense, qui est une vertu du Croyant, nécessite naturellement la pratique d’une activité lucrative (licite) : le travail.

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl), Muslim et Nawawî (qdssl) [#1377] rapportent d'après ‘Abd Allâh Ibn Mas‘ûd (qdssl) que le Prophète (qpssl) a dit :

"« L'envie n'est autorisée que dans deux cas : Un homme à qui Dieu a donné des biens, qu'il dépense dans les voies du bien et un homme à qui Dieu a donné la sagesse, avec laquelle il juge équitablement et qu'il enseigne aux gens. »"

Il est donc autorisé de vouloir obtenir des richesses afin de les dépenser dans le Bien. D'ailleurs le Prophète (qpssl) invoquait Dieu (qsE) dans ce sens et quel meilleur exemple ?

Dire [« Hadîth »], Muslim et Nawawî (qdsseux2) [#1472] rapportent d'après Abû Hurayra (qdssl) que le Prophète (qpssl) avait l'habitude de dire :

"Ô mon Dieu ! Corrige ma Religion qui constitue la protection dans toutes mes affaires, améliore mes conditions d'existence grâce auxquelles je vie et améliore ma vie dans l'Au-Delà où se trouve l'aboutissement ultime ! Fais en sorte que ce Bas-Monde soit un moyen d'accroître mes biens et accorde-moi dans la mort le repos contre tout mal."

Et ainsi le musulman devient fort sur Terre, il peut donc appeler au Bien, interdire le mal par sa main et être acteur dans la répression des injustices.

Dire [« Hadîth »], Muslim et Nawâwî [#100] (qdssl) rapportent d’après Abû Hurayra (qdssl), le Prophète (qpssl) a dit :

"« Le Croyant fort est meilleur au regard de Dieu que le Croyant faible. Mais en tous deux, il y a du bien. Sois attentif à tout ce qui t'est profitable et demande le secours de Dieu et ne sois pas paresseux. Et s'il t'arrive quelque chose, ne dis pas : "Si j'avais fait ceci ou cela", mais dis : "Dieu en a décidé ainsi et Il fait ce qu'Il veut.", sinon tu ouvriras une porte aux suggestions de Satan. »"

Au contraire, le paresseux ne verra jamais sa condition matérielle s'améliorer et il ne pourra jamais faire suivre ses paroles de bien et de justice par des actes respectés.

Le docteur Hassan AMDOUNI rapporte dans son livre "Paroles et Sagesses des Compagnons" p 40 que le célèbre Compagnon Salmân al-Fârisî (qdssl) aurait dit :
"J'aime manger le fruit de mon labeur (travail) !"

Le docteur Hassan AMDOUNI rapporte dans son livre "Paroles et Sagesses des Compagnons" p 24 que le 2ème calife du Messager ‘Umar Ibn al-Khattâb (qdssl) aurait dit :

"Nulle personne sensée ne doit cesser de chercher sa subsistance en prétextant que Dieu pourvoit à ses besoins, alors qu'elle sait que du ciel, il ne pleut ni or ni argent."

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Permi de travailler avec un expert non musulman b2264

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl) [#2071] rapporte d'après ‘Urwa (qdssl) que la Mère des Croyants ‘Aïcha (qdsse) a dit :

"« Les Compagnons du Messager de Dieu (qpssl) travaillaient au compte de leurs propres personnes. Et comme ils allaient souvent [à la Prière du Vendredi], on leur demanda de se laver. »"

Et la meilleure génération, les Compagnons du Prophète (qpssl) étaient tous des Chefs d’entreprise. Le Croyant doit donc les prendre en exemple autant que possible.

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl) [#3650] rapporte d’après Imrân Ibn Husayn (qdssl), le Messager de Dieu (qpssl) a dit :

"« Les meilleurs de ma Nation sont ceux de ma génération, puis viennent ceux qui viendront après eux, puis ceux qui suivent ces derniers (Imrân : Je ne sais pas s’il compta ou non une ou deux générations après la sienne). Après vous il y aura des gens qui [aiment] à se présenter pour témoigner sans que cela ne leur soit demandé ; ils trahiront et on ne pourra leur faire confiance ; ils feront des vœux qu’ils ne respecteront pas ; la corpulence apparaîtra parmi eux. »"

Sourate 28, verset 77

"Mais recherche, avec ce que Dieu t’a donné, la demeure future ; et n’oublie pas ta part dans ce monde, et fais du bien comme Dieu t’a fait du bien ; et ne cherche pas à faire le mal sur la terre. En vérité Dieu n’aime pas ceux qui font le mal. »"

Dieu (qsE) nous recommande de ne pas se perdre dans l’adoration en oubliant les bienfaits de ce monde. Ils sont la conséquence du travail du Croyant, avec les dons dont Dieu (qsE) l’a pourvu (son métier pour lequel il est doué), que Dieu (qsE) bénit et fait fructifier.

LA CONFIANCE EN DIEU (QSE) ["AT-TAWAKKUL"] APRÈS LA RÉALISATION DES CAUSES ["ASBAB"]

Dire [« Hadîth »], Tirmidhî (qdssl) et Nawawî (qdssl) [#79] rapportent d’après le 2ème calife du Messager ‘Umar Ibn al-Khattâb (qdssl) : J'ai entendu le Messager de Dieu (qpssl) dire :

"« Si vous mettiez vraiment votre confiance en Dieu, Il subviendrait à votre subsistance comme Il le fait avec les oiseaux, qui s'envolent le matin le ventre creux et reviennent le soir rassasiés. »"

Le Croyant ne met pas sa confiance en une créature mortelle et faillible qui n'a aucune autorité sur Terre si ce n'est celle que lui a conféré Dieu (qsE) pour un temps. Le Croyant réalise les causes (il sort le matin chercher sa subsistance) en s'en remettant à Celui qui est le Seigneur et dont rien n'arrive dans Son Royaume sans qu'Il ne le veuille. Rien ne plaît plus à Dieu qu'un serviteur qui remplit ses obligations et qui les agrémente d'actes surrérogatoires. Dieu (qsE) ordonne alors à Gabriel (slp) d'annoncer aux Anges (sep) que Dieu (qsE) aime Untel, puis les Anges (sep) annoncent ceci à toutes les créatures de la Terre et des Cieux. Ceux-ci oeuvrent alors, sans le savoir et la plupart du temps contre leur grè, dans l'intérêt du Croyant qui voit sa subsistance assurée.

Dire divin [« hadîth qudsi »], Bukhârî et Nawawî [#95] (qdsseux2) rapporte d’après Abû Hurayra (qdssl), le Prophète (qpssl) a dit :

"Dieu le Très Haut a dit : « Je déclarerai la guerre à celui qui nuit à un de Mes bien aimés ["Walîs"] ! Et rien de ce qui M'est agréable ne rapproche autant Mon serviteur de Moi que l'accomplissement des obligations que Je lui ai imposées. Et Mon serviteur ne cessera de se rapprocher de Moi par l'accomplissement d'actes surrérogatoires jusqu'à ce que Je l'aime. Et lorsque Je l'aimerai, Je serai l'oreille par laquelle il entendra, le regard par lequel il verra, la main avec laquelle il saisira et le pied avec lequel il marchera. S'il Me sollicite, certes Je lui accorderai Ma faveur et s'il réclame Ma protection, certes, Je la lui accorderai. »"

Dire divin [« hadîth qudsi »], Bukhârî [#???] (qdssl) rapporte d’après Abû Hurayra (qdssl), le Prophète (qpssl) a dit :

"« Lorsque Dieu aime quelqu'un, Il dit à Gabriel ["Djibril"] : « Dieu le Très Haut aime untel, aime le donc ! ». Alors Gabriel ["Djibril"] l'aime et crie aux habitants du ciel : « Dieu aime untel, aimez le donc ! ». Ceux-ci l'aiment alors, puis l'amour pour cette personne sera mis dans le cœur des habitants de la terre. »"

Ainsi le Croyant peut faire un bien quelque part dans le monde à quelqu'un, et quelqu'un d'autre, ailleurs et n'ayant aucune connaissance de ce bien qu'il a fait, va lui apporter une récompense de la part de son Seigneur. Ces récompenses peuvent être de plusieurs type : subsitance, rencontre d'une bonne fréquentation, d'une femme pieuse, facilitation à la réalisation d'une Sunna, etc... Il n'y a que par l'étude de la Religion que l'on peut aspirer à détecter ces bienfaits et les prendre pour tels même si, à priori, ils ont l'apparence d'un mal.

ex :

être licencié de son travail où on ne pouvait pas prier et où on vendait des choses interdites et en retrouver un autre plus tard plus convenable ;

perdre un membre de sa famille voué à l'Enfer pour sa mécréance et récupérer la charge de son enfant orphelin qui peut amener le Croyant à s'élever en degrés de piété et être ressuscité aux côtés du Prophète (qpssl) ;
etc...

Le docteur Hassan AMDOUNI rapporte dans son livre "Paroles et Sagesses des Compagnons" p 35 que le 4ème calife du Messager ‘Alî Ibn Abû Tâlib (qdssl) aurait dit :
"Le vrai Mutawakkil est celui qui place sa confiance en Dieu (qsE), qui sème ses graines dans son champs, puis s'abandonne en toute confiance à Dieu (qsE)."

Celui qui met véritablement sa confiance en Dieu (qsE) agit sur les causes que Dieu (qsE) a instaurées en toutes choses et met sa confiance en Dieu (qsE) avant et après la réalisation de ces causes.

Le docteur Hassan AMDOUNI rapporte dans son livre "Paroles et Sagesses des Compagnons" p 44 que le Savant exégète parmi les Compagnons ‘Abd Allâh Ibn ‘Abbâs (qdssl) aurait dit :

"Celui qui dit : "Il n'y a de force ni de Puissance qu'en Dieu ["Lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâhi !"]" s'est soumis et s'est abandonné à Dieu (qsE), et ce sera pour lui la voie de la splendeur et la conquête d'un trésor au Paradis."

LE MUSULMAN RECHERCHE DE L'EXCELLENCE EN TOUTE CHOSE

Sourate 39, versets 17 à 19

"Ceux qui fuient les fausses divinités pour ne pas les adorer, et qui reviennent vers leur Seigneur, annonce-leur qu'ils auront accès à la félicité. Fais-en l'heureuse annonce à Mes serviteurs

qui écoutent Mes paroles et se conforment à ce qu'elles contiennent de meilleur. Ce sont ceux-là que Dieu dirige. Ce sont ceux-là qui sont doués d'intelligence.

Vouloir sauver celui contre qui la sentence du châtiment aura été prononcée équivaut à vouloir sauver celui qui est déjà dans les flammes de l'Enfer !"

Dire divin [« hadîth qudsi »], Muslim [#???] (qdssl) et Nawawî (qdssl) [#17/42] rapportent d’après Abû Ya‘lâ Shaddâd Ibn Aws (qdssl), le Messager de Dieu (qpssl) a dit :

"« Dieu a prescrit le bel-agir/l'excellence/la perfection/la bienfaisance ["Ihsân"] dans toute chose. Quand vous tuez, faites-le de façon parfaite. Quand vous égorgez une bête, faites-le de la manière la plus douce : aiguisez bien votre lame et accordez, à la victime le temps suffisant pour mourir. »"

Le Croyant recherche le meilleur, l'excellence, dans toutes ses oeuvres et donc dans le travail. Ceux qui négligent et bâclent sont loin de ce qui plait à Dieu (qsE). Il ne s'agit de se perdre dans les détails mais de faire du travail de qualité car le Croyant est un homme de qualité, porteur du Message parfait.

LES MÉTIERS INTERDITS

- la prostitution ;

- la vente de chiens ;

- la vente d'idoles, de statues ;

- la vente de substances interdites comme l'alcool, les drogues ;

- la banque qui pratique l'intérêt usuraire, ...

CONCLUSION

L'islam est le juste équilibre entre l'adoration et les affaires mondaines de ce Bas-Monde.

Dire [« hadîth »], Muslim (qdssl) et Nawawî (qdssl) [#151] rapportent qu’Hanzala Al Usaydi (qdssl), l'un des secrétaires du Prophète (qpssl) a dit :

"« Une fois Abû Bakr (qdssl) me dit en me rencontrant : « Comment vas-tu Hanzala ? » Je dis : « Hanzala est devenu hypocrite ». Il dit : « Oh mon Dieu ! Que dis-tu la ? » Je dis : « Quand nous nous trouvons auprès du Prophète (qpssl), il nous incite à penser au Paradis et à l'Enfer comme si nous le voyions de nos yeux. Mais dès que nous sortons de chez lui, voilà que nous en sommes distraits par nos femmes, nos enfants et nos affaires. Nous avons ainsi beaucoup oublié ». Abû Bakr (qdssl) dit : « Par Dieu, nous ressentons nous-deux la même chose ». Puis nous partîmes, Abû Bakr (qdssl) et moi, jusqu'à ce que nous entrâmes chez le Prophète (qpssl). Je dis : "Ô Messager de Dieu ! Hanzala est devenu hypocrite. Quand nous sommes chez toi, tu nous incites à penser au Feu et au Paradis comme si nous les voyions de nos propres yeux et dès que nous sortons de chez toi, voilà que nous en sommes distraits par nos femmes, nos enfants et nos affaires. Nous avons ainsi beaucoup oublié ! » Le Prophète (qpssl) dit : « Par Celui qui détient mon âme dans Sa main, si vous saviez persister dans l'état ou vous êtes chez moi et dans la pensée continue (à Dieu), les Anges vous serreraient la main dans vos lits et quand vous marchez dans la rue. Mais, ô Hanzala, une heure pour l'Au-Delà et une heure pour les choses de ce Bas-Monde » (et il répéta trois fois)."

Le travail en islam est un complément nécessaire aux actes d'adoration. Obligatoire pour les hommes, il leur permet de gagner licitement, avec effort et récompense, de quoi nourrir, loger et habiller la famille qui est à sa charge. Cela permet aussi de développer des qualités du Croyant telles que l'honnêteté, la recherche de la perfection, la satisfaction de subvenir à sa famille, le développement des relations sociales saines, la satisfaction de l'oeuvre accomplie, la participation à la bonne marche de la société et aussi à gagner plus que nécessaire et ainsi subvenir aux besoins des plus nécessiteux. Le travail en islam est donc au coeur de la Communauté et il n'y a guère que les responsables politiques et ceux qui se consacrent à l'éducation religieuse de la Communauté et qui en sont rémunérés qui peuvent s'en passer, bien que leur fonction en est un à part entière et qu'elle mérite salaire. Ainsi les ascètes soufis qui se contentent de verser leurs paroles de sagesse sans contrainte et qui espèrent que la Communauté les rémunère ne saisissent pas l'importance de la responsabilité de la Fonction publique en islam. Ils se perdent et perdent les autres en donnant l'illusion que l'on peut vivre de sa Religion. Or la Fonction publique en islam n'est pas recherchée car elle est une responsabilité énorme et seuls les plus pieux et les plus compétents doivent se la voir attribuer afin qu'ils puissent s'y consacrer à plein temps et avec un grand sérieux pour le plus grand bien de la Communauté.

Aujourd'hui, on note un très net recul de prestige et de salaire entre les professions à haut niveau d'étude (Médecins, Ingénieurs, PDG, etc...) -qui sont certes utiles à la Communauté-, et les Imâms, Savants, Professeurs, Juges -qui sont vitaux à la Communauté-. Les parents préfèrent donc voir leurs enfants aller vers ces métiers prestigieux dans ce Bas-Monde, au détriment des métiers prestigieux dans l'Autre-Monde et qui sont indispensables pour qu'une Communauté soit sauvée, en grande majorité, de l'Enfer éternel. Quoi de plus important que la connaissance de Dieu (qsE) pour arriver à ne rien Lui associer ? Quoi de plus important qu'apprendre à faire la Prière correctement et savoir la corriger ? Quoi de plus important que de développer la morale de la Communauté afin d'éviter les injustices ?

Nous sommes là devant un défis énorme car les plus pieux ne souhaitent pas se retrouver en première ligne, derrière une Communauté égarée, ignorante et peu intéressée par les contraintes de la Religion. Or ce sont bien eux qui sont les plus aptes à faire naître dans les coeurs cette crainte révérentielle de Dieu (qsE), ces bouffées de Foi qui coupent le souffle, cette course effrénée aux bonnes oeuvres. Ils souhaitent aussi vivre de leurs propres mains afin d'être libres de pouvoir parler librement de la Vérité sans avoir à être muselés par une quelconque autorité.



Et Dieu est plus savant ["Wa Allâhu A‘lam"].
Ô mon Dieu ! Tu nous a montré la Voie de la Rectitude avec cette Science, guide-nous et assiste-nous en nous en facilitant son suivi et son application ! Car Tu es "al-Hâdî" - Le Guide en dehors de Qui il n'y a point de guide.

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Exclusif ! ENTRETIEN AVEC FEU EL HADJI IBOU SAKHO SUR LE HAJJ & OUMRA

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Exclusif ! ENTRETIEN AVEC  FEU EL HADJI IBOU SAKHO SUR LE HAJJ & OUMRA


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SUNU DINÉ - Comment faire le Hajj ?: Explications détaillées et illustrées des différentes étapes du Pèlerinage

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SUNU DINÉ - Comment faire le Hajj ?: Explications détaillées et illustrées des différentes étapes du Pèlerinage
Apres les deux premiers numéros de votre nouvelle émission "SUNU DINÉ" consacrés aux conditions , principes et règles du Hajj , Oustaz Babacar Niang vous propose dans ce troisième numéro , de partir à la découverte du pèlerinage en suivant pas à pas , jour après jour l'aventure des pèlerins . Une explication détaillée et illustrée des différentes étapes du pèlerinage.

http://www.asfiyahi.org/video/

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TABASKI 2014 AU SENEGAL : Elle sera célébrée le Dimanche 5 Octobre

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TABASKI 2014 AU SENEGAL : Elle sera célébrée le Dimanche 5 Octobre
La Commission nationale d’observation du croissant lunaire (CNOCL) a annoncé jeudi soir que la fête de l’Aïd-El-Kébir, communément appelé Tabaski, sera célébrée au Sénégal le dimanche 5 octobre, rapporte la Radiodiffusion Télévision sénégalaise (RTS, publique). La CNOCL a pris la décision après sa réunion mensuelle tenue dans ses locaux, précise la RTS.


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Tabaski ou Aîd El Kabir : Sens et Significations,Conditions d'élligibilité des bêtes

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L’Aïd el-Kebir ou Aīd al-Kabīr (en arabe العيد الكبير, signifiant littéralement « la grande fête »), est l'une des fêtes les plus importantes de l'islam. L'appellation islamique provenant des hadiths est « fête du sacrifice » ou Aïd al-Adha (en arabe : عيد الأضحى), cet aïd marque chaque année la fin du hajj. Elle a lieu le 10 du mois de dhou al-hijja, le dernier du calendrier musulman, après waqfat Arafa, ou station sur le Mont Arafat. L’Aïd el-Kebir est nommé la Tabaski en Afrique de l'Ouest francopohone (Sénégal, Guinée, Mali, Côte d'Ivoire, Bénin, Burkina Faso, Togo, Niger, Nigéria, Cameroun). Chez les Berbères, en Afrique du Nord, il est appelé Tafaska. En Turquie, il est appelé Kurban Bayramı1 et dans les Balkans, Kurban Bajram. Autrefois les Morisques réfugiés en Afrique du Nord appelaient cette fête Karnéré, le terme disparaît peu à peu au profit de la dénomination arabe majoritairement en vigueur au Maghreb, il est parfois noté sous la graphie européanisée de Carnere par de nombreux voyageurs étrangers.(Voir article sur le Sacrifice du prophète Ibrahim AS)
Rappel relatif à la tabaski
Tabaski ou Aîd El Kabir : Sens et Significations,Conditions d'élligibilité des bêtes
Il s'agit d'une sounna bou niou feddeli (tradition prophétique renforcée). Certains courants de pensée soutiennent que c'est une prescription obligatoire dont le non respect, pour qui le peut, équivaut à faire un péché.

En tout état de cause, tout musulman qui n'a pas les moyens d'effectuer une telle dépense en est dispensé.
Hadiths : le Prophète, paix et salut sur lui, a dit :

"Tout musulman qui dépense avec joie son argent pour s'acquitter de cette tradition et qui, ce faisant, achète un mouton digne de ce nom, sans aucun défaut, en ayant en vue la seule face de Dieu loin de toute ostentation (poukeuré), Dieu en fera le jour du jugement dernier un long mur entre cet homme et l'enfer et incha Allah il n'y entrera point".

"Choisissez un bélier digne de ce nom. Ce sera votre monture pour traverser le pont "SIRAT".


Qui est concerné ?

* Tout musulman, homme ou femme de condition "libre" ("GOR") est tenu de sacrifier une bête.

* Tout jeune, musulman, qui a les moyens en est tenu (c'est au tuteur qui gère ses biens de faire le nécessaire pour son compte).

* Même un "fou" est tenu s'il a les moyens (par le tuteur).

Tabaski ou Aîd El Kabir : Sens et Significations,Conditions d'élligibilité des bêtes
Cette fête commémore la soumission à Dieu du patriarche Abraham qui était prêt à sacrifier son fils aîné sur son ordre (Ismaël, selon la tradition musulmane, ou Isaac, selon la Bible ; le Coran ne donne pas explicitement le nom de ce fils).

La veille de l'Aïd el-Kébir, tout est purifié : les maisons sont nettoyées de fond en comble, les tissus jusqu'au moindre petit chiffon, consciencieusement lavés.

Chaque famille musulmane, dans la mesure de ses moyens, sacrifie un animal (brebis, chèvre, mouton, vache ou chameau) en l'égorgeant couché sur le flanc gauche et la tête tournée vers La Mecque. Une partie de la chair de

ce sacrifice bénéficiera aux plus démunis parmi les musulmans, affermissant ainsi la solidarité et l'assistance mutuelle tel que les prescrit Allah.

C'est un jour de réconciliation où chacun est invité à pardonner à celui qui lui a fait du tort.

Sourate II, 196. Al-Baqarah (La vache)

Condition d'éligibilité de la bête du sacrifice
Tabaski ou Aîd El Kabir : Sens et Significations,Conditions d'élligibilité des bêtes
S'il s'agit d'un mouton, il doit avoir au moins 1 an révolu et entrer dans sa 2ème année. Pour ceux qui ne peuvent se procurer un mouton voici les conditions :

- Chèvre : au moins 1 an révolu + 1 mois.

- BOEUF : au moins 3 ans révolus et entrer dans sa 4ème année.

- CHAMEAU : au moins 5 ans révolus et entrer dans sa 6ème année.


Quatre "chartes" à observer

- La bête choisie doit être sans défaut (mouthie ci bep ayib).

- Respect des conditions d'âge.

- On ne doit sacrifier qu'après le sacrifice de l'imam.

- On doit sacrifier dans la journée.

Autres conditions d'éligibilité de la bête

1. Le mouton doit être d'esprit sain (waroul nek khar mou dof).

2. Le mouton doit bêler (bou mou lou, dafa wara méém).

3. Le mouton doit marcher (waroul lagui) normalement.

4. Le mouton ne doit pas être borgne (waroul patt).

5. Le mouton ne doit pas avoir de diarrhée (waroul feur)

6. Le mouton ne doit pas être malade (waroul faibar)

7. Le mouton ne doit pas avoir la bouche puante (guémegne bou khassaw).

8. Le mouton ne doit pas avoir la queue coupée de plus du tiers.

9. Le mouton ne doit pas avoir la gâle (waroul ramme).

10. Le mouton ne doit pas être maigrichon (yoye, lompogne).

11. S'il s'agit d'une brebis, elle doit être capable d'avoir du lait.

12. Le mouton ne doit pas être issu d'un métissage (père mouton, mère animal sauvage, biche).

13. Les cornes ne doivent pas saigner.

14. L'oreille ne doit pas être fendue (nope bou khar).

15. L'oreille ne doit pas être coupée (nope bou daggue).

16. L'oreille ne doit pas être trouée (nope bou beuneu).

Tabaski en commun / Est il possible de cotiser pour acheter un mouton ?
Tabaski ou Aîd El Kabir : Sens et Significations,Conditions d'élligibilité des bêtes
Il n'est pas possible (ce n'est pas licite) de se cotiser pour acheter un mouton en vue de "partager" la Tabaski.
-
Par contre si quelqu'un veut associer d'autres personnes à son propre sacrifice (son propre mouton), il doit obéir à trois (3) conditions :
.
Celui qui fait le sacrifice doit vous associer à son intention (yeene leu ci yoll-bi).

1. Vous devez habiter dans la même maison.
2. La personne associée doit être à la charge de celui qui fait le sacrifice.
3 .Il est possible d'acheter un mouton autre que son mouton et de l'égorgerr avec l'intention d'en faire le sacrifice de plusieurs personnes (sans limite de nombre).
C'est ce qu'a fait le Prophète (sawss). Il a égorgé 2 moutons. En tuant le 2ème il a
prononcé les paroles suivantes pour associer sa famille et toute la communauté musulmane :

"Bismil-Laahi Allaahoumma Taqhabbal mine Mouhammad wa aali Mouhammad wa mine oummati Mouhammad"


QUE DOIT-ON DIRE AU MOMENT DE SACRIFIER LE MOUTON ?

Si on tue soi-même :

"Bismil-Laahi Allaahou Akbar Allaahoumma rabbana Taqhabbal minnaa".

Si quelqu'un tue pour le compte d'un autre :

"Bismil-Laahi Allaahou Akbar. Haaza oudehiyatou..........." (puis dire le nom du commanditaire).


QUELLES REGLES DOIT-ON OBSERVER QUANT AU SACRIFICE PROPREMENT DIT
Tabaski ou Aîd El Kabir : Sens et Significations,Conditions d'élligibilité des bêtes
L’islam reconnaît 3 façons de d'égorger (reindi),

Le sage Serigne Babacar Sy(rta) disait "Wokof khaméwoul Ray ak Reindi" " Le wolof ne fais pas la différence entre égorger et tuer"

1 - Zabhoune : égorger avec un couteau ou un outil tranchant
(teur réindi ci pout ak paaka wala lou demméni paaka)

Dans ce cas il faut couper au minimum les 2 veines jugulaires :
. Wadadjeïni
. Oulqhoum

2 - « Nahrou » : transpercer la tranchée artère ce, uniquement pour certaines espèces (chameau - bovins)
(Dieul lou niaw debbeuko ci peuteukhou guélème)

3 - « Al Aqhrou » : à la manière du chasseur (fusil, flêche, etc...)
Niye Reubeuyi (chasseur) di réyé (fital...)

B) Qui doit égorger : Conditionnalités liées à « l’égorgeur » : chartes / Kiye reindi

1°) Il doit être :

- sain d’esprit
- conscient (ni trop jeune, ni ivrogne, ni fou)
Na khaméé (boumou nek khalé bou khaméwoul, boumou nek dof,
boumou mandi, boumou kheum).

2°) Il doit être musulman, il doit connaître les règles du sacrifice et
exécuter conformément à ces règles. L’animal doit être éligible (« lou dagane ») au sacrifice.

Il est interdit de faire appel à un nom musulman, animiste, juif,chrétien, polythéiste ...).(Na nek dioulit, boumou nek yefër,madjoos, kou mourtad, yahoud wala Nasaran, nek dioulit bou kham chartou reindi, té reindi ni dioulit yi, té reindi lou dagane, kouye bokalé Yalla baakhoul).

3°) Il doit couper les veines jugulaires ainsi que toutes les voies respiratoires (Nga dag mboolem fi mouye noyyé ak niari sidit yi sekhboli gui).

Wallahou Ta'aala Ahlam, Dieu seul est savant

Les pièces du mouton
Tabaski ou Aîd El Kabir : Sens et Significations,Conditions d'élligibilité des bêtes
Les différentes pièces du mouton

- 1 Collier ou collet
- 2 Epaule
- 3 Poitrine
- 4 Haut de côtelettes
- 5 Gigot raccourci
- 6 Côte de gigot
- 7 Selle
- 8 Côtelettes filet
- 9 Côtelettes premières
- 10 Côtelettes secondes
- 11 Côtelettes découvertes


Sources: Web, Daara Serigne Mor Diop, Wikipédia,

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Direct du Min’bar – Vendredi 02 Zul Hijja 1435 – 26 Septembre 2014 Ces 10 premiers jours du 12ème mois – plus qu’ un 13ème mois…

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Nous sommes entrés dans ce mois du Hajj par lequel Allah Jure dans le Qur’ân (Vs1-2, S89) de leur valeur incommensurable comme interprété par Ibn ‘Abbâs, Mujàhid et Ibn Zubair. Dix jours qui de par l’intensité des pratiques qu’ils concentrent sont les seuls dans l’espace-temps du croyant pendant lesquels la quintessence de tout acte d’adoration s’exprime dans sa plénitude Voilà donc les meilleurs jours qui vous sont offerts avaient informé le Prophète et durant lesquels Allah Aime Témoigner de l’action vertueuse de la part de ses serviteurs. Donnez-en vous à cœur joie, toute la palette est offerte – Foi, Salât, Zakàt, Jeûne, Hajj, Sacrifice, Fraternité, Entr’aide et Communion…et Allah Prime tout acte pareil par une vie paisible ici et encore meilleure là-bas(V97, S16).
Direct du Min’bar – Vendredi 02 Zul Hijja 1435 – 26 Septembre 2014   Ces 10 premiers jours du 12ème mois – plus qu’ un 13ème mois…
Cheikh Mahdi a fait court et dense (Hadith) ce Midi dans son prêche à Saconnex, en faisant remarquer que notre attachement à l’évènementiel (fête du mouton !) l’emporte sur le référentiel (Qur’ân) de ces dix jours et en expliquant pourquoi ces dix premiers jours du dernier mois du calendrier musulman sont aussi importants. D’aucuns parmi les savants ont fait remarquer que le seul moment où la totalité des actes obligatoires d’adoration s’expriment à l’unisson est bien ces dix jours, car si la Foi et la Salât sont quotidiennes, la Zakàt et le Ramadan sont annuels, mais peuvent être accomplis partout (espace) où on est et peuvent aussi être compensés durant toute l’année (temps). Le Hajj est le seul pilier qui a une spécificité spatio-temporelle unique et immuable dans le temps et dans l’espace, puisqu’ils n’est prescrit que pendant ces jours (V197, S2) et ne peut s’accomplir qu’en ce lieu (V97, S5). Et à la faveur de son accomplissement, les autres dimensions de l’adoration s’embellissent davantage, tout en ouvrant une palette corollaire d’autres pratiques tout aussi salutaires pour la communauté – fraternité, entr’aide, communion, pratique collective, pardon et invocation en masse. Cela représente évidemment une combinaison unique ouvrant les portes de tout espoir. Il y a aussi, comme expliqué par d’autres, que les deux jours les plus primés dans la bonne action clôturent cette période – le jour de ‘Arafa qui est déjà (Hadith) le meilleur jour sur lequel le soleil se lève et le jour du sacrifice (Adhà) qui rappelle déjà le symbole de la survie de l’espèce humaine grâce au secours qu’Allah a apporté à Seydinà Ibrahim et à Seydinà ’Ismâ’îl pour avoir respecté ce qui leur a été prescrit (Vs 103-105, S37). Enfin, ce sont les jours qui précèdent les Tachriqs (V 203, S2), moment intense du Hajj avec le séjour obligatoire à Minna et l’accomplissement des trois Jamarât trois jours durant.

Comment donc tirer profit de cette période ? En multipliant les bonnes œuvres, qui du reste doivent être le quotidien du croyant partout. Et l’Imam rappelle que le terme bonne œuvre (‘Amal Sàlih) selon un Hadith authentique du Prophète est un terme générique qui englobe la totalité du bien et de l’utilité sur toutes les échelles d’expression – intention, parole, communication, pensée, action, interaction, réaction. Mais pour rallier l’espace-temps de faveur des contrées du Hijàz, le prophète a ouvert une brèche aux centaines de millions de croyants qui n’auront pas le privilège d’être présents à Makkah, ‘Arafa, Muzdalifa, Minna, et ailleurs durant les manâsiks du Hajj. En jeûnant le jour de ‘Arafa (jeûne qui n’incombe pas aux pèlerins présent sur place), on récolte les faveurs de ce jour, pour lequel Allah Lui-Même Prend les Anges à témoin pour Accorder son Pardon et son Agrément aux présents et aux absent rallieurs par l’esprit (jeûne). Le prophète a dit par ailleurs qu’en jeûnant ce jour de ‘Arafa, on bénéficie d’une absolution de pêchés à l’essuie-glace, i.e. absolution des pêchés de l’année écoulée et de ceux de l’année à venir. Et justement, fait remarquer l’Imam, pataugeons tant que nous y sommes dans l’océan des faveurs, car ‘Arafa tombant un Vendredi la semaine prochaine, et le Prophète ayant recommandé de ne pas jeûner Vendredi seul, il vaut mieux combiner cette année le jeûne de Jeudi et de Vendredi, puisque par ailleurs Samedi sera le Eid et il est interdit de jeûner le jour de Eid. Voici une immense opportunité aussi, car jeûner Jeudi et Vendredi constitue une énorme chance de récolter des tonnes de Hassanâts en prime !

Et durant ce jour de Eid où les croyants vont aussi s’adonner au sacrifice animal, il est aussi important fera remarquer l’Imam de payer attention aux critères de ce rite sacré, qui témoigne de l’historicité du geste depuis Seydinà Ibràhim avec tous les symboles qu’il représente. Là aussi l’évènementiel tend à supplanter le référentiel, mais Allah Rappelle que la viande, la peau et le sang ne L’atteindront pas, mais la piété du geste oui (V37, S22)! Il y a dans ce rituel du sacrifice comme un traceur de toutes ces expressions listées ci-dessus - intention, expression, action, pensée, interaction, réponse – et qui doivent être pures dans l’expression, ne véhiculant que le pur pour donner un résultat aussi pur.


Voilà pourquoi dans cet amalgame des actions et expressions prétendument au nom de Dieu, de la religion ou du Livre, et où tellement d’expressions s’entremêlent pour créer la confusion dans toutes les sphères de communication, le recul est nécessaire pour distinguer la bonne de l’ivraie. Allah Avait Avertit depuis longtemps que viendra le temps des usurpateurs de sens, de faussaires et de menteurs, qui affirmeront en déformant le texte que leurs actes est dicté par l’enseignement du Livre, Non Précise Allah, ce n’est point l’enseignement du Livre, ou diront-ils, cela est inspiré d’Allah, Non encore Rétorque-t-Il ce n’est point inspiré par Allah…il ne s’agit Précise Allah que d’une litanie de mensonges tout crus et détectables au premier degré dont leurs auteurs sont les premiers à savoir que c’est du pur mensonge (V78, S3).

S’il y a un domaine où il faut rivaliser, c’est bien dans la bonne œuvre, et quelle vaste domaine comme expliqué par l’Imam, et bien sûr pas dans la triche. Et puisque toute direction mène à une destination, évitez les mauvaises destinations et précipitez-vous à accumuler du bien (V148, S2). Celui qui accumulera plus de bonnes œuvres sera le meilleur.

Best Zyars, en particulier à nos frères et sœurs qui Vendredi prochain auront l’immense privilège de faire partie des présents à ‘Arafa. Nous rallierons dès Jeudi ISA à leur arrivé à Minna en jeûnant les deux jours pour communier avec eux dans cette ferveur exceptionnelle des Talbiya du Hajj.

Labbaykal-làhumma Labbayk !

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VIDEO - Oustaz Alioune Diagne de Tivaouane : Conférence du Dahira de l'Hôpital Principal de Dakar

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VIDEO - Oustaz Alioune Diagne de Tivaouane : Conférence du Dahira de l'Hôpital Principal de Dakar



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DOCUMENTAIRE : LES MIRACLES SCIENTIFIQUES DE LA KAABA

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Cette découverte scientifique nous invite à la réflexion sur soi et sur notre réalité. Aujourd'hui la Connaissance et les moyens technologiques permettent enfin d'analyser tout ce qui nous entoure. La course vers le Savoir est lancé à tout celui qui ouvre son coeur à la vérité. Le Saint-Coran est le Livre des livres. Il est infini dans ses miracles et ses sagesses, selon les lieux et les époques. Cet extrait de film nous le prouve encore une fois et sur le web existe pleins d'exemples de miracles de ce Livre avec témoignages de savants occidentaux Ce genre de découverte est courant avec le Saint-Coran qui défie le temps et depuis 14 siècles enseigne aussi bien aux savants qu'aux théologiens qu'Allah Tout Puissant est le Créateur de Tout. Quels que soient votre culture, race, ethnie et environnement social, cette vidéo vous poussera à réfléchir sur vos devoirs envers votre Créateur
LA KAABA OU LE NOMBRE D'OR

Vidéo Archive la Kaaba en 1930
DEFINITION
Le nombre d'or (1.618...) est la valeur d'un rapport de deux grandeurs homogènes, il est
déterminé par une proportion.
Il existe un nombre d'or, nommé Phi, qui se trouve présent dans toute
chose... Véritable clef, cachée au coeur même de l'Univers, il demeure
un merveilleux témoignage d'harmonie, de beauté, et de Vie...
Les proportions des plantes, des êtres humains, des animaux obéissent
tous à la loi de Phi.
Et à leur tour, les hommes s'en inspirèrent pour réaliser leurs propres
oeuvres que ce soit en peinture, sculpture, ou architecture...
http://cosmobranche.free.fr/ChiffresMagiques.htm
Le nombre d'or est la valeur d'un rapport de deux grandeurs homogènes, il est déterminé
par une proportion.
PHI = (1+√5) ÷2 ≈1,6180339887...

SOLUTION D'EQUATION
Le nombre d'or (choix de phi en hommage à Phidias qui l'utilisa dans la construction du
Parthénon d'Athènes) est le seul nombre qui:
1) Lorsqu'on lui ajoute l'unité, il devient son carré:
2) Lorsqu'on lui soustrait l'unité, il devient son inverse

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[VIDÉO] LES AVANTAGES DU JEUNE DU JOUR D'ARAFAT, Ce Vendredi 3 Octobre 2014

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Ce Vendredi 3 Octobre 2014, (9me jour de Zul Hijja) sera le jour de la station des pèlerins à Arafat. le jeûne de ce jour est une Sunnah confirmée pour celui qui n’effectue pas le pèlerinage, selon le hadith du Prophète - Paix et salut d’Allah sur lui : « J’espère la récompense d’Allah que ce jeûne efface tes péchés de l’année écoulée et ceux de l’année à venir. » Rapporté par Muslim. . Profitons de ce jour béni pour implorer le pardon,du Seigneur (SWT) , à ceux qui ne peuvent le jeuner de faire des prières , de rendre visite aux malades. d'aider les plus démunis Qu'Allah (SWT) nous pardonne . Déwanati à Tous
[VIDÉO] LES AVANTAGES DU JEUNE DU JOUR D'ARAFAT, Ce Vendredi 3 Octobre 2014
Le jour d’Arafat correspond au neuvième jour du mois Lunaire Dhoul- Hijja, le Vendredi 3 octobre 2014 cette année. C’est le jour de parachèvement de la religion.

Dieu dit : « Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J’agrée l’Islam comme religion pour vous ». (Sourate 5, verset 3).

Dans un hadith cité dans les deux recueils authentiques de hadith (Boukhari et Muslim), les juifs ont dit à Omar : « Vous lisez dans votre Livre un verset que nous célèbrerions s’il nous avait été destiné ». Omar a dit : « Je sais le jour et le lieu de révélation de ce verset au Prophète, C’est le jour d’Arafat ».

Arafat est le pilier le plus important du pèlerinage. Ce jour-ci des millions de pèlerins se rassemblent sur la station d’Arafat. Ils invoquent, glorifient et prient Dieu. Ils recherchent l’intimité avec Dieu et Son Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) en faisant des bénédictions sur le Prophète et sa famille.

Ce jour-ci a une forte symbolique pour le jour du jugement dernier.

C’est le jour du pardon des péchés et de l’affranchissement de l’enfer.

Notre mère Aïcha (RA), que Dieu l’agrée, dit que le Prophète (Paix etArafat Bénédiction de Dieu sur lui) a dit : « Il n’est pas de jour pendant lequel Dieu affranchit plus de serviteurs que le jour d’Arafat. … ». (Rapporté par Muslim).

Le jeûne de ce jour est très recommandé pour celui qui n’effectue pas le pèlerinage, le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui), dit : « J’espère de la récompense de Dieu que ce jeûne efface les péchés de l’année dernière et ceux de l’année à venir. » (Rapporté par Muslim).

C’est le jour par excellence pour invoquer Le Maître de l’univers. Le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui), dit : « La meilleure des invocations est celle du jour d’Arafat. La meilleure des paroles que j’ai prononcée, ainsi que les prophètes qui m’ont précédés est : Il n’existe pas de divinité autre que Dieu, à Lui appartient la royauté, et à Lui revient les louanges, et c’est Lui qui est capable de tout. Lâ ilâha illallah wahdahou lâ charîkallah, lahoul moulkou wa lahoul hamd wa houwa ‘ala koulli chay-ïne qadîr ». (Rapporté par l’imam Tirmidhi et l’imam Al Bayhaqi)

Dans ce jour d’Arafat, la clémence de Dieu descend, Sa miséricorde envahie l’univers, Dieu exauce les invocations et pardonne les péchés des repentis. C’est un jour pour revenir et se rapprocher de son Seigneur. Une occasion pour multiplier ses efforts, soigner sa prière, parfaire son jeûne, se rappeler Dieu et profiter de toutes les portes du bien, grandes ouvertes.



لَبَّيْكَ اللَّهُمَّ لَبَّيْكَ، لَبَّيْكَ لاَ شَرِيكَ لَكَ لَبَّيْكَ، إِنَّ الْحَمْدَ والنِّعْمَةِ، لَكَ والمُلْكُ، لَا شَرِيكَ لَكَ



Labbayka l-lâhumma labbayka. Lâ sharîka laka labbayka. Inna-l-hamda wa n-nicmata laka wa-l-mulku. Lâ sharîka laka.



"Me voilà, ô Seigneur, me voilà. Me voilà, Tu n’as pas d’associé, me voilà. En vérité la louange et la grâce T’appartiennent ainsi que la royauté. Tu n’as pas d’associé."


[VIDÉO] LES AVANTAGES DU JEUNE DU JOUR D'ARAFAT, Ce Vendredi 3 Octobre 2014

[VIDÉO] LES AVANTAGES DU JEUNE DU JOUR D'ARAFAT, Ce Vendredi 3 Octobre 2014

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Le Dernier sermon du prophète Muhammad (paix et salut sur lui)

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Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) est né tôt le matin du lundi 12ème de Rabi-ul-Awwal (le 3 avril, 571) à la Mecque, en Arabie Saoudite, Il est un exemple à suivre pour toute l’humanité, car c’était un homme des plus remarquables et ce, dans tous les domaines d’activités. C’était un prophète, un dirigeant, un philosophe, un orateur, un soldat, un mari, un ami, un père, un neveu et un grand-père. C’était un homme d’amour, de patience, de courage, de sagesse, de générosité et d’intelligence, et il a inspiré des millions de personnes à travers le monde et à travers les siècles.
Le Dernier sermon du prophète Muhammad (paix et salut sur lui)
Dans le Coran, Dieu dit qu’il a été envoyé comme une miséricorde aux peuples du monde :

« Et Nous ne t’avons envoyé qu’en miséricorde pour l’univers. » (Coran 21:107)

Sa mission prophétique a débuté alors qu’il avait quarante ans, aux environs de l’an 610 de notre ère, et s’est poursuivie jusqu’en l’an 632. L’humanité, qui suivait alors la voie de l’ignorance, a été guidée sur la voie de la vertu par la grâce de Dieu.

Peu de temps avant sa mort, et alors qu’il faisait le pèlerinage (Hajj) à la Mecque, le prophète Mohammed a prononcé un sermon qui allait par la suite être connu sous le nom de « dernier sermon du prophète ». Ce dernier sermon n’était pas qu’un rappel destiné à ses fidèles, mais aussi un important avertissement. Il confirmait également la fin de sa mission prophétique.

L’année 10 de l’Hégire (i.e. du calendrier musulman) est considérée comme une des plus importantes pour trois raisons. Premièrement, c’est l’année où le Prophète a prononcé son dernier sermon au cours de son pèlerinage d’adieu, à la Mecque. Deuxièmement, c’est l’année où de nombreuses délégations sont venues faire la paix avec les musulmans. Troisièmement, il s’agit de l’âge d’or de l’islam, où de nombreuses personnes se sont converties en acceptant le message que le Prophète avait prêché.

Le prophète a entrepris son pèlerinage d’adieu en l’an 10 de l’Hégire. Ce pèlerinage est un des événements historiques les plus marquants pour les musulmans, car il s’agissait à la fois de son premier et de son dernier pèlerinage.

Le prophète Mohammed a prononcé son dernier sermon au cours du Hajj de l’an 632, au neuvième jour du mois de dhoul hijjah, qui est le douzième mois du calendrier lunaire. Il se tenait sur le mont Arafat, devant des milliers de musulmans.


Le dernier sermon

Après avoir loué et remercié Dieu, le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a déclaré :

« Ô peuple! Écoutez-moi attentivement, car je ne sais pas si, après cette année-ci, je serai encore parmi vous. Écoutez, donc, ce que je vous dis avec beaucoup d’attention et transmettez ce message à ceux qui ne pouvaient être présents parmi nous aujourd’hui.

« Ô peuple! Tout comme vous considérez ce mois, ce jour, cette cité comme sacrés, considérez aussi la vie et les biens de chaque musulman comme sacrés. Retournez à leurs légitimes propriétaires les biens qui vous ont été confiés. Ne blessez personne afin que personne ne puisse vous blesser. Souvenez-vous qu’en vérité, vous rencontrerez votre Seigneur et qu’effectivement, Il vous demandera compte de vos actes. Dieu vous a défendu de pratiquer l’usure [de prendre ou payer de l’intérêt], donc tout intérêt non-payé sera maintenant annulé. Votre capital, cependant, vous revient. Vous n’infligerez ni d’endurerez aucune injustice. Dieu a décidé de rendre l’intérêt illicite, et tout intérêt qui était dû à Abbas ibn Abd’al Mouttalib sera maintenant annulé.

« Méfiez-vous de Satan, pour le salut de votre religion. Il a perdu tout espoir de ne pouvoir jamais vous amener à commettre les grands péchés; attention, donc, à ne pas le suivre dans les péchés mineurs.

« Ô peuple! Il est vrai que vous avez certains droits à l’égard de vos femmes, mais elles aussi ont des droits sur vous. Souvenez-vous que c’est par la permission de Dieu que vous les avez prises pour épouses et que c’est Dieu qui vous les a confiées. Si elles respectent vos droits, alors à elles appartient le droit d’être nourries et habillées convenablement. Traitez donc bien vos femmes et soyez gentils envers elles, car elles sont vos partenaires et elles sont dévouées envers vous. Il est de votre droit qu’elles ne se lient pas d’amitié avec des gens que vous n’approuvez pas, et qu’elles ne commettent jamais l’adultère.

« Ô peuple! Écoutez-moi bien : adorez Dieu, faites vos cinq prières quotidiennes, jeûnez pendant le mois de Ramadan, et donnez votre richesse en zakat. Accomplissez le Hajj si vous en avez les moyens. Toute l’humanité descend d’Adam et Ève. Un Arabe n’est point supérieur à un non-Arabe, et un non-Arabe n’est point supérieur à un Arabe; et les Blancs ne sont point supérieurs aux Noirs, de même que les Noirs ne sont point supérieurs aux Blancs. Aucune personne n’est supérieure à une autre, si ce n’est en piété et en bonnes actions. Vous savez que chaque musulman est le frère de tous les autres musulmans. Vous êtes tous égaux. Vous n’avez aucun droit sur les biens appartenant à l’un de vos frères, à moins qu’on ne vous ait fait un don librement et de plein gré. Par conséquent, ne soyez pas injustes les uns envers les autres.

« Souvenez-vous, un jour vous vous présenterez devant Dieu et répondrez de vos actes. Prenez garde, donc, ne vous écartez pas du droit chemin après ma mort. Ô peuple! Aucun prophète ni messager ne viendra après moi, et aucune nouvelle religion ne naîtra. »

« Raisonnez bien, ô peuple, et comprenez bien les mots que je vous transmets. Je laisse derrière moi deux choses : le Coran et mon exemple, la Sounnah. Et si vous les suivez, jamais vous ne vous égarerez.

« Que tous ceux qui m’écoutent transmettent ce message à d’autres, et ceux-là à d’autres encore; et que les derniers puissent le comprendre mieux que ceux qui m’écoutent directement. Sois témoin, ô Dieu, que j’ai transmis Ton message à Tes serviteurs. »

C’est ainsi que le Prophète termina son dernier sermon et, alors qu’il se tenait près du sommet de Arafat, le verset suivant lui fut révélé :

« … Aujourd’hui, J’ai parfait votre religion pour vous et J’ai accompli Mon bienfait sur vous. Et J’ai choisi l’islam comme religion pour vous. » (Coran 5:3)]b

De nos jours encore, le dernier sermon du prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) est transmis à chaque musulman partout à travers le monde et par divers moyens de communication. On le rappelle aux musulmans dans les mosquées et lors de conférences. En fait, les différents messages que renferme ce sermon concernent certains des droits les plus importants de Dieu sur l’humanité, et des hommes les uns sur les autres. Bien que le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) ait quitté ce monde, ses paroles demeurent toujours bien vivantes dans nos cœurs.

Le Dernier sermon du prophète Muhammad (paix et salut sur lui)

Le Dernier sermon du prophète Muhammad (paix et salut sur lui)

Le Dernier sermon du prophète Muhammad (paix et salut sur lui)

Le Dernier sermon du prophète Muhammad (paix et salut sur lui)

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Les mérites des 10 premiers jours de Dhul-Hijja : Un mois sacré à la gloire d’Allah (swt)

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Nous sommes entrés dans le mois de dhoul hijja (débuté le 25 septembre), l’occasion donc de consacrer un rappel aux mérites de ces dix premiers jours de ce mois sacré, et ainsi de profiter pleinement de ses vertus, souvent peu ou mal connues de la communauté.
Les mérites des 10 premiers jours de Dhul-Hijja : Un mois sacré à la gloire d’Allah (swt)
En Islam, ce mois relève d’une importance toute particulière, car il annonce le début pour les pélerins de l’accomplissement du 5ème pilier de l’Islam : le Hajj. Le 9ème jour du mois de Dhul Hijja annonce en effet le « Waqf al Arafa », c’est à dire la montée du mont ‘Arafa qui est un des rituels du pèlerinage musulman, et qui aura lieu 4 octobre insha Allah pour les pèlerins.

Et c’est aussi le mois au cours duquel, le prophète Ibrahim (que la paix soit sur lui) vint pour sacrifier son fils Isma’il (que la paix soit sur lui) par obéissance et soumission à son Créateur, Allah l’Unique.(voir sourate 37 Assafat – Les rangées V.82 à 113)

Et Allah lui envoya l’ange Jibril (Gabriel) afin de les récompenser tous deux pour leur endurance, et lui commanda d’égorger une bête (un mouton) à la place de son fils. C’est ce que fit Ibrahim (que la paix soit sur lui) au 10 ème jour du mois de Dhul Hijja, devenu un jour de fête dans la sunnah authentique.

D’après le tafsir (exégèse) d’Ibn Kathir (qu’Allah lui Fasse miséricorde), le verset où Allah dit « Par l’Aube, et par les dix nuits » (sourate 89 Al Fajr – L’Aube V.1 et 2), celui ci « fait référence aux 10 (premiers) jours de Dhul Hijja ».

Tandis que pour le verset où Allah dit : « …Et pour invoquer le nom d’Allah aux jours fixés… » (sourate 22 Al Hajj – le Pèlerinage V.28), Ibn ‘Abbas (qu’Allah l’Agrée) donne une explication de ce verset en disant : « Ce sont les dix jours [de Dhul Hijja] ».

Ibn ‘Abbas (qu’Allah l’Agrée) rapporte aussi que le prophète Muhammad (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Il n’y a pas d’œuvres meilleures que celles faites en ces 10 jours. » Les Compagnons dirent : « Même pas le Jihâd ? » Il dit : « Même pas le Jihâd, sauf un homme qui sortirait risquant sa vie et ses biens et qui ne reviendrait avec rien (ndlr : qu’il y perdrait sa vie et sa fortune). » Rapporté par Al-Boukhary.

Des actions à multiplier durant ces 10 jours


Il est recommandé de faire des efforts dans les actes d’adoration comme la prière, le rappel d’Allah, les contacts avec la famille, les aumônes, le fait de recommander le bien et d’interdire le mal, selon ses possibilités.

Il existe des textes qui donnent des précisions sur des actes à faire en particulier :

1- Prononcer les formules de rappel :

Dire « Allâhou Akbar » (Takbîr), « Lâ Ilâha Illallâh » (Tahlîl), « Al-Hamdu Lilâh » (Tahmîd), car selon le hadith d’Ibn ‘Umar – qu’Allah l’agrée – le Prophète Muhammad (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit :

« Il n’y a pas de jours plus importants auprès d’Allah – exalté soit-Il – et au cours desquels les oeuvres sont plus aimées de Lui, que durant ces 10 jours. Donc, dans cette période, répétez les formules « Allâhu Akbar », « Lâ Ilâha Illa’llâh », « Al-Hamdu Lilâh ». » Rapporté par At-Tabarânî dans son Mu’jam ul-Kabîr.

Et l’imam Al-Boukhary – qu’Allah lui fasse miséricorde – a dit :

« Ibn ‘Umar et Abû Hurayra – qu’Allah les Agrée – allaient au marché pendant les 10 jours et ils répétaient « Allahu Akbar » et les gens répétaient derrière eux. » (chacun pour soi, car il n’existe aucune preuve qui prouve qu’il faut dire cette formule en groupe, d’une seule voix).

Une formule acceptée est :

« Allâhou Akbar, Allâhou Akbar, Lâ Ilâha Illa Allâh, Allâhou Akbar, Allâhou Akbar, Wa Lilâhil-Hamd. »

« Allah Est Grand, Allah Est Grand, Nul divinité excepté Lui Seul, Allah Est Grand, Allah Est Grand, Et à Lui reviennent toutes les Louanges »

Et Ibn ‘Umar répétait le Takbîr (dire Allahou Akbar) à Mina pendant ces 10 jours, après les prières, au moment de se coucher, dans sa tente, dans ses assemblées et lors de ses promenades.

Il est recommandé de dire le Takbîr (dire Allahou Akbar) à haute voix, selon ce qu’ont fait ‘Umar, son fils et Abû Hurayra (qu’Allah les Agrée).

2- Le jeûne :

Certaines femmes (qu’Allah les Agrée) du Prophète – que la prière et la paix d’Allah soient sur lui – rapportent :

« Le Prophète – que la prière et la paix d’Allah soient sur lui – jeûnait les 9 (premiers) jours de Dhul-Hijja, le jour d’Achoura, et trois jours par mois. » Rapporté par l’imam Ahmad, Abû Dâwûd et An-Nassâ’î.

3- Le jeûne du jour d’Arafat (9ème jour de Dhul-Hijja) :

Le jeûne de ce jour est une Sunnah confirmée pour celui qui n’effectue pas le pèlerinage, selon le hadith du Prophète – que la prière et la paix d’Allah soient sur lui – :

« J’espère la récompense d’Allah que ce jeûne efface tes péchés de l’année écoulée et ceux de l’année à venir. » Rapporté par Muslim.

4- Le Hajj et la ‘Umra :

Abû Hurayra (qu’Allah l’Agrée) rapporte du Prophète – que la prière et la paix d’Allah soient sur lui – qu’il a dit :

« Accomplir la ‘Umra efface les péchés entre cette ‘Umra et la dernière, et un Hajj accepté (d’Allah) n’a d’autre récompense que le paradis. » Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.

Les règles relatives à l’Aïd el Kebir (la fête du sacrifice)

- C’est une Sunnah confirmée et il est détestable de la délaisser si l’on a les moyens de la faire, selon le hadith d’Anas – qu’Allah l’Agrée – que le Prophète – que la prière et la paix d’Allah soient sur lui – a sacrifié deux béliers cornus de couleur grisâtre ; il les égorgea lui-même en disant : « Bismillâh Wallâhou Akbar. » (Au nom d’Allah, et Allah Est Grand)

- Si une personne a l’intention de sacrifier et qu’il rentre dans les 10 premiers jours de Dhul-Hijja, il lui est interdit de se couper les cheveux, les ongles et la peau jusqu’à ce qu’il sacrifie sa bête, car, selon Um Salama, le Prophète – que la prière et la paix d’Allah soient sur lui – a dit :

« Lorsque vous entrez dans les 10 jours (de Dhul-Hijja) et que l’un d’entre vous veut sacrifier une bête, qu’il s’abstienne de se couper les cheveux et les ongles. »

- La bête à sacrifier doit être un chameau, une vache (à partager entre plusieurs personnes) ou un ovin selon la parole d’Allah (traduction du sens des versets) : « Pour qu’ils rappellent le nom d’Allah sur ce qu’Il leur a octroyés des bêtes de troupeaux. » (Sourate 22 Al Hajj – Le Pèlerinage, V.34)

- La condition pour que la bête soit bonne à sacrifier est qu’elle soit exempte de défauts apparents, selon la parole du Prophète – que la prière et la paix d’Allah soient sur lui – :

« Quatre (défauts) font que le sacrifice n’est pas accepté : la bête borgne de manière apparente, la bête visiblement malade, la bête boiteuse de manière évidente et la bête maigre que l’on ne peut récupérer. » Rapporté par At-Tirmidhî.

- C’est après la prière de l’Aid al Adha que le moment propice au sacrifice de la bête débute, conformément à la parole du prophète Muhammad – que la prière et la paix d’Allah soient sur lui – :
« Celui qui égorge avant la prière a sacrifié pour lui-même, et celui qui égorge après la prière a parfait son sacrifice et a accompli la Sunna des musulmans. » Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.

- Il est Sunnah pour qui sait égorger, d’égorger sa bête soi-même en disant : « Bismillah wallâhu Akbar, ô Seigneur, ceci est de la part d’untel » (et il se nomme lui-même ou la personne qui lui a recommandé d’offrir ce sacrifice) car le Prophète – que la prière et la paix d’Allah soient sur lui – a égorgé un bélier en disant : « Bismillah wallâhu Akbar, ô Seigneur, ceci est de ma part et de la part de tous ceux de ma communauté qui n’ont pas sacrifié. » Rapporté par Abû Dâwûd et At-Tirmidhî.- Il est recommandé à celui qui ne sait pas sacrifier de tout de même assister.

- Il est Sunnah pour la personne qui sacrifie de manger une partie de la viande de la bête sacrifiée (et la première chose dont le Prophète – que la prière et la paix d’Allah soient sur lui – mangeait le jour de l’Aid était le foie du mouton), d’en distribuer aux proches de la famille et aux voisins, et d’en faire aumône d’une partie aux pauvres – Allah ‘azawajel dit (traduction du sens des versets) : « Mangez-en et donnez-en à manger aux misérables, les pauvres… » (Sourate 22 Al Hajj Le Pèlerinage, V.28)

- Certains Pieux Prédécesseurs (Salaf Salih, qu’Allah les Agrée) aimaient à partager la viande en trois : un tiers pour eux-mêmes, un tiers en cadeau et un tiers en aumône pour les pauvres. Et on ne donne pas au boucher de cette viande comme salaire pour son travail.

Et Allah Est le Plus Savant.

Qu’Allah nous Permette de jeûner, qu’Il Rafermisse notre foi et notre crainte envers Lui, et qu’Il Agrée nos actes d’adorations qui Lui sont vouées exclusivement. amin.

Et Allah (swt) est le Plus Savant et la paix et la bénédiction d’Allah soit sur le Prophète Muhammad, sur sa famille et sur ses Compagnons. (qu’Allah les Agrée).

Avec ajib.fr

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DÉMENTI AU JOURNAL LE QUOTIDIEN : Tivaouane s'oppose bel et bien à la Planification Familiale

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DÉMENTI AU JOURNAL LE QUOTIDIEN : Tivaouane s'oppose bel et bien à la Planification Familiale
Lors de la table ronde, organisée ce samedi 27 septembre 2014 à Tivaouane sur le thème : « Planification familiale selon la Charia et la Sounna » , les autorités religieuses de Tivaouane ont attentivement écouté le représentant du Ministère de la Santé, Docteur Chimère qui, dans le cadre de son plaidoyer en faveur du planning familial, a donné les raisons qui ont poussé son Ministère à promouvoir cette pratique.

Par la suite, la parole a été donnée à Moussé Fall du Réseau Islam et Population, une Ong qui encourage le planning familial, pour qu’il expose les raisons qui ont poussé sa structure à militer en faveur de cette pratique. Ensuite, Docteur Ousmane Ndiaye a traité du thème sous l’angle jurisprudentiel. C’est par la suite que la famille d’El Hadji Malick Sy a délégué Serigne El Hadji Malick Sy Ibn Serigne Mbaye Sy Mansour pour qu’il donne la position de la Hadara de son grand père par rapport au planning familial.

Il a déclaré que la Hadara d’El Hadji Malick Sy s’oppose au planning familial.

Un journaliste du quotidien Le Soleil a même posé en public, devant les caméras, la question de savoir « Quelle est la position de la Hadara d’El Hadji Malick Sy par rapport au planning familial ». Serigne El Hadji Malick Sy Ibn Serigne Mbaye Sy Mansour, devant Serigne Mbaye Sy Abdou, Serigne Moustapha Sy Ibn Serigne Abdoul Sy al-Amin, Serigne Omar Sy Ibn Serigne Maodo Sy, Serigne Sidy Ahmed Sy Ibn Serigne Abdoul Aziz Sy al-Amin, les Imams et plusieurs Moukhadams, lui a répondu que « Tivaouane s’oppose au planning familial ».

Il a donné les arguments religieux, sociologiques, démographiques et idéologiques qui ont permis à la Hadara de Tivaouane d’adopter une telle position.

Cette même position a été défendue par Serigne Mbaye Sy Abdou, par Serigne Moustapha Sy Ibn Serigne Abdoul Aziz Sy al-Amin et par Serigne Khalifa Ababacar Sy Lo, le secrétaire particulier de Serigne Abdoul Aziz Sy al-Amin. Ceux qui veulent en avoir la conformation peuvent consulter le Quotidien Wal Fadjri qui a titré à sa Une du lundi 29 septembre 2014 « Caravane de la planification familiale : le Ministère de la santé cueilli à froid à Tivaouane ». C’est pareil pour le Quotidien Enquête qui a titré à sa Une du lundi 29 septembre 2014 : « Méthodes de contraception moderne : Tivaouane oppose son véto ».

Par conséquent, la Hadara d’El Hadji Malick Sy est outrée de l’ l’information diffusée dans le journal d’information orale de 12 heures et 13 heures du dimanche 28 septembre 2014 de la RFM (Radio Futur Média) rapportant que « la famille d’El Hadji Malick Sy a pris cause pour le planning familial ». Elle s’indigne de l’information tirée du Quotidien Le Quotidien disant que « Serigne Mbaye Sy Abdou, dit "Ndiool Fouta" ou encore Serigne Mame Ousmane Ndiaye ont eux soutenu la cause de la planification familiale, insistant sur le fait que l’Islam est pour tout ce qui peut aider une maman et son enfant à être en bonne santé. »

Serigne Mbaye Sy Abdou vient tout juste de me témoigner son indignation de ces informations mensongères. Serigne El Hadji El Hadji Malick Sy qui avait parlé au nom de la famille d’El Hadji Malick Sy vient de me révéler son indignation des informations mensongères que certaines organisations de presse publient rapportant que Tivaouane soutient la campagne de planning familial. Serigne El Hadji Malick Sy s’est également indigné de l’image de Tivaouane que des structures malintentionnées utilisent à des fins inavouées dans le cadre de leur campagne de planification familiale.



Avec Mouhamadou Mansour Dia , Rapporteur général de la table ronde

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COMMUNIQUÉ: Position de la Zawiya d’El Hadji Malick Sy de Tivaouane sur le planning familial

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La Hadara d’El Hadji Malick Sy, dans sa mission de vulgarisation du savoir et des valeurs islamiques, est habituée à l’organisation, entre autres, de Gammous, de conférences, de séminaires, de colloques, de symposiums, mais aussi de journées scientifiques.
COMMUNIQUÉ: Position de la Zawiya d’El Hadji Malick Sy de Tivaouane sur le planning familial
C’est dans ce cadre qu’elle organise annuellement des journées Ramadaaniyyaat (les journées du mois de Ramadan) qui voient la participation de plusieurs acteurs dont des Imams, des islamologues, des universitaires, des médecins, etc. Les journées de cette année ont porté sur de nombreux thèmes dont le planning familial. Mais, vu la transversalité et la pluridisciplinarité du thème, la Hadara d’Hadji Malick Sy, sous les ordres de Serigne Abdoul Aziz Sy al-Amin, a décidé de le traiter à nouveau en y impliquant d’autres acteurs de la société civile. C’est ce qui justifie l’organisation de la table ronde de ce dimanche 27 septembre 2014, célébrée dans l’enceinte de la Zawiya d’El Hadji Malick Sy de Tivaouane. La table ronde correspond au lancement du plaidoyer en faveur du planning familial auprès des familles religieuses. La presse nationale écrite, orale et télévisée y a été conviée et elle a massivement répondu à l’appel.

La table ronde a été présidée par Serigne Mbaye Sy Abdou. Lors de la cérémonie, les autorités religieuses de Tivaouane ont attentivement écouté le représentant du Ministère de la Santé, Docteur Chimère Diaw qui, dans la cadre de son plaidoyer en faveur du planning familial, a donné les raisons qui ont poussé son Ministère à promouvoir cette pratique. Par la suite, la parole a été donnée à des acteurs de réseaux islamiques qui encouragent la pratique du planning familial pour qu’ils exposent les raisons qui ont poussé leurs structures à militer en faveur de cette pratique.

C’est par la suite que la famille d’El Hadji Malick Sy a délégué El Hadji Malick Sy Ibn al-Hafîd (Serigne Mbaye Sy Mansour) pour qu’il donne la position de la Hadara par rapport au planning familial. Ainsi, après présentation, débat et discussion des communicateurs, la Hadara a donné d’une manière claire et nette sa position par rapport au planning familial. Elle a affirmé son opposition au planning familial. Un journaliste du quotidien Le Soleil a même posé en public, devant les caméras, la question de savoir « Quelle est la position de la Hadara d’El Hadji Malick Sy par rapport au planning familial ». El Hadji Malick Sy Ibn al-Hafîd, devant Serigne Mbaye Sy Abdou, Serigne Moustapha Sy Ibn al-Amin, Serigne Omar Sy Ibn Serigne Maodo Sy, Serigne Sidy Ahmed Sy Ibn al-Amin, les Imams et plusieurs Moukhadams, lui a répondu que « Tivaouane s’oppose au planning familial ». Il a donné les arguments religieux, sociologiques, démographiques et idéologiques qui ont permis à la Hadara de Tivaouane d’adopter une telle position. Tous ces arguments seront précisés dans le rapport.

Serigne Khalifa Ababacar Sy Lo, le secrétaire particulier de Serigne Abdoul Aziz Sy al-Amin a précisé que « La Hadara d’El Hadji Malick Sy partage la position d’Imam Malick Ibn Anas qui s’oppose au planning familial ». Enfin, Serigne Mbaye Sy Abdou a même attiré l’attention du public, comme l’a rapporté le Quotidien Walfadjri du lundi 29 septembre 2014 que « Il n’y rien de pire chez une femme en union et par-dessus tout féconde que de renoncer à la maternité ».

La Hadara d’El Hadji Malick Sy a précisé qu’elle n’accepte l’usage du planning familial que si la vie de la femme est menacée. Elle reste favorable à la méthode MAMA (La Méthode de l’Allaitement Maternel et de l’Aménorrhée), c'est-à-dire à ce que la femme allaite pour une durée de 2 ans, d’une manière naturelle, afin d’espacer ses naissances comme le recommande l’Islam. Pour elle, elle est scientifiquement démontrée que si les mères pratiquent l’allaitement exclusif, jour et nuit, cette pratique empêche la libération des ovules des ovaires. La Hadara Malikiyya attire l’attention de tous les Musulmans sur les déviations d’ordre religieux, éthique et social que le planning familial a provoquées et affirme que les Sénégalais doivent refuser d’accepter le diktat des Occidentaux. Or selon elle, les pratiques du planning familial relèvent d’un programme national et international dicté et financé par des lobbies eugénistes.

La position de la Hadara d’El Hadji Malick Sy est alors claire et sans équivoque. C’est pour cette raison que Serigne Mbaye Sy Abdou, en tant que président de la séance et représentant du Khalife de toute la famille Sy de Tivaouane, et El Hadji Malick Sy Ibn al-Hafîd, en tant que la personne qui a présenté une communication au nom de la famille, jugent mensongère, scandaleuse, provocatrice et offensante, l’information diffusée dans le journal d’information orale de 12 heures et 13 heures du dimanche 28 septembre 2014 de la RFM (Radio Futur Média) rapportant que « la famille d’El Hadji Malick Sy a pris cause pour le planning familial ». Ils s’indignent également de l’information diffusée dans le journal Le Quotidien du lundi 29 septembre 2014 et repris par le site d’informations Seneweb titrant que « Plaidoyer pour le bien être des femmes et des enfants dans la cité : Tivaouane encourage l’espacement des naissances » et déclarant que « Serigne Mbaye Sy Abdou, dit "Ndiool Fouta" ou encore Serigne Mame Ousmane Ndiaye ont eux soutenu la cause de la planification familiale, insistant sur le fait que l’Islam est pour tout ce qui peut aider une maman et son enfant à être en bonne santé. »

Par conséquent, ils ont saisi le rapporteur général de la table ronde, Docteur Mouhamadou Mansour Dia, pour qu’il communique à l’opinion publique et à la presse la position que la famille d’El Hadji Malick Sy a retenue par rapport à la pratique du planning familial.

Docteur Mouhamadou Mansour Dia, en tant que rapporteur général de la table ronde précise et signe que la Hadara d’El Hadji Malick Sy s’oppose au planning familial. Il précise que c’est l’information publiée par le Quotidien Walfadjri, qui a titré à sa Une du lundi 29 septembre 2014 « Caravane de la planification familiale : le Ministère de la santé cueilli à froid à Tivaouane », qui est la bonne. Ceux qui sont à la quête de la vérité peuvent également consulter le Quotidien Enquête, qui a titré dans sa Une du lundi 29 septembre 2014 « Méthodes de contraception moderne : Tivaouane oppose son véto ». Mais, il apporte une rectification à ce journal qui a déclaré que « Nous sommes pour la planification islamique, a dit El Hadji Malick Sy Ibn al-Hafîd ». Docteur Mouhamadou Mansour Dia précise qu’il n’y a pas une seule position de l’Islam sur le planning familial. La Hadara d’El Hadji Malick Sy déclare que, en tant que adepte du Malikisme, elle se réfère à la position d’Imam Malick Ibn Anas. Elle n’accepte que la MAMA qui a été autorisée et promue d’une manière explicite par le Coran. Le rapport final qui sera bientôt présenté et publié sera mis à la disposition de l’opinion publique. Il sera fidèle et constituera une contribution importante sur le thème Islam et planning familial.

Enfin Serigne Mbaye Sy Abdou et El Hadji Malick Sy Ibn al-Hafîd s’indignent de l’image de Tivaouane que des structures malintentionnées utilisent, sans leurs avis, à des fins inavouées dans le cadre de leur campagne de planification familiale. Ils remercient les Quotidiens d’informations Walfadjri et L’Enquête pour le traitement équitable qu’ils ont fait de la position de Tivaouane par rapport au planning familial. Ils exigent aux journaux qui ont publié des informations mensongères et malintentionnées leur concernant de procéder à la rectification de leurs publications.

Fait à Tivaouane, le lundi 29 septembre 2014

Serigne Mbaye Sy Abdou
Président de la séance


Serigne Maodo Sy Ibn Mbaye Sy
Communicateur


Mouhamadou Mansour Dia
Rapporteur général

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